Plainte contre Les années lumières du 16 août 2015
« Coca-Cola, sucre et éthique »

Index
1-Ma plainte

Comme depuis la révision de ma plainte contre l'émission l'épicerie du 1re juillet 2015 au sujet du sucre d'agave, il ne veut plus que leur envoi de plainte, j'ai envoyé ma dernière plainte ci-dessous par courriel en lettre recommandée le 13 octobre 2015.

Envoi d'une plainte en lettre recommandée avec poste canada à Pierre Tourangeau ombudsman de Radio-Canada.
RN 093 286 762 CA

1-Bonjour monsieur Pierre Tourangeau ombudsman de Radio-Canada.

Ceci est une plainte contre le réalisateur Jean-François Bouthillette de l'émission de radio « Les années lumières » diffusée le 16 août 2015 et son reportage intitulé « Coca-Cola, sucre et éthique » pour y avoir fait un jugement moral pour maintenir leur auditoire dans l'ignorance.

Coca-Cola, sucre et éthique

Le résumé de ce reportage étant:

Aux États-Unis, Coca-Cola s'associe à des chercheurs pour vanter les mérites de l'exercice physique afin de lutter contre l'obésité. Des spécialistes de la santé dénoncent cette stratégie qui, selon eux, a pour effet de minimiser l'impact de la consommation de sucre, tout en soulevant des questions éthiques liées au financement de la science par le privé.

Encore une fois, une belle preuve que le service de nouvelle de radio-canada a adopté l'opinion des intégristes anti-obésité sur le sujet de l'obésité et de la malbouffe. Ce reportage, c'est de la propagande en faveur d'une opinion. C'est du militantisme et non du journalisme.

Un journalisme se doit d'avoir une vue d'ensemble d'une situation pour bien comprendre et pouvoir vulgariser les informations. Mais, quand un journalisme se met des oeillère afin de tenir compte que d'une seule opinion ou que d'une seule façon de voir les choses, tous les reportages qu'il fait sont biaisés.

Ici dans ce reportage, il a osé soulever la question d'éthique liée au financement de la science par le privé. Cela constitue une insulte à mon intelligence. Cela me donne l'impression que les journalistes de radio-canada et les intégristes anti-obésité se tiennent la main. C'est du copinage journalistique pur et simple.

Jean-François Bouthillette a délibérément ignoré l'autre position concernant la situation de l'obésité. Ainsi, il y a deux camps qui s'affrontent, soit ceux qui font la guerre contre l'obésité et ceux qui défendent les gros contre l'ostracisme.

Ceux qui défendent les gros ont démontré, c'est un fait, que la guerre contre l'obésité est financée par l'industrie pharmaceutique et de l'amaigrissement. Voir:

Sponsoring the obesity crisis

Une pub sur une pilule amincissante qui fait rager les médecins

Médicament anti-obésité incommodant pour Roche

Le régime qui a ruiné ma santé - À cause des pilules amaigrissantes - Gaston Fraser

Pourquoi les journalistes de radio-canada n'ont jamais remis en question l'éthique du chercheur Jean-Pierre Després après avoir passé dans le reportage en 2012 de «France 2» « Cash investigation - Les vendeurs de maladies » On apprend dans ce reportage qu'il a reçu de l'argent pour faire des recherches sur un médicament (Rimonabant) qui fut responsable de décès.

Cash investigation - Les vendeurs de maladies

Jean-Pierre Després : chercheur et entrepreneur

Jean-Pierre Després fait la promotion du Rimonabant

Contribution de plus de 2 millions $ à la recherche sur l'obésité

Quoi penser des Weight Watchers qui ont été acceptés comme participants officiels dans le Congrès international sur l'obésité (International Congress on Obesity - ICO) en 2010 malgré le fait que leur seul but était de faire la promotion de leur entreprise et non de faire avancer la science?

Lutte contre l'épidémie croissante d'obésité: de nouvelles études montrent que la méthode Weight Watchers donnent de bons résultats à l'échelle mondiale 

Paradoxalement, Jean-François Bouthillette a fait un reportage pour dénoncer des chercheurs qui ont été financés par Coca-cola pour faire des recherches sur l'obésité. Une situation qui est complètement inoffensive et sans conséquence possible.

En effet, à ce que je sache boire de l'eau sucrée ne constitue pas un danger mortel. On ne pourra jamais, non plus, démontrer scientifiquement que boire de l'eau sucrée rend malade.

Pour moi, Coca-cola ne devrait pas se préoccuper de l'obésité. Il fait cela juste pour se donner une belle image face aux intégristes anti-obésté. Cela constitue de leur part un acte de soumission face à ces militants qui dominent (qu'ils veulent écraser la dissidence) le secteur de la santé publique.

Personne ne pourra empêcher Coca-cola de vendre de l'eau sucrée avec des bulles. Car, il n'y a rien de plus inoffensif que cela. L'industrie alimentaire n'est pas en danger face aux intégristes anti-obésité/malbouffe parce qu'elle répond à un besoin essentiel pour la survie de l'être humain. Elle n'a pas besoin de faire des recherches pour trouver un moyen de faire boire ou manger les gens. Cela se fait naturellement.

Le jugement moral dans ce reportage réside dans le fait qu'on laisse sous-entendre que Coca-cola est une méchante compagnie qui veut du mal à la population. Celle-ci n'aurait pas de morale. Elle est irresponsable de vouloir intoxiquer les gens avec poison mortel que constituerait le sucre.

En d'autres, Jean-François Bouthillette a allégué que la compagnie Coca-cola fait des recherches sur l'obésité pour banaliser le danger mortel d'ingérer de sucre.

Ho là! La psychose paranoïaque contre le sucre. Le fanatisme anti-sucre des journalistes de radio-canada a atteinte un paroxysme ici.

Le militantisme anti-sucre de Jean-François Bouthillette a réduite sa capacité de jugements.

L'industrie alimentaire ne peut pas être en conflit d'intérêt à financer des recherches sur l'obésité parce que sa mission n'est pas médicale. La mission de l'industrie alimentaire est de vendre des aliments et non des médicaments pour la perte de poids ou des méthodes d'amaigrissements.

L'industrie alimentaire n'a aucun intérêt à faire engraisser ou amincir les gens. Elle ne cherche pas, non plus, un moyen pour les faire manger plus.

Les questions éthiques liées au financement de la science, par le privé, se relie à l'argent seulement. Il est impossible que l'industrie alimentaire retire des bénéfices économiques à financer la recherche sur l'obésité.

Cela est tout autre pour l'industrie pharmaceutique qui travaille depuis longtemps à trouver la pilule miracle contre l'obésité. Il est évidant qu'elle veut retirer des bénéfices économiques à financier la recherche sur l'obésité.

L'efficacité du médicament Saxenda contre l'obésité confirmée 

Alli, la pilule dure à avaler

Médicaments anti-obésité :Des effets à long terme encore méconnus

C'est seulement l'industrie pharmaceutique qui soulève des questions d'éthiques liées au financement de la science par le privé concernant la recherche en santé. Cette situation est même décrite dans des livres.

L'Envers de la pilule. Les dessous de l'industrie pharmaceutique.

Conclusion

Jean-François Bouthillette a fait un méchant dérapage avec ce reportage. S'il avait fait un travail de journaliste, honnête, rigoureux et sans parti pris, il aurait donné une vue d'ensemble des recherches sur l'obésité: ceux qui y sont impliqués, les possibles conflits d'intérêt, quels sont les types compagnies qui financent la recherche et leur intérêt de le faire et parler deux positions ou opinions sur l'obésité.

Le 5e édition du congrès de la Chaire internationale sur le risque cardiométabolique (ICCR) fut commandité par les pharmaceutiques « Sanofi » et « Pfizer »

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