Perdre du poids: une prévention efficace contre le cancer
Journal du Québec du 25 avril 2003 page 34

Sujet: Mettons s'en épais


On peut y lire:

La Nouvelle-Orléans (AP) - Le surpoids tient une place importante dans l'apparition de nombreux cancers: selon une vaste étude américaine publiée dans le New England Journal of Medecine, hier, l'excès de poids augmente de 14% le nombre de morts par cancer chez l'homme et 20% chez la femme.

Pour parvenir à ces conclusions, des chercheurs ont suivi 900 000 personnes pendant seize ans, tous indemnes de cancer au commencement de l'étude en 1982.

Des études précédentes soulignaient que le surpoids favorisait les cancers du sein, de l'utérus, du côlon et du rectum, ainsi que ceux des reins, de l'œsophage et de la vésicule biliaire. Cette nouvelle étude vient grossir la liste, en y ajoutant huit autres affections: les cancers du col de l'utérus et de l'ovaire, certains cancers sanguins, les cancers du pancréas et du foie, et chez l'homme, les cancers de la prostate et de l'estomac.

En revanche, aucun lien n'a pu être établi entre la quantité de graisse et les tumeurs du cerveau, celles de la peau et les cancers de la vessie.

«Il existe deux bonnes raisons pour que le lien entre le surpoids et le cancer soit plus important chez les femmes: d'une part plus de femmes sont obèses et, d'autre part, le cancer du sein, un des cancers les plus fréquents, joue un rôle important dans cette étude.

Influence

L'excès de graisse peut avoir une influence sur la survenue de cancers de différentes manières: cet excès favorise l'augmentation du taux d'œstrogènes dans le sang, et par conséquent celui des cancers féminins: il favorise le reflux gastro-oesophagien et, par conséquent, les cancers de l'œsophage; il augmente la quantité d'insuline, obligeant l'organisme à secréter une hormone qui favorise la multiplication cellulaire.

Difficultés

Par ailleurs, l'obésité peut favoriser le retard de diagnostic. Il est plus difficile de repérer une grosseur chez une personne très grosse, et certains patients ne peuvent pas passer par des scanners en raison de leur taille, explique le Dr Robert Mayer, de l'école médicale de Havard. Il se peut aussi que des personnes hésitent à consulter du fait de leur aspect physique.

En France, 17,2 millions d'adultes sur environ 60 millions sont en surpoids ou obèses, selon les résultats d'une étude Inserm/Sofres 913 millions d'adultes sont en surpoids et 4,2 millions obèses).

Méthodologie de l'étude

La Nouvelle-Orléans (AP) - L'étude, menée part la Société américaine du cancer repose sur l'indice de masse corporelle (IMC), calculé à partir de la taille et du poids des participants. Par exemple, une personne ayant une taille de 1,80 mètre pesant 79 kilos, a un IMC de 24,4, une valeur proche de la valeur supérieure normale. Une personne de 1,60 m et 79 kilos est obèse avec un IMC de 31.

Dans cette étude, un IMC de 18,5 à 24,9 était considéré comme normal. Les personnes en surpoids (IMC = 25 à 29,9)_ ou obèses (à partie de 30) étaient toutes comparées à un groupe témoin de poids normal, et une analyse statistique était utilisée pour évaluer le risque lié au tabac ou à d'autres facteurs.

Mon commentaire

Encore une autre étude statistique bidon, des intégristes anti-obésité, qui a pour but de nous faire peur. C'est comme je vous disais ou prévenais, ils nous reviennent avec une histoire qui dramatise l'embonpoint plusieurs fois par année depuis plus de 10 ans. Évidemment, c'est une machination commerciale pour mettre de la pression sur les femmes pour qu'elles persistent à essayer des méthodes d'amaigrissement. 

De toute évidence, cette étude n'a pas été faite dans le but de faire avancer les connaissances scientifiques, mais bien pour créer de toutes pièces un argument de poids pour soutenir l'industrie l'amaigrissement. 

Avec une telle étude, les entreprises d'amaigrissement se pètent les bretelles en se disant: «en faisant maigrir les femmes, on contribue à faire baisser l'apparition des cas de cancer». Les Weight Wactchers et compagnie deviennent des centres de prévention du cancer. Wow! tout un argument de vente pour convaincre une femme d'adhérer à une méthode d'amaigrissement. Il n'y pas plus massue que cela. 

Une femme qui refuse de vouloir perdre du poids se voit attribuer l'étique de suicidaire.
Quand, c'est trop! c'est trop!

Je vous déjà dit dans mes commentaires précédents, qu'on peut faire dire ce que l'on veut à des statistiques, en fonction de ses préjugés. Si moi je ferais des statistiques pour vérifier l'état de santé des femmes rondes, je m'arrangerais consciemment ou inconsciemment pour démontrer qu'elles sont plus en santé et moins affectées par des maladies que les femmes qui sont minces. Parce que je préfère sexuellement les femmes rondes.

Ceux qui ont fait cette étude, en plus d'avoir été financés par l'industrie de l'amaigrissement, ils ont, sans contre dit, des préférences sexuelles tournées vers les femmes minces et délicates. 

Sexy Slender Women: BMI Calculator

Ne pas tenir compte de ses préjugés dans une démarche scientifique, c'est manqué d'honnêteté. Cela biaise la réalité. C'est vouloir influencer l'opinion publique par intérêts financiers. Idéalement, la science se doit d'être séparée du commerce pour le bien de l'avance des connaissances

Lutte anti-obésité et le commerce ne font qu'un.

C'est pour cette raison, qu'il ne faut pas tenir compte des nouvelles qui ont un ton alarmiste à propos de l'embonpoint. Il y a aiguille sous roche.

Ainsi, dans cette étude, quelle belle coïncidence, le rapport excès de poids/cancer touche un plus grand nombre de femmes. Et nous savons très bien que le marché cible de l'industrie de l'amaigrissement vise les femmes à cause de l'obsession de la minceur. C'est louche.

Associer l'estrogène au développement du cancer, cela ne tient pas debout. Il faudrait contrôler la quantité d'estrogène d'une femme pour lui éviter de développer un cancer. Ben voyons-dont! C'est imbécile au superlatif. 

Toutes les femmes sont obèses par rapport aux hommes, car elles ont le double de masse adipeuse en moyenne que ceux-ci, à cause de l'œstrogène. La nature l'a voulu ainsi. La nature n'a pas voulu cela pour condamner les femmes au cancer. Puis à part de cela, être une femme ce n'est pas un risque accru de développer un cancer. 

Cette étude bidon est méprisante envers les femmes. On se paye leur tête, on les prend pour des valises.

Après le risque de faire du diabète, de faire une crise cardiaque, de développer un cancer que vont t-ils nous inventer pour noircir encore plus la réputation de l'embonpoint. L'embonpoint engendre la dépression nerveuse, la schizophrénie, la maniaco-dépression et la paronoia. Les gens qui font de l'embonpoint sont plus violents. L'embonpoint fait baisse le niveau d'intelligence. Les gens qui font de l'embonpoint font plus d'accidents d'automobile. L'embonpoint mène à l'alcoolisme et à  la toxicomanie. Les femmes qui font de l'embonpoint sont de mauvaise mère. Et quoi encore, met-on s'en épais sur la rôti, rien de trop beau pour forcer les femmes à dépenser de l'argent dans une méthode d'amaigrissement.

Commentaire fait par José Breton

Complément d'informations:

Obesity: Facts, Figures, Guidelines

Harvard Center for Cancer Prevention

Major New American Cancer Society Study Links Obesity to

Ce qu'en pense Fat Blog

La récupération de cette étude par l'industrie de l'amaigrissement:

WebMD - Cancer Death: Obesity a Major Risk Factor

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WeightWatchers.com: The American Cancer Society's Great American ...

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