L'obsession de la ligne fait des ravages à Singapour
Journal de Québec, 10 juin 2002 page 23



Les femmes de Singapour sont confrontées à des modèles féminins sur les affiches publicitaires. Plusieurs sont malades après avoir pris une pilule pour maigrir à base de plantes.

Sujet: Le vrai problème

On peut y lire: 

Singapour (AFP) - La publicité a fait la célébrité de Singapour Girl, l'hôtesse de la compagnie aérienne nationale, mince et charmante. Mais dans la réalité, le phobie des rondeurs nourrit toute une industrie et fait des ravages chez les Singapouriennes.

Une femme est morte, une autre n'a survécu que grâce à une greffe du foie et plusieurs sont gravement malades après avoir pris une pilule pour maigrir à bases de plantes.

La drogue de fabrication chinoise responsable, Slim 10, qui contenait une substance interdite, la Fenfluramine, a été depuis éliminée du marché. Mais cela n'a eu que peu d'impact sur les ventes de produits concurrents.

« La culture singapourienne n'accepte pas les gros », déclare Tey Beng Hea, responsable du programme diététique de l'hôpital Alexandra, pour expliquer cette obsession de la minceur dans la ville-État.

Une lycéenne de 17 ans, 1,60 m et 60 kg, raconte qu'elle prenait des pilules pour maigrir depuis qu'elle avait eu 11 ans.

« Je voulais être mieux et je pense qu'il existe une pression des amis et des magazines », dit-elle.

Elle a cessé l'an dernier après une série de malaises et maux de tête. Sa méthode est maintenant de manger sans retenue puis, dit-elle, « de vomir après chaque repas ».

Tout cela fait la fortune des marchands de minceur. La quête de la minceur absolue est encouragée et la glorification dans les médias de modèles si maigres que leur santé est atteinte, regrette M. Tey.

Mon commentaire

L'obsession de la minceur n'est pas moins extrême ici au Québec. À preuve, l'Université Laval a accepté de recevoir 20 millions d'un vieux sénile, pour soutenir l'obsession de la minceur. 

Dans la revue, Capital Santé, on aide les femmes à devenir anorexiques

Dans les revues à potins, on se charge de démontrer aux jeunes femmes, le corps qu'il faut avoir pour être belle.

Les pharmacies font des spéciaux pour les anorexiques.

Les compagnies de yaourts misent sur l'obsession de la minceur pour faire plus de profits. En effet, en retirant le gras du lait pour faire le yaourt, ils peuvent l'utiliser pour faire plus de beurre (qui se vend 4 dollars la livre). Ainsi, le yaourt faible en gras vaut moins chers, mais ils le vendent plus chers que le yaourt ordinaire, parce qu'il fait, paraît-il maigrir.

Pourquoi on s'occuperait de l'obsession de la minceur d'un côté, lorsque de l'autre on  s'acharne de nous faire peur avec la supposée augmentation fulgurante de l'obésité dans la population. Exemple, le journal la Presse a fait un dossier sur trois parutions pour parler de la gravité de l'obésité lors de la fin de semaine du 25 au 27 mai 2002 .

Il y a une raison pourquoi, les médias n'accordent pas d'importance à parler de  l'obsession de la minceur et des désordres alimentaires qui en découlent. Parce que, c'est eux même les propagateurs de l'obsession de la minceur. Car, ils ont un préjugé favorable pour les femmes minces. 

Même que Québecor accepte de vendre de la publicité qui contribue à la propagation des désordres alimentaires :

Dans une des publicité du journal de Québec du lundi 10 juin 2002 en page 19.On pouvait lire 

Faire fondre la graisse rapidement! La rapidité, l'obsession de la minceur et la haine de ses rondeurs vont bien ensemble. 

La meilleure prévention de l'apparition des désordres alimentaires, c'est la promotion de la beauté de la rondeur féminine.

Commentaire fait par José Breton

Complément d'informations:

BBC News | ASIA-PACIFIC | Dying to be thin in Singapore
Prompt action taken in Slim 10 case - JUNE 11, 2002


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