Un obèse poursuit les « fast-foods »
journal Le Soleil, samedi 27 juillet, 2002 page A 15


Sujet: Les militants anti-obésité passent à l'attaque

On peut y lire:

Ceasar Barber les accuse d'être responsables de ses problèmes de santé liées au poids

New York - Un New-Yorkais obèse a intenté un procès à quatre différentes chaînes de restauration rapide, y compris McDonalds, les accusent d'être responsables de ses problèmes de santé liés au poids et imitant ainsi les fumeurs qui poursuivent les compagnies de tabac.

Ceasar Barber, 56 ans, a commencé à manger dans les établissements de restauration rapide dans les années 1950. Aujourd'hui, il accuse les chaînes McDonalds, Burger King, Wendy's et KFC de l'avoir trompé dans les informations nutritionnelles sur leurs produits et d'être responsables des ses 123 kilos et multiples attaques cardiaques.«Ils disent : "100% de bœuf" et, pour moi, ça voulait dire que c'était bon pour la santé», a-t-il déclaré à des journalistes. Mais « ces gens-là, dans leurs publicités, ne vous disent pas vraiment ce qu'il a dans cette nourriture.

Or, a-t-il souligné, « tout est de la graisse. Et maintenant, je suis vraiment obèse».

Son avocat, Samuel Hirshc, a estimé que les chaînes de restauration rapide ne mettaient pas assez en garde leurs clients sur les risques associés à leurs produits.

Ces poursuites ont lancé un vaste débat pour savoir si les enseignes de restauration rapide peuvent être légalement tenues responsables des problèmes de santé liées à la consommation de leurs produits.

Le président de l'Association nationale de la restauration, Steven Anderson, a qualifié les accusations de M.Barber de légères. «Cela n'a aucun sens, ne repose sur rien. C'est ridicule de comparer de la nourriture à un produit causant un phénomène de dépendance», a-t-il estimé.

Pour lui, ce procès est « une tentative flagrante de se faire de l'argent sur la récente publicité et les informations de presse autour des taux d'obésité en augmentation, un type d'action en justice qui représente clairement un abus de notre système judiciaire».

Mais M.Barber a reçu l'appui du monde médical. «Il n'y a pas de doute que c'est le premier procès d'une longue série qui tiendront pour responsable, au moins en partie, l'industrie alimentaire pour l'épidémie d'affections liées à l'alimentation en Amérique», a noté dans un communiqué le président du Comité des docteurs pour une médecine responsable (PCRM), Neal Barnard.

Selon les statistiques officielles, quelques 300 000 morts par an peuvent être attribuées aux États-Unis à l'obésité.

ÉTIQUETAGE

Le cas de M. Barber est particulièrement intéressant car il déplace le débat de l'étiquetage des produits alimentaires, qui a fait l'objet de procès dans le passé, à celui de tromperie dans les arguments de vente et la publicité, notamment lorsque les enfants sont concernés.

«S'il se trouve qu'une compagnie d'alimentation amène les enfants à consommer de la nourriture non saine ou en quantités non saines (...), cela pourrait donner matière à poursuites » en justice, estime Richard Daynard, responsable du projet sur la responsabilité civile concernant les produits du tabac à la faculté de droit de l'Université Northeastern.

M. Daynard souligne que la comparaison s'arrête là car il n'y a pas, en matière d'alimentation, de risque pour ceux qui ne consomment pas - et que, pour le tabac, toute quantité, même mineure, est préjustifiable à la santé.

«Mais il y a des similarités», ajout-il tout de même. «Certains des responsables du marketing présentent mal leurs produits, explicitement ou implicitement à travers des demi-vérités», selon lui.

David Ludwig, directeur du programme sur l'obésité à l'Hôpital des enfants de Boston, est d'accord sur le fait que la clé réside dans le message transmis par les principales sociétés du secteur alimentaire, qui ont placé le profit avant la santé publique.

Mon commentaire

C'est clair que cette poursuite n'est pas une initiative de M. Barber lui-même. Il ne s'est pas levé un matin en se disant, «je devrais poursuivre les restaurants de Fast Foods». Mais, il a été choisi et payé par les militants anti-obésité pour faire ce coup de relation publique. Par ailleurs, ces militants sont financés par l'industrie pharmaceutique.

Leur objectif est que les médias gardent le focus sur la promotion de l'idée de l'hyper-dramatisation de l'obésité. Hyper-dramatisation qui provient de statistiques qu'ils ont inventées ou trafiquées. Ainsi, plus les femmes pensent qu'il y a de plus en plus d'obésité et que l'obésité est responsable de tout les maladies, plus elles se culpabilisent à cause de leur embonpoint et plus il y a des chances qu'elles décident d'adopter une méthode d'amaigrissement.

L'industrie pharmaceutique et de l'amaigrissement ne manquent pas d'argent pour intenter des poursuites inutiles et imbéciles de la sorte. Mais tout de même, ce coup de relation publique contribuera à maintenir et à accroître leur clientèle. 

Tous les militants ant-obésité, comme ceux de l'Université Laval, ne le sont pas par altruisme, ne le sont pas pour trouver la vérité, mais pour l'argent et uniquement pour l'argent. Ce n'est pas, l'industrie alimentaire qui a fait passer le profit avant la santé publique, parce que manger c'est essentiel pour survivre. Mais, c'est l'industrie de l'amaigrissement qui fait passer sa profitable lutte contre l'obésité avant la santé publique. Par conséquent, la lutte contre l'obésité est une affaire de gros sous et non une affaire de santé publique.

Je suppose que s'ils réussissent avec ce M.Barber, ils se paieront une autre personne de forte taille pour qu'elle poursuive les constructeurs d'automobiles, pour les tenir responsable de son inactivité physique qui l'a fait engraisser. Puis, une autre personne pour poursuivre les fabricants de pâtisseries et de biscuits, une autre pour poursuivre les fabricants de fromage et de crème glacé, une autre pour poursuivre les fabricants de pizza, une autre pour poursuivre les fabricants de chocolats, une autre pour poursuivre les fabricants de croustilles, une autre pour poursuivre les fabricants de graisses végétales, une autre pour poursuivre tout les restaurants qui utilisent du gras dans les ingrédients de leurs recettes, etc.

Quand l'industrie alimentaire sera anéantie, les femmes seront nourries par une nourriture sèche sans gras ni sucre, fabriquée bien sûr, par une branche de fabrication de nourriture animale de l'industrie pharmaceutique.

Alpo nourriture sèche pour la femelle humaine

Donc, bientôt les supermarchés et les restaurants seront choses du passé et l'obésité sera enfin vaincue, sti! dirait Elvis Graton

En plus, tant qu'à y être, les femmes devront se faire peser avant d'obtenir leur portion de moulée Alpo. Ainsi, le gouvernement surveillera leur dossier de leur fluctuation du poids au jour le jour. Et les femmes qui demeureront minces payeront moins d'impôt, sti!.

Weigh this carefully: Tax the obese

En conclusion, avec cette poursuite, les militants anti-obésité, nous démontrent à quel point ils sont imbéciles et corrompus. Ils n'ont aucune crédibilité. Donc, il vous faut surtout pas vous fier à ce que dit Jean-Pierre Després, PhD  et compagnie pour vous évaluer si vous êtes en santé ou pas.

Commentaire fait par José Breton

Complément d'informations:

Yahoo! Actualités - Un obèse américain porte plainte contre ... 
Obese man sues fast food chains 
Food Court' Takes On New Meaning 
National Restaurant Association Calls Lawsuit "Senseless, Baseless and Ridiculous"

Les autres actions des militants anti-obésité en 2002
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