Dénonçons les consultations relatives à l'obésité dit esthétique

Index

Les diètes aux protéines: conflits d'intérêt?
Mon interprétation
Le cas du Dr Chose en photos
La « désassurance » une opération délicate
Dr Chose déroge-t-il du code de déontologie?
Je ne suis pas une nounoune
Il sont tous(tes) des abuseurs(ses)
Une situation d'abus de pouvoir
Il faut mettre de la pression pour que ça bouge
Manifestation surprise

Vers les témoignages reçus

LES DIÈTES AUX PROTÉINES: CONFLITS D'INTÉRÊTS?

Texte paru dans la revue Protégez-Vous de juin 1994 en page 30

Avec les diètes aux protéines, il faut être prêt à changer radicalement ses habitudes alimentaires. Les repas peuvent céder toute la place aux protéines; on parle alors de jeûne, et l'apport et de seulement 400 cal/jour! Quand des suppléments protéiques ou nutritifs en sachet (soupe, lait frappé, jello, muffin, etc.) complètent l'alimentation habituelle, la diète fournit de 700 à 800 cal/jour. La perte de poids peut alors varier de 1.5 à 2kg/sem. (de 3,3 à 4.4 lb). Seuls des spécialistes vendent ces produits protéinés. Fini les allées encombrées du supermarché: dorénavant, c'est chez le spécialiste qu'on fait son épicerie!

Machin, estime qu'environ 130 spécialistes québécois s'occupent du traitement de l'obésité. Mais contrairement à ce qu'on pourrait penser, aucune formation spécialisée n'est reconnue dans ce secteur; d'ailleurs, les universités touchent assez peu la nutrition dans la formation des spécialistes .

Des méthodes critiquées

Les régimes aux protéines offerts par les spécialistes créent des remous: en plus de percevoir le profit sur la vente du produit, ceux-ci sont rémunérés par la Régie de l'assurance-maladie du Québec pour les consultations. Récemment, la Fédération des médecins Omnipraticiens du Québec, l'état pourrait économiser 10 millions de dollars en désassurant les consultations relatives à l'obésité dite esthétique. Il est probable que les prescriptions de régimes accaparent la plus grosse part du gâteau.

Marielle Ledoux, docteure en nutrition à l'Université de Montréal et membre du Groupe Fédéral sur le traitement de l'obésité, croit que ces diètes sévères devraient être appliquées selon des critères très précis et réservées à des cas très particuliers tels qu'une obésité importante ou une perte de poids urgente pré-opératoire « Mais dans la réalité, on sait que ces méthodes sont prescrites sur demande à des gens ayant un poids santé, précise-t-elle. La perte de poids rapide qu'elles procurent accentue les effets néfastes des diètes, surtout la perte musculaire, sans oublier les problèmes psychologiques pouvant mener à la dépression. »

De plus, elle reproche à ces traitements de ne pas modifier les comportements alimentaires. Ainsi, la réalimentation risque d'entraîner la reprise du poids perdu.

La Corporation professionnelle des médecins du Québec (CPMQ) a une position partagée sur les diètes aux protéines. D'une part, elle n'en défend pas l'utilisation: elle suggère la modération et rappelle que l'unanimité sur leur supériorité à long terme est loin d'être établie. D'autre part, elle s'oppose ouvertement à la vente de produits diététiques par ses membres, car elle y voit une possibilité de conflit d'intérêts.

Le CPMQ a donc proposé deux modifications au Code de déontologie des médecins. L'une leur interdirait d'être actionnaire d'une entreprise qui fabrique ou qui met en marché des produits diététiques ou des appareils médicaux s'ils les prescrivent. L'autre leur défendrait de vendre des produits, des substances et des appareils médicaux dans l'exercice de leur profession si les patients peuvent se les procurer facilement ailleurs. Or, les diètes aux protéines qu'ils prescrivent se trouvent presque seulement dans leurs cabinets! Au moment de mettre sous presse, l'Office des professions étudiait les deux propositions.

Peut-on avoir confiance?

L'apparence de conflit d'intérêts préoccupe aussi Danielle Bourque, psychologue spécialisée dans le troubles de l'alimentation et auteure du livre À 10 kilos du bonheur. «Selon moi, les spécialistes ont une des techniques les plus draconiennes et en plus elle leur rapportes». soutient-elle.

La psychologue se préoccupe aussi des taux de mortalité plus élevés chez les obèses; viennent-ils du fait qu'ils ont suivi plus de régimes sévères que les autres? Selon elle, certaines études récentes sembleraient indiquer cette piste. «Dans certains cas, idéalement, il faudrait que la personne maigrisse, consent-elle. Mais moins, qu'on ne cause pas de tort.»

Machin convient que les diètes à épargne protéique ne sont pas une panacée. Mais pour lui, contrer l'obésité, même s'il faut recourir à des diètes sévères, c'est faire de la prévention: «Un surplus de 20 lb ou plus chez les femmes double le risque de problèmes cardio-vasculaires.» Il juge aussi important le suivi psychologique dans le succès à long terme. Et le yo-yo? Il met en doute les risques physiques qui lui sont associés: «Les études à la base de ces craintes ont depuis été contestées par d'autres recherches et organismes.»

L'? n'a pas émis de normes pour guider ses membres dans la prescription de régimes aux protéines, mais le Machin croit que le patient devrait avoir un surplus d'au moins 40 lb et avoir essayé sans succès d'autres méthodes avant d'entreprendre un jeûne aux protéines.

MON INTERPRÉTATION

Cet article a été rédigé à partir de 2 visions opposées, soit celle de Danielle Bourque et du Machin.

Dans le contexte actuel des finances de l'état où l'objectif est l'atteinte du déficit 0, avec le virage ambulatoire et les coupures budgétaires il est inacceptable d'avoir une association de spécialistes qui se déclarent faussement être des spécialistes de la patante (la spécialité n'existe pas).

Ceux-ci profitent indûment du contexte culturel de l'obsession de la minceur pour abuser du système de l'assurance maladie et se remplir les poches.

Un abus qui coûte 10 millions par année à la société. Dernièrement le gouvernement a injecté 17 millions pour résoudre l'engorgement des urgences. Donc les médecins qui attirent les femmes dans leur bureau de consultation juste pour une question esthétique est une perte d'énergie et d'argent qui prive les gens qui ont un besoin réel de soins médicaux.

Le milieu de l'amaigrissement est tellement corrompu et rempli de fraudeur que la société n'a pas à subvention en plus des médecins qui s'amusent à culpabiliser les femmes sur leur apparence physique pour les avoir comme clientes. Du fait que ce marché est très payant, il faut demeurer vigilant et critique face à tous ceux qui proposent leur service pour faire maigrir les femmes. Font-ils cela par pur altruisme ou pour l'appât du gain ?

Pour moi, le gouvernement en acceptant l'existence de spécialistes, il devient complice d'une fraude qui faut absolument dénoncer.

Le cas du Dr Chose en photos

Exemples récents

Pourquoi le Collège des Médecins fait preuve de laxisme dans son cas ?

La « désassurance » une opération délicate

Texte tiré de la revue "Le Médecin du Québec" février 1994, en page 3

Dans ce qui fut son dernier budget, M. Gérard D. Lévesque avait prévu 20 millions d'économies pour les services rendus par les médecins omnipraticiens et 30 millions, par les médecins spécialistes. Dans le cas de omnipraticiens, un comité mixte a été mis sur pied, avec des représentants du Ministère et de la F.M.O.Q., afin d'établir une liste de services qui pourraient être désassurés sans nuire au Régime général d'assurance-maladie. Cette liste a fait l'objet d'une étude lors des réunions du Bureau à la mi-janvier.

On se rappellera que lors de la commission parlementaire autour du document « Un financement équitable à la mesure de nos moyens » (1991), la F.M.O.Q. s'était engagée à répondre favorablement à une demande de consultation concernant la révision de ce que le ministre Marc-Yvan Côté appelait alors « le panier de services ».

Au cours de la séance de négociations du 27 janvier, le Dr Clément Richer, président de la F.M.O.Q., a donné l'aval de la F.M.O.Q. au rapport du comité mixte.

Les parties se sont entendues sur un certain nombre de services : services à des fins esthétiques, traitement de l'obésité dit esthétique, examens d'emploi (agents et cadets des corps de police, conducteurs professionnels, personnel d'un établissement, etc.), médecine sportive, certains examens de laboratoire en cabinet privé, la plupart des traitements psychiatriques en cabinet privé (déjà désassurés chez les médecins spécialistes), quelques services de planification familiale (la reperméabilisation du canal déférent ou trompes). Il n'existe qu'un seul sujet sur lequel la F.M.O.Q. a demandé plus de réflexion : les services aux voyageurs, car il s'agit d'une activité de médecine préventive. Tous ces services devraient être assumés par les ministères concernés, par le patient lui-même ou par l'organisme qui exige l'examen.

L'ensemble de la liste soumis à la ministre de la Santé et des Services sociaux, Mme Lucienne Robillard, représente quelque 20 millions de dollars, ce qui répond à l'exigence du ministre des finances.

Après étude, s'il doit y avoir « désassurance », la ministre fera une recommandation au cabinet des ministres, lequel décidera s'il doit émettre ou non un décret pour désassurer certains services.

Récemment, le Dr Richer a déclaré que l'on touchait ainsi à la limite des services qui peuvent être désassurés sans compromettre les buts du Régime d'assurance-maladie. Si l'on veut aller plus loin, il faudra regarder du côté du fonctionnement du système.

Un commentaire

Les 10 millions que représentent les consultations pour le traitement de l'obésité dite esthétique représentait la moitié du montant que le ministre des finances voulait économiser soit 20 millions.

Chose déroge-t-il du code de déontologie ?

Le code de déontologie stipule dans le chapitre II: Actes dérogatoires à l'honneur et à la dignité de la profession:

Section II Devoirs et obligations envers le public

À l'article 2.02.04 :
Le médecin, exposant des opinions médicales par la voie de quelque médium d'information que ce soit s'adressant au public, doit:

d) éviter toute publicité intempestive en faveur d'un médicament, d'un produit ou d'une méthode de diagnostic ou traitement.

En faisant la promotion du jeûne déroge-t-il du code de déontologie ?
Écrivez-moi votre opinion sur ça

À l'article 2.02.06 :
Le médecin ne peut faire ou permettre que soit faite, en son nom, ni à son sujet, ni pour son bénéfice, par quelque moyen que ce soit, de la publicité intempestive, fausse, trompeuse ou susceptible d'induire en erreur.

En titrant sa publicité "Attention voici le printemps" et en parlant de maigrir pour être plus belle n'est-ce pas une publicité trompeuse ?

Car un médecin n'est pas là pour juger de la beauté de la femme. Mais bien si elle souffre d'une maladie ou pas, et à ce que je sache, le sentiment négatif que peut avoir une femme sur l'aspect esthétique de son corps ce n'est pas une maladie. Les médecins ont été formés pour traiter les bobos et les maladies pas les crises existentielles des femmes.
Écrivez-moi votre opinion sur ça

Section III Devoirs et obligations envers le patient

Sous-section 2

À l'article 2.03.25 :
Le médecin ne doit pas diminuer la résistance physique ou mentale d'un patient sauf si cette diminution est nécessaire ou utile pour des motifs thérapeutiques ou prophylactiques.

Est-il nécessaire d'affaiblir une femme en lui donnant une diète à  400 calories/jour pour une question esthétique ?
Écrivez-moi votre opinion sur ça

Sous-section 6

À l'article 2.03.58 :
Le médecin ne doit faire aucune sollicitation de clientèle.

En titrant sa publicité "Attention voici le printemps" et en parlant de maigrir pour être plus belle n'est-ce pas une publicité qui a pour objet de solliciter une clientèle ?
Écrivez-moi votre opinion sur ça

À l'article 2.03.60 :
Le médecin doit s'abstenir de faire le commerce des médicaments.

Les médecins font-il du commerce d'après vous après consultation de leur site Web ?

Écrivez-moi votre opinion sur ça

Pour envoyer une plainte:
Le Syndic du Collège des Médecins du Québec
2170, boul. René Lévesque Ouest
Montréal Qc
H3H 2T8
Tél.: (514) 933-4441 ou le 1-888-633-3246 - Fax: (514)-933-3112

JE NE SUIS PAS UNE NOUNOUNE

Allons-y ! Dénonçons

Ne restez pas muette et soumise. Si vous ne vous levez pas debout pour dénoncer cet abus, il demeura. En restant muette, vous avouez votre faiblesse et afficher votre soumission. On mise sur votre sentiment de honte en rapport avec l'apparence de votre corps face à la société pour vous faire taire.

Si le Collège de Médecins ne reçoit pas de plainte, il n'agira pas. C'est pas parce que la rondeur féminine est mal vu dans la société que cela justifie leur comportement.

Le fait de ne pas dénoncer et comment cela peut vous affecter personnellement ?

Par l'effet que j'appelle l'assimilation:

Une femme qui consulte le Chose est à l'image de toutes les autres femmes du Québec. Celle-ci n'a pas utilisé son intelligence et son sens critique pour prendre la décision de le consulter. C'est son sentiment de honte et son émotivité qui l'a poussé à prendre cette décision. C'est la honte qui rend la femme nounounne. Si vous dénoncez pas cet abus, c'est qu'implicitement vous trouvez cela correct et que vous êtes aussi nounounne et aveugle qu'elle.

Pour abuser des femmes ainsi, ces médecins ont en premier une opinion très négative des femmes. Dans le fond d'eux, ils rirent des femmes et les prennent pour des niaiseuses. Par ailleurs, on n'abuse pas d'une personne que l'on respecte.

Parce qu'aucune femme, à venir jusqu'à date, est venu dénoncé publiquement cet abus, même si l'obsession de la minceur ne vous affecte pas et que vous avez un doctorat à l'université. Vous êtes assimilée par le ordre professionnel et par la société à la nounounne qui va consulter ce type de spécialiste. Le genre de femme qui a peur de son ombre, à qui on peut lui faire accroire n'importe quoi et qui va faire tout ce que l'on va y dire de faire sans se poser des questions.

Si vous vous levez pour dénoncer, vous ferez une action d'affirmation pour vous distinguer des nounounnes. Il y aura enfin dans la société deux types de femmes, soit celles que l'on considère nounounnes de part leur soumission et celles intelligentes qui exigent le respect de ce qu'elles sont comme être humain.

Les intelligentes serviront d'exemples pour les femmes les plus faibles dans la société. Cette exemple de force mettra un doute dans l'esprit de la femme faible qui est sur le point de prendre la décision de s'engager dans une méthode pour perdre du poids.

Voulez-vous continuer d'être considérer comme un nounounne oui ou non ?

Si non, alors vous allez m'aider à faire des pressions pour que le ministre Jean Rochon se décide de désassurer les consultations relatives à l'obésité dite esthétique comme le voulait la Fédération des médecins Omnipraticiens du Québec.

1- En m'écrivant un témoignage de votre expérience d'avoir été consulté un des ces médecins pour perdre du poids ou d'une de vos connaissances qui y aurait été.

Vers les témoignages reçus

2- En écrivant à Mme Chantal Ouellet l'attaché politique du ministre de la santé Jean Rochon pour exprimer votre frustration au fait que ce dossier ne soit pas encore régler au 1075 chemin Ste-Foy 15e étage Québec G1S 2M1 Tél.:418-643-3160 ou par courrier électronique en spécifiant le nom à qui s'adresse le message soit à Mme Chantal Ouellet attaché politique du ministre de la santé.

Ils sont tous(tes) des abuseurs(ses)

Par le même phénomène d'assimilation, si aucun médecin se lève debout pour dénoncer les activités commerciales du Chose et cie, l'ensemble des spécialistes cautionnent son existence. Si un spécialiste reste muet face à l'abus d'un de ces collègues, il devient automatiquement complice et aussi coupable que lui. Nous n'avons donc pas le choix de considérer tous les spécialistes sans exception comme d'abuseurs(ses).

La prochaine fois que vous irez consulter un spécialiste, ayez dans la tête que c'est un(e) abuseur(se) comme tous les autres. Parlez-lui du cas de Chose, en lui posant la question suivante: "pourquoi vous encourager les activités commerciales de Chose ?

Pourquoi ce laisser-faire ? Pourquoi la vie et le bien-être d'une femme ont si peu d'importance aux yeux des spécialistes? Pourquoi les spécialistes se servent des femmes dans le seul objectif de faire de l'argent avec elles ?

On ne devient pas un spécialiste pour faire la passe d'argent. La spécialité, c'est une vocation. Un spécialiste a une responsabilité sociale. Le salaire ne correspond pas à l'importance de sa responsabilité. Les spécialistes ne sont pas millionnaires. Tandis que les athlètes professionnels le sont eux sans avoir de responsabilité sociale. Donc, si un spécialiste a comme objectif de devenir riche, la spécialité ce n'est pas pour lui. Il devrait changer de branche et s'en aller dans le monde des affaires et s'ouvrir un centre "Weight Watchers".

Une situation d'abus de pouvoir

On utilise le pouvoir de la profession qui accorde automatiquement pour se placer en position d'autorité en ce qui concerne l'obésité. C'est eux qui ont la connaissance et leur opinion est indiscutable. C'est eu seul qui possèdent la vérité. Leur toute-puissance leur donne la liberté de faire n'importe et quoi. Ils sont là pour l'argent et non pour la beauté de la profession. Ils exagèrent les risques pour la santé, ils ont un discours culpabilisateur, ils disent que pour être en santé la femme ce doit-être mince absolument, ils contactent les médias pour les insister à parler des dangers de l'obésité, etc., pour se bâtir une clientèle fidèle et nombreuse.

Mais le plus grave dans cette histoire, comme ils ne sont pas critiqués publiquement, ils deviennent l'unique autorité à laquelle les gens se réfèrent. Leur opinion a un poids énorme qui fait faire douter les femmes sur leur normalité, leur met de la pression et entretien l'obsession de la minceur. Ils contribuent à l'apparition des cas de désordres alimentaires. Ceux-ci ont des conséquences graves sur la santé des femmes.

L'obésité au Québec, n'est qu'une question de pouvoir et non une question de santé. C'est à qui qui contrôlera le plus de femmes entre les "Weight Watchers", "Mince à vie", "Les centres Kilocontrôle", Les centres de notre cher Montignac ou ... Étant cautionnée par une profession gérée par le gouvernement, il y a un avantage déloyal face à ses concurrents.

Pourquoi la société tolère cet abus de pouvoir, c'est tu parce que c'est honteux d'être une femme ? Je répondrai que oui, il y a un silence entretenu par un tabou fort, celui de la rondeur féminine. Quand une femme se préoccupe de son poids, elle ne pense pas à autre chose, c'est une manière de la faire taire pour lui passer des sapins. C'est pour cela, qu'il vous faut comme femme, de vous lever pour dénoncer cette situation. Faites-le, aidez-moi à faire bouger le ministre de la santé.

En désassurant les consultations relatives à l'obésité dite esthétique, celae qui sera favorable à la démocratie. Ainsi ceux comme moi qui luttent contre l'industrie de la minceur auront plus d'impact au près de la population. Il y a aura un doute dans l'opinion publique. Cela forcera les femmes à s'arrêter pour réfléchir afin de faire un choix plus éclairé au sujet de leur santé.

Il faut mettre de la pression pour que ça bouge

Cette dénonciation tombe bien dans la situation où les spécialistes sont entrain de négocier avec le gouvernement une augmentation de budget. Ils ont déjà obtenu une entente d'un an sur un budget concernant les frais de fonctionnement et le plus important pour ce qui nous concerne une augmentation du cota de patient par jour qui leur était imposé. Ce qui signifie que ces spécialistes pourront faire plus d'argent encore en pouvant rencontrer plus de nounounnes par jour.

Voici un texte pour mieux comprendre pourquoi ces spécialistes:
Losing Weight -- An Ill-Fated New Year's Resolution

Depuis le 6 mai dernier j'ai fait des démarches au niveau politique et médiatique qui non pas donner grand chose parce que je suis seul et un homme par surcroît. Ils ne feront rien si la population ne se plaint pas même si l'abus est évident. Vous devez m'aider à mettre de la pression de trois manières:

1- Contactez votre député, pour lui demander que les consultations relatives à l'obésité dite esthétique soient désassurées.

2- Envoyer une lettre, au ministre de la santé pour lui, demander que les consultations relative à l'obésité dit esthétique soient désassurées. À l'adresse suivante:

Mme Chantal Ouellet
Attaché politique du Ministre de la Santé Jean Rochon
1075 chemin Ste-Foy 15e étage Québec G1S 2M1

3- Découpez à chaque semaine les publicités dans le Journal de Montréal le mercredi et de Québec le mardi dans la section mode à l'ordre professionnel en leur posant la question: pourquoi déroge-t-il pas du code de déontologie ? Et signalez-leur le fait que l'obésité ou l'embonpoint n'est pas une maladie, donc ça ne ce traite pas. 

Et écrire que les spécialistes n'ont pas à solliciter les femmes, pour qu'elles aillent les consulter, étant donné que l'apparence physique n'est pas une maladie. Envoyez-leur une lettre par semaine durant 2 à 3 mois à l'adresse suivante:

Marguerite Dupré, MD, FRCPC Syndic adjointe Le Syndic de l'ordre professionnel du Québec
2170, boul. René Lévesque Ouest
Montréal Qc
H3H 2T8

Manifestation surprise

J'ai fait une manifestation surprise en face de l'édifice où est le bureau du ministre de la Santé Jean Rochon le 26 août 1998. J'ai envoyé ce message aux médias:

Le ministre de la santé et médecin Jean Rochon a débloqué 100,000 dollars des fonds publics pour acheter de Chose, qu'il offrira gratuitement aux femmes qui se trouvent laides de 12h00 à 17h00 le 26 août prochain à l'extérieure du 1075 chemin Ste-Foy Québec.

Pour de plus amples renseignements contactez:
Mme Chantal Ouellet
Attaché politique du Ministre de la Santé Jean Rochon
Au tél.:418-643-3160
1075 chemin Ste-Foy 15e étage Québec G1S 2M1

À suivre

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