Problème de poids et... d'estime de soi
Journal de Québec du mercredi 24 novembre 2004 page 20

Sujet: L'eau et le feu

On peut y lire:

Josée Nadeau, coordonnatrice du proijet BTBP à l'école secondaire La Camaradière, affirme que les jeunes vivent beaucoup de détresse en raison de leur poids.

"Gros tas", "demi-portion", "patate"... à force de se faire insulter, plusieurs jeunes affichant un problème de poids ont de la difficulté à conserver une bonne estime de d'eux-même. Pour les aider, cinq écoles de la région participent au projet Bien dans sa tête, bien dans sa peau.

Ce projet, le BTBP, vise plus particulièrement les élèves du secondaire. D'ailleurs, même s'ils affichent un poids normal, près de 60 % des jeunes de 13 à 16 ans se disent insatisfaits de leur image corporelle, d'où la nécessité d'un tel programme, selon Josée Nadeau, coordonnatrice à La Camaradière.

"Les jeunes vivent beaucoup de souffrance et de détresse en raison de leur poids. Ils se font souvent écœurer par les autres élèves. On essaie donc de leur apprendre à se sentir bien dans leur peau et à ne pas accorder autant d'importance à leur apparence physique", note Mme Nadeau.

Le BTBP a été mis sur pied dans la région, en 2000, à la polyvalente de Donnacona et à la Camaradière. depuis, l'école Samuel-de-Champlain, le collège Jésus-Marie et le Mont-Saint-sacrement ont emboîté le pas.

Pour atteindre leur objectif, les comités BTBP organisent plusieurs activité, dont l'autopsie d'une boîte à lunch. "On ne veut pas seulement rehausser l'estime des jeunes, on fait également la promotion de la santé et ça passe par l'activité physique et le fait de bien se nourrir", dit Mme Nadeau.

Trucages de la mode

Les trucages du monde de la mode dans les magazines sont aussi révélés aux jeunes. " On leur montre comment toutes les photos sont retouchées par ordinateur et de quoi ont l'air les vedettes sans maquillage. Ils se redent alors compte que leurs modèles pas si parfaits que ça", ajoute-t-elle.

Cette activité est d'ailleurs l'une des plus prisées par les jeunes. "On découvre que toutes les vedettes sont comme nous. Qu'est-ce que ça donne de nous identifier à elles si tout est corrigé par ordinateur? Ça nous redonne confiance de voir qu'elles ont des défauts, elles aussi", commente Carlane Racine, une élève de 5e secondaire membre du comité BTBP à La Camaradière.

Même si elle n'avait pas elle-même un problème d'estime de soi, elle trouvait important de s'engager dans ce comité pour faire en sorte d'aider les autres. Selon elle, les résultats n'ont pas tardé à se faire sentir.

"Quand quelqu'un se fait écœurer par un autre, on doit se lever et dire que c'est assez. Un de mes amis s'est porté à la défense d'un autre récemment. Ça a beaucoup plus d'impact que si c'était un prof qui lui l'avait faut", estime-t-elle.

Mon commentaire

La guerre à l'obésité/ malbouffe est une priorité pour les salles des nouvelles des médias. En effet, c'est le sujet concernant la santé qu'on entend le plus souvent parler. On en parle dix fois plus que la cigarette. C'est une situation aberrante qui s'explique. 

Ici, c'est l'eau et le feu qui s'affronte. L'eau étant ceux et celles qui luttent contre l'obsession de la minceur et le feu étant ceux et celles qui luttent contre la dite augmentation de l'obésité/malbouffe. Le feu est nourri par des subventions gouvernementales, par une fondation et par l'argent de l'industrie pharmaceutique

Le CAAO, qui a changé de nom récemment pour ÉquiLibre, (Groupe d’action sur le poids), est le créateur de ce programme pour les adolescents et représente l'eau. Mais leur source est pratiquement à sec. Cet organisme vit avec des subventions provenant du CRSSS et de centraide. C'est beau, s'il a 100 000 dollars par année. 

C'est pratiquement rien à comparer aux dizaines de millions, que les intégristes anti-obésité de l'université Laval, ont entre les mains. Le feu est tout puissant. Par conséquent, ils ont de l'argent pour payer des gens pour faire pression, pour convaincre, pour influencer l'opinion des journalistes pour les faire croire que l'embonpoint est le pire fléau que l'humanité a eu à subir à venir jusqu'à date. La variole, c'est de la petite bière à côté de l'épidémie d'obésité!   

Entre tous les journalistes du Québec, ceux qui sont les plus fervents croyants de cette folie sont ceux de Radio-Canada. Pour eux, à les voir aller, la fin du monde est proche si le monde se met pas à perdre du poids. Ils sont entrain de délirer. Ils font une psychose paranoïaque qui les pousse à parler régulièrement de ce sujet dans toutes leurs émissions autant télévisés que radiophoniques. D’un soleil à l’autre à C'est dans l'air! en passant par L'Épicerie, simondurivage.com, Indicatif présent, Québec Express, Les années-lumière, etc.

Si les journalistes de radio-canada ne souffrent pas d'une maladie mentale. Il y a situation de corruption. Leurs patrons les obligent à dramatiser la situation de l'embonpoint, parce qu'ils ont reçu de l'argent en dessous de la table pour que cela se fasse ainsi. 

Je me suis plaint en janvier 2004 au fait qu'il diffuse une seule opinion sur ce sujet. Il n'ont pas rien fait pour rectifier le tir. Il ne m'ont jamais contacté pour une entrevue. Pourtant, chose que TVA et TQS ont fait sans que je leur demande quoi que ce soit.

On ne lutte pas contre l'obsession de la minceur en mettant l'accent sur la malbouffe. On ne lutte pas contre l'obsession de la minceur en voulant contrôler ce que les adolescents mangent à l'école. On ne lutte pas contre l'obsession de la minceur en voulant que le gouvernement réglemente pour interdire les distributrices d'aliments et de boissons gazeuses dans les écoles. On ne lutte pas contre l'obsession de la minceur en voulant retirer les frites, les poutines, les hamburgers, les hot dogs et les pizzas dans les cafétérias des écoles. On ne lutte pas contre l'obsession de la minceur en voulant mettre les restaurants et les dépanneurs à au moins dix km des écoles pour éviter que les ados succombent à la tentation.

Parce qu'une adolescente qui n'aime pas son corps, qui n'aime pas ses rondeurs devient obséder par la minceur. Parce qu'ainsi, celle-ci évite de manger les aliments et de boire les boissons gazeuses qui sont dites responsables de l'obésité. En d'autres mots, elle devient une restrictive alimentaire qui peut tourner anorexique. Elle s'impose les restrictions calories que les intégristes anti-obésité veulent imposer aux adolescents dans leurs recommandations.

En conclusion, les intégristes anti-obésité sont des dangereux asociaux. Il y a une différence entre informer sur le quoi faire pour se maintenir en bonne santé et menacer la population avec un fléau imminent. Comme de quoi si rien n'est fait pour endiguer l'augmentation de l'obésité, il y aura de plus en plus d'adolescents au prise avec une maladie cardiovasculaire et l'espérance de vie va régresser. 

Dossiers obésité infantile Vers un désastre  

Le vrai problème est l'obsession de la minceur et c'est sur ce sujet que les manchettes devraient être les plus nombreuses. On n'attendra pas souvent parler du projet Bien dans sa tête, bien dans sa peau, parce que la lutte contre l'obsession de la minceur ça rapporte pas d'argent.

Commentaire fait par José Breton

Complément d'information :

L'histoire: 

 Le projet Bien dans sa tête, bien dans sa peau.

Ecole Lucien-Pagé

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Plus d'une jeune Ontarienne sur trois essaie de maigrir  

Pression sur les médias:

Une victoire bien méritée : anatomie d'une lutte

POINT 19 LES GROUPES DE PRESSIONS ET LES MÉDIAS

“Obesity Lobby” Will Carry Out CDC’s New Program, Commercial

Landmark anti-obesity strategy by WHO and the powerful hostile

One element of Commercial Alert's childhood obesity agenda has absolutely nothing to do with obesity:

But the global obesity lobby has to take some responsibility too, for its nonstop propaganda campaign, especially when it is aimed at children.


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