Ginette Reno veut ouvrir une maison pour les boulimiques
Journal le Soleil du mardi 16 novembre 2004 page A7

Sujet: La culpabilité


Publié par Les éditions Guy Pothier, 3820 boul. Ste-Rose Fabreville Laval - no. 22, 1979


Publié par Les Éditions de l'orée Inc. Montréal - auteur des articles inconnus - Éditeur de revues pornographiques - Vol. 3 No 2 1981

On peut y lire:

Le Soleil Claude Vaillancourt

La chanteuse québécoise Ginette Reno veut créer une maison à son nom, pour contrer la boulimie. Son projet est si sérieux qu'elle a profité d'une visite, hier, à Québec, pour rencontrer le ministre de la Santé, Philippe Couillard, et lui faire part de ses intentions.

L'attachée de presse du ministre, Cathy Rouleau, a confirmé la rencontre d'une trentaine de minutes, mais a spécifié que le ministre n'avait pris aucun engagement.

Partenaires recherchés

«C'est la première fois que l'on entend parler du fait que Mme Reno souhaite implanter une telle maison», a-t-elle indiqué. Certes, c'est intéressant mais il reste encore bien des démarches à effectuer avant que le ministre endosse son projet.

Mme Rouleau n'a pas voulu dire si la chanteuse avait sollicité une aide financière de la part du gouvernement. Mais elle a requis l'aide du ministre pour trouver des partenaires.

Heureuse de la rencontre, Mme Reno a dit se sentir «comme une enfant», au terme de la rencontre, et clamait, à qui voulait l'entendre, que le ministre Couillard appuyait son projet.

«C'est encore à l'état embryonnaire, a-t-elle cependant précisé. Mais j'ai besoin d'un cerveau collectif pour que la maison puisse voir jour

Des rencontres avec des architectes sont prévues tout comme la visite de maisons et de couvents.

Ce centre de thérapie serait, de prime abord, plutôt localisé dans la région de Montréal. «Je vais donner mon 200 % dans ce projet», promet-elle.

La chanteuse était de passage à Québec pour annoncer sa participation, à titre de conférencière, samedi et dimanche, au salon Destin et mieux-être au Centre des congrès de Québec. Lors de ses causeries, elle sera accompagnée du psychosociologue Paul Régimbald.

Mon commentaire

Notre Ginette Reno à nous, nous révèle, avec cette histoire de fou de lancer une maison pour les boulimiques, de quel problème elle souffre. Ce n'est pas de boulimie dont elle souffre, mais de culpabilite. 

Sa lutte contre son poids est épique. Elle remonte loin dans le temps. Elle faisait la première page des revues d'amaigrissements. Malheureusement, elle n'a pas encore, rendue à son âge,  fait la paix avec son corps. Elle se dit sûrement, que si elle aurait réussi à maintenir le poids perdu dans l'une des ses multitudes de régimes qu'elle a fait au cours de sa vie, qu'elle aurait peu faire la carrière de Céline Dion.

Les humoristes se sont payés sa tête à cause de sa grosseur. Elle a toujours été victime des quolibets, parce qu'elle n'a pas le corps qui faut pour faire carrière dans la chanson. Elle est l'exception qui confirme la règle dans le milieu artistique. En résumé, elle a été victime toute sa vie du jugement réprobateur au sujet de son poids corporel. Elle chante bien, mais elle est "grosse".  

Malheureusement, elle n'a pas réussi à se détacher du jugement méchant et haineux de son entourage proche. Elle s'est toujours sentie coupable d'être une femme de taille forte. Par conséquent, ses réflexions tournent autour de la question qu'ai-je fait pour devenir aussi "grosse" ? C'est de sa faute si elle est devenue grosse. Si c'est de sa faute, paraît-il, c'est qu'elle a toujours souffert de boulimie. Elle a mangé ses émotions, la pauvre.

Si elle aurait eu la force morale d'une Camryn Manheim, d'envoyer chier tout le monde qui ose faire des commentaires négatifs au sujet de son poids. La force de dire: "Je suis comme je suis physiquement et si ça te dérange va voir ailleurs si j'y suis." Elle aurait fait une vie plus douce. Elle s'auto-flagellait à chaque fois qu'elle faisait une diète. Pis, elle persiste encore à 58 ans à se haïr publiquement. De toute évidence, elle n'est pas un modèle d'estime de soi à suivre. 

Si elle avait fait une démarche pour s'apprécier physiquement. Au lieu de vouloir ouvrir une maison pour aider les femmes à mieux se culpabiliser et à mieux se haïr, elle se serait associé au mouvement fat acceptence. Elle aurait contacté l'association Québec-Plus pour en devenir la porte-parole. Elle aurait milité contre la discrimination morphologique dans le milieu artistique. Mais que voulez-vous, quand on ne s'aime pas on a la tendance à se coller aux intégristes anti-obésité.

Commentaire fait par José Breton

Complément d'information :

Ginette Reno veut ouvrir une maison pour les boulimiques

Site Officiel - GINETTE RENO

Son cas:

Entrevue exclusive - Elle affiche 30 livres de moins "Je ne mange plus mes émotions..." Ginette

Ginette Reno et sa fille Natasha - J'ai hérité des problèmes de poids de ma mère

La Boulimie

Oprah battling eating disorder

Bulging Britney piles on 15 lbs on junk food binge

Monica Lewinsky out of control on new TV show 

Kilos en trop et si c'était vos émotions  

Les femmes rondes le sont naturellement rondes. Leur morphologie n'origine pas d'un trouble  psychiatrique. La principale caractéristique des désordres alimentaires, c'est la perte de plaisir de manger. Compenser dans la nourriture après une période de privation alimentaire ne constitue pas un trouble alimentaire. Mais, se définir comme boulimique parce qu'on aime manger, constitue une passe psychotique du genre paranoïaque/auto-punitive.


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