LA RONDEUR DANS L'ACTUALITÉ

Les titres de la rondeur dans l'actualité classés chronologiquement

La revue Capital Santé du mois de novembre 1999 page 40 : 
Beauté - À l'attaque des bourrelets indésirables 

Sujet: Mais pour qui, ils prennent les femmes, voulez-vous bien me le dire ?

On peut lire :

Des hanches au mouvement souple, un cou de cygne, un ventre ferme, des bras tout en rondeur... On rêve toutes d'avoir une silhoutte harmonieuse. Et on est plusieurs à entretir un désir secret : éliminer les rondeurs superflues qui sapent le moral à chaque oeillade au miroir. Pour y arriver, pas de miracle à l'horizon. Mais des techniques à explorer.

L'électrothérapie : En résumé, l'électrothérapie recourt à des appareils, pour stimuler des muscles ciblés.

Les enveloppements : Les enveloppements utilisent de la chaleur pour faire pénétrer un ingrédient actif et activer la circulation.

L'endermologie : ...réside en une série de massages mécaniques qui stimulent les circulations sanguine et lymphatique...

Le drainage lymphatique : Mais ce massage manuel s'avère essentiel dans un traitement anti-cellulite et minceur.

La phytobiodermie et la chromathérapie : La phytobiodermie s'inspire de la médecine chinoise, alors que la chromathérapie travaille avec la lumière et les couleurs. Les deux sont indissociables.

En phytobiodermie, le choix des techniques et des produits est établi suivant la personnalité énergétique. ...se base sur l'année de naissance, la couleur de yeux, etc.

La chromathérapie, c'est l'utilisation d'un appareil qui diffuse des points de couleur sur les points d'acupuncture... - le vert favorise la circulation de l'énergie dans le corps, etc.

La liposuccion : La liposuccion est la solution de pointe pour dire véritablement adieu aux amas de graisses et pour resculpter d'une manière notable le corps -

Cette méthode, pratiquée habituellement sous anesthésie locale, consiste à introduire une canule sous la peau dans des amas graisseux localisés. La canule se fraie donc un chemin dans la graisse qui est alors aspirée par succion ou à l'aide d'une seringue. Elle sera insérée et retirée plusieurs fois pour créer une série de tunnels verticaux et horizontaux qui permettront de retirer la graisse uniformément. Selon le Dr Pierre Courschesne, chirurgien esthétique, les résultats sont d'autant plus excellents que les amas graisseux ne sont pas trop volumineux et que la patiente ne reprend pas de poids appréciable par la suite.

Mais il ne faut pas confondre chirurgien et magicien. On obtient souvent de bons résultats, mais jamais de miracle. De plus, la réussite dépend grandement de la dextérité du chirurgien. Car si des amas de graisse demeurent en place entre les tunnels, la région traitée sera parsemée de vagues ou d'aspérités !

En résumé, tous les espoirs sont permis pour qui veut mincir localement. Seul leitmotiv : constance, patience et réalisme.

En page 58: Nutrition - Soumise ou rebelle ? Expansive ou réservée ?

Les régimes ça marche pas - la plupart des personnes flanchent avant d'avoir atteint leur but. Et celles qui y arrivent ne tardent pas à reprendre le poids perdu. Il n'existe pas de régime miracle efficace pour tout le monde. Mais si on tenait compte du type de personne qu'on est, de son tempérament et de ses goûts ? Quoi de plus personnel, en effet, que le rapport à la nourriture ? Nous nous revèlons dans notre assiette !

Un régime adapté à sa personnalité

En page 28: Société - 8 ans déjà au régime

La dictature de la minceur ne s'exerce pas seulement sur les adultes. Sur les enfants aussi. Les régimes ne leur font pas peur, loin de là ! Ils s'y adonnent de plus en plus tôt, même s'ils ont un poids tout à fait normal. Coup d'oeil sur cet inquiétant phénomène.

Il y a une vingtaine d'année, 80% des Américaines suivaient leur premier régime amaigrissant à l'âge de 14 ans. En 1987, une étude californienne révélait que 80% des fillettes de 9 ans en avaient déjà suivi au moins un !

Les statistiques n'ont guère changé. On peut même croire que la situation s'est détériorée. Car, il n'est pas rare de voir des enfants - majoritairement des filles - de 7 et 8 ans surveiller leur alimentation.

Déjà au primaire, les filles se transmettent des trucs pour maigrir, confirme Louise Mercure, psychologue spécialisée en troubles alimentaires. Bref, à l'instar de leurs aînées, les fillettes sont devenues les "Food Victims" d'une société obsédée par le culte de la minceur.

Pourquoi cette obsession ? - Le cinéma, la publicité, les magazines nous bombardent d'images de vedettes décharnées que les adolescentes prennent pour modèles. Elles déduisent de ces images que succès égale minceur, soutient Josiane Gagnon, diététiste et intervenante à l'école secondaire Le Prélude de Mascouche. Dans un tel contexte, le miroir ne peut que leur renvoyer une image peu flatteuse d'elles-mêmes : elles sont grosses, laides, difformes. Et elles le croient !

Selon Dominique Meilleur, psychologue à la clinique de l'adolescence de l'hôpital, il y a plus encore. L'attitude des parents joue un rôle capital dans le désir de maigrir des jeunes, précise-t-elle. Les mamans obsédées par leur apparence transmettent clairement le message du corps objet culte. Les filles qui entendent, ne serait-ce qu'une ou deux fois par semaine, leur mère dire : "Je suis trop grosse"... "C'est terrible, je suis trop serrée dans mes vêtements"... "Il faut que je me mette au régime", finissent par adopter ce modèle.

Conseils aux parents - Entretenir d'abord une relation positive avec son propre corps et avec les aliments. L'obsession de la minceur chez les jeunes filles provient souvent de l'insatisfaction de la mère quant à son apparence.

Des ressources : Collectif action alternative en obésité (CAAO) 514-270-3779

Mon commentaire

Premièrement, que fait le CAAO encore dans ce torchon. Elles n'ont pas encore compris que les gens responsables de cette revue, n'ont pas comme objectif de donner des informations justes et honnêtes, mais de la rentabiliser au maximum.

Pourquoi, ils ont décidé de publié un texte anti-diète suggérer par le CAAO en sachant qu'il y aurait deux textes qui encouragent l'obsession de la minceur ? Comme c'est une contradiction, ce fut juste pour plaire aux membres du CAAO.

Cette revue est destinée aux femmes et lue par une majorité de femmes. Ils ont un article sur l'amaigrissement dans chacun de leurs numéros, parce que c'est payant et vendeur ce sujet. Leur texte : "À l'attaque des bourrelets indésirables", c'est le summum de l'idiotie. Utiliser, l'expression "Éliminer les rondeurs", c'est encouragé les femmes à hair leur corps. Si d'après le texte "8 ans déjà au régime" les mères qui achètent cette revue vont nocivement influencer leur fille à entreprendre une diète.

L'expression "Éliminer les rondeurs" fut utilisée dans leur numéro du mois de septembre passé.

La partie sur la liposuccion, confirme ce que je disais sur le fais que les femmes ne doivent pas reprendre du poids afin de ne pas se retrouver avec une chaire bossellée.

Le CAAO au lieu d'essayer des influencer, elles devraient les dénoncer publiquement et dire aux femmes d'arrêter de lire cette revue. Les discrédités. Parce de toute façon, ils n'opteront jamais pour la position anti-diète parce qu'avec celle-ci, il n'y pas d'argent à faire.


Le Journal de Montréal du 27 octobre 1999 page 6 : 
Montignac se lance dans la restauration 

Sujet: Puis moi, je n'ai plus d'argent pour m'acheter de la margarine.

On peut lire :

Après les pizzas, les confitures, les plats congelés et les chocolats, voilà que les restaurants Montignac auront pignon sur rue à Montréal et à Québec.

...Joël-Ange Sidbon, l'associé qui a lancé l'entreprise Montignac dans 25 pays.

Les affaires Montignac vont très bien. M. Sidbon, réticent à parler de ses revenus, a dit que les ventes de livres, de concessions et de produits Montignac ont généré des revenus de 100 millions de dollars jusqu'à maintenant.

Le pain Montignac est fabriqué par Première Moisson et les pizzas par Multido, à Saint-Georges de Beauce. À chaque mois, au Québec, nous vendons en moyenne 75 000 produits différents distribués daans les chaînes d'alimentation Provigo, Métro, IGA..., ajoute M. Sidbon.

J'ai été attiré par sa méthode d'amaigrissement et, en 1986, j'ai investi un million et demi de dollars dans l'aventure en proposant à Michel de développer le concept. Nous sommes associés à part égale dans la compagnie Nutrimont société anonyme...

Au Québec, dix centres d'amaigrissement ont vu le jour.

Au États-Unis, il y a six mois, les deux hommes ont percé le milieu de l'édition, avec la traduction de «Je mange donc je maigris» vendu, selon M. Sidbon, 35 000 exemplaires par semaines.

Au Québec, 600 000 livres Montignac ont été vendus et en France, six millions.

Mon commentaire

Là je suis profondément humilié, en me comparant à Montignac, je ne sais pas ce qui se passe dans votre tête quand vous refusez de m'aider en m'achetant un T-Shirt. Je poursuis un but humanitaire. J'actualise l'amour que j'ai pour les femmes. J'ai des intentions louables. Et, qu'est-ce que je récolte de votre part, une indifférence totale envers moi.

Je suis dans la misère totale, cela vous ne semble pas vous déranger. Vous n'avez pas de coeur. Je ne vous demande même pas la charité, je vous demande un petit 24.00$ en échange d'un T-Shirt, une pièce de collection qui vaut amplement son prix. Cette pièce de vêtement vous aidera en plus à renforcer l'estime de vous-même.

Moi en tout cas, j'ai besoin d'argent pour me nourrir là, maintenant. Ça presse, vous n'avez pas 6 mois de réflexion pour finalement décider m'en acheter un. Je vais petté au fraitte, cela n'a pas de bon sans. Tous mes T-Shirts devraient être vendus pour le premier novembre qui vient.

Vous voulez que je meurs ou quoi ? Faites quelques choses. Écrivez-moi au moins pour vous informez où je suis rendu dans ma descente aux enfers.

Mon numéro d'ICQ est le : 53257352

Au désespoir J'ai besoin d'une aide alimentaire

 


La revue Le Lundi du 30 octobre 1999 page 16 : 
À la une - Pour la première fois - Le fameux programme d'amaigrissement de Monica Lewinsky 

Sujet: Le gros jugement moral: c'est de sa faute si elle est ronde

On peut lire :

Les problèmes de poids de Monica Lewinsky sont indissociablement liées à ses problèmes personnels.

Monica pourra certainement reprendre tôt ou tard le contrôle de sa vie. Mais il y aura un prix à payer pour tout ce qu'elle souhaitera entreprendre.

Les premiers problèmes de poids de Monica remontent à sa 14e année, alors que ses parents divorcent.

Hier comme aujourd'hui, dans les moments de malheur, de tristesse, et d'anxiété, Monica s'empiffre. Elle mange comme d'autres boivent. Pour noyer son chagrin. Jusqu'à épuisement.

...liaison avec le président Clinton... Pour lui, elle a maigri et s'est fait belle, on dit que, sous l'emprise du président, elle avait retrouvé sa taille - une taille potelée certes mais une taille très sexy qui donnait un joli relief à ses rondeurs.

...elle décide de maigrir coûte que coûte. On revoit encore les photos de Monica en costume de coureuse et le visage ruisselant de sueur, joggant dans les parcs de Beverly Hills aux petites heures du matin afin qu'on ne se moque pas de ses cuisses énormes et de son corps de lutteuse. Au bout d'un mois, elle est épuisé par ce régime qui exige une discipline de fer. Au cours de l'été, elle regagne ce qu'elle a perdu et son poids augmente même.

Mon commentaire

C'est un jugement moral de dire que toutes les femmes rondes le sont devenues par leur faute. Selon cette logique, si aucune femme n'aurait eu des problèmes psychologiques, aucune femme n'aurait mangé ses émotions ce qui aurait donné que toutes les femmes ressembleraient à Shania Twain. Ce qui est complétement absurde. La rondeur féminine et la diversité morphologique est une réalité incontournable. La nature est ainsi faite. Nous n'avons aucun pouvoir sur cela.

Comme aucune personne peut se sentir coupable d'être née avec les yeux bleus, aucune femme devrait aussi se sentir coupable d'être née ronde.

Il est sain de manger et d'avoir de l'appétit, de manger par plaisir, de manger pour se réconforter et d'être une femme ronde. Par contre, vouloir trouver quelque chose de pathologique dans ce la nature a voulu que nous soyons physiquement, constitue un trouble psychiatrique. Cela revient à nier sa propre existence.

C'est l'argument à la base de l'idée absurde des femmes qui mangent leurs émotions.

Pauvre Monica, elle va détruire sa santé pour améliorer son image sociale. De toute façon, c'est perdu d'avance car l'image de la femme ronde dans la société se compare à un déchet. Elle est marquée pour le reste des ses jours.

Les femmes rondes doivent s'affirmer pour se faire respect.

 


Le journal de Montréal 25 November 1999 page 18 : Femme - 
Édith trop grosse ? - Mon oeil ! 

Sujet: Un fait vécu à l'image de l'industrie de la minceur

On peut lire :

Édith Delsemme, 18 ans, 5 pieds 4 pouces, 128 livres, est une belle jeune fille en santé avec un corps bien proportionné, sans l'ombre d'un bourrelet. Pourtant, un moniteur de conditionnement physique lui a dit qu'elle devrait perdre 5 pouces de cuisses, 4 pouces et demi aux hanches et 5 pouces et demi à l'abdomen !

"Je sortais de mon cours de danse quand un moniteur du centre m'a abordé pour m'offrir une évaluation de mon physique", relate la jeune fille.

"J'ai accepté, il a pris mes mesures, les a inscrites sur une feuille d'évaluation et a noté, les pouces à perdre.

"Puis, il m'a expliqué que je pourrais perdre tous ces pouces en trop pour 350$, grâce à un programme d'entraînement et des enveloppements avec de la boue volcanique.

"J'étais estomaquée ! Je sais bien que j'ai quelques livres à perdre (quelle jeune fille ne pense pas comme ça) mais, de là à perdre 5 pouces de cuisse, je trouve que c'est exagéré."

Exagéré ? Maman Delsemme, elle, a trouvé cela carrément scandaleux.

"Ce n'est pas étonnant qu'il y ait tant de jeunes filles anorexiques si c'est comme ça qu'on leur parle au gym ", s'indigne-t-elle.

Une charte de beauté

Au centre de conditionnement physique Action Sprint de Longueuil, là où a eu lieu l'étonnante évaluation, Louis, le moniteur en question, déclare avoir simplement fait son travail, en se basant sur la charte des mensurations idéales.

"Tous les moniteurs et tous les gymnases font leurs évaluations à partir de cette charte et tout le monde sait que c'est un objectif idéal qui, finalement, est rarement atteignable", plaide-t-il.

"Selon cette charte, 90% des femmes au Québec ont du poids à perdre."

"Pommes pourrites"

Par contre, le patron se l'établissement, Jean-Pierre Weithoss, affirme, de son côté, n'avoir jamais entendu parler de cette charte des mensurations idéales.

"Il ne faut pas juger mon gymnase sur les propos d'un employé qui dit n'importe quoi, sur une pomme pourrite", insiste-il.

"Cela ne reflète aucunement la philosophie de mon centre.

Mon commentaire

L'industrie de la minceur, tous ceux qui veulent vous faire maigrir, sont aussi malhonnêtes que ce propriétaire de centre de conditionnement physique.

La charte de beauté des mensurations idéales n'existe pas seulement dans ce type d'établissement. Elle est soi officiellement écrit sur papier ou simplement définit verbalement entre patron et employés. Elle existe à travers le modèle de beauté que la culture diffuse avec les comédiennes et les chanteuses. Elles représentent l'idéal de beauté que toutes les femmes doivent atteindre en faisant des efforts pour.

L'obsession de la minceur, c'est payant. C'est ce que je vous disais, il n'y a que des requins dans le domaine de l'amaigrissement. Ils sont tous malhonnêtes sans exception. Pour eux, plus l'idéal de beauté se retrouve être mince, plus il va y avoir de femmes qui se sentiront grosses et voudront dépenser de l'argent pour maigrir. L'idéal pour eux, c'est que 100% des femmes sentent qu'elles auraient à perdre du poids.

La société est aussi agressif en affaire que ce Jean-Pierre Weisthoss. La société traite aussi sauvagement et irrespectueusement la femme que lui. Les femmes ne représentent que du bétail sur lequel on peut faire de l'argent avec. La seule valeur qu'une femme possède, c'est l'argent qu'elle a à dépenser. De là tout les moyens sont bons pour leur soutirer de l'argent, on se «christ» leur bien-être réel.

Le plus bel exemple, c'est le refus de l'ordre professionnel de modifier leur code de déontologie.. Ils ont eux aussi une charte de beauté dans leur tête. Le Collège ne fait rien, même si c'est évidente. Pour eux, la seule chose qui compte, c'est de répondre à un besoin des femmes. Ils ne se posent pas la question si ce besoin est adéquat ou pas.

En effet, le besoin de maigrir ne correspond pas à un besoin réel ou nécessaire. C'est un besoin artificiel, c'est le besoin de se conformer à l'exigence d'être mince pour être bien vue socialement. Le rôle du spécialiste, c'est de s'occuper de la santé des gens, pas de jouer le rôle d'un chien garde d'une norme sociale.

Il faudrait que comme la mère de cette jeune femme, les femmes se plaignent de ces abuseurs. Il faut que le silence, entourant l'abus que subissent les femmes de la part d'un spécialiste, soit brisé. Il faut, si vous êtes une de ces victimes, d'écrire une plainte officielle à l'ordre professionnel envers le spécialiste en question. Pour les rejoindre 1-888-633-3246

 


Le journal National Examiner du 2 November 1999 page 12 : 
At last ! talk host discover why dieting never work for her - Oprah : I`m a carb addict ! 

Sujet: C'est une diversion ou elle est vraiment niaiseuse

On peut lire :

At last - Weight warrior Oprah Winfrey has found the cure to her lifelong battle with obesity - and she's sharing the secret with millions of diet dropuots accross America.

I'm a carbohydrate addict ! The 200-pound talk show queen declared in a moment of truth that has put her on a new path to permanent weight loss.

Oprah, along with hundreds in her TV audicence, flunked a test devised by Dr.s Richard and Rachael Heller, authors of a series of books that explain how carbohydrates can be as powerful an addiction as drugs or alcohol.

...like patatoes, pasta and bread. Those are foods that serve their insulin soaring - it`s what the Hellers call the "hunger hormone" - and that sends a message to brain : Feed me.

"Many carbohydraye addicts don`t eat for the pleasure, they eat for the relief of the displeasure," the Hellers explain.

The Heller"s plan lets you eat anathing you want, as long as it's eaten at the right time.

Mon commentaire

Récemment, elle nous disait qu'elle n'était plus capable de souffrir pour maintenir son poids. Elle avait abandonné le combat contre son poids. On lui mettait de la pression pour qu'elle passe au bistouri pour se faire brocher l'estomac. Elle hésite et avec raison de subir cette mutilation physique inutile.

Dans le but sûrement de faire taire ceux qui lui mettent de la pression pour qu'elle se fasse brocher l'estomac, elle a publiquement choisi de démontrer qu'elle désire perdre le poids repris. Elle a choisi une méthode d'amaigrissement cucu qui ressemble à celle de Montignac juste pour sauver les apparences.

Si ne n'est pas le cas, si elle se croit "addict" des hydrates de carbone et croit à la méthode de ces deux charlatans fonctionne vraiment, elle niaiseuse pas à peu près.

Pour Montignac et Heller, manger du pain, des pommes de terre, des pâtisseries fait augmenter la concentration d'insuline dans le sang. L'insuline est la cause de la prise de poids, mais pas pour la même raison. L'insuline fait augmenter la quantité de gras emmagasiné dans la cellule adipeuse et pour Heller l'insuline provoque la sensation de la faim et nous fait manger plus.

Pour en fait de compte arriver au même résultat tous les deux, soit d'amener les personnes à manger moins d'hydrates de carbone et plus de protéines. La perte de poids est tout simplement du à ce que les personnes ingèrent moins de calories.

Tous les deux font la promotion de leur méthode comme étant une révolution, l'unique vrai méthode. Le magique et le fantastique attirent les gens. Surtout au moment où, ils ont tout essayé pour remédier à leur "problème". Ce qui arrive dans les cas de cancer, les gens se voyant condamner par leur médecin à mourir dans un proche avenir, ils tentent des méthodes magiques vendues part de charlatans.

Heller est dans les patates, quand elle dit que nous ne mangeons pas pour le plaisir mais pour enlever le déplaisir. Nous avons du plaisir à manger, parce que nous souffrions de la faim auparavant.

Les hydrates de carbones, sont la base de notre alimentation. Nous mangeons plus pour combler notre besoin énergétique que pour aller chercher les éléments nutritifs des aliments. On est dépendant dans le bon sens du terme, on ne peut sans passer pour vivre. Manger trop de protéines surchargeraient les reins, c'est dangereux pour la santé. L'énergie que nous donnent les hydrates de carbones fait baisser notre niveau d'anxiété. Plus nous ressentons du plaisir à manger une chose, plus cela veux dire que notre organisme en avais besoin. Le plaisir est le baromètre nous indiquant si nous comblons adéquatement nos besoins ou pas.

Le site web de ces deux charlatans à la sauce Montignac

 


Le journal Globe du 2 November 1999 page 6 : 
Catherine Bach`s biggest Hazzard : Her bottom - No Butt's about it 

Sujet: Elle était tellement belle dans le temps !

On peut lire : texte intégral

Sexy Catherine Bach was one hot hillbilly babe as Daisy on TV's Dukes of Hazzard - and as Globe's starling photo reveals, she still has quite a "following". "I almost didn't recognize her, says an eyewitness who spotted Catherine outside an ice cream shop in Santa Monica, Calif.

Since she stopped out faxing bad guys with co stars John Schneider and Tom Wapat in 1985, the actress has shared her life with entertainment lawyer hubby Peter Lopes and their daughter`s Sophie, 4 and 10-months old Laura.

But it looks like, Bach, 45, would have a tough time slipping into Dairy Duke's skimpy denim shorts today "she's put on a lot of pounds since her days as Daisy".

On peut voir : Une petite photo d'elle en pantalon court super mince dans une des ses scènes de la série télé Dukes of Hazzard et une autre photo d'elle aujourd'hui énorme (qui fait toute la hauteur de la page) de derrrière pour voir son supposé gros fessier.

Mon commentaire

Elle était tellement sexy dans son show télé. Elle s'est laissée aller la pauvre. Vous voyez, c'est à force de manger de la crème glacée, que vous aller devenir laide comme elle.

Pour quelle raison, ils ont utilisé les 3/4 d'une de leur page juste pour parler de sa prise de poids et mettre sa photo en gros ? Est-ce dans le but qu'elle ait honte d'elle et qu'elle finisse par faire quelque chose pour maigrir ?

C'est en tout cas, un manque flagrant de respect envers sa personne. On ne se gêne pas pour la ridiculiser ou la caler publiquement. On aurait pu parler d'elle au fait qu'elle soit devenue une mère de deux enfants et de ce que cela lui a apporté dans sa vie.

Il est parfaitement normal et sain, depuis le temps, d'avoir engraisser. Elle était dans le temps maigre de force pour correspondre au look exigé pour la série de télé. Aujourd'hui, elle ne fait plus de télé. Elle n'a plus de raison de se forcer pour demeurer mince. Elle a maintenant une vie plus normale, plus madame tout le monde.

Elle se faisait souffrir de faim pour rester mince, parce que c'était avec le look de son corps qu'elle faisait de l'argent. En effet, les comédiennes s'astreignent à des régimes sévères pour obtenir des rôles et garder leur job.

Quand tu enlève la motivation de l'argent, les femmes qui continuent à se faire souffrir juste pour une question de look, elles ont un méchant problème psychologique. C'est de l'automutilation pure et simple. Ce qui est le cas de toutes les femmes qui suivent des diètes au moment où je vous parle.

Il n'y a aucune raison aucune pour celles-ci de supporter un surplu de souffrance pour arriver à rien au bout du compte. Parce qu'elles vont reprendre le poids perdu. La vie est tellement dure et exigeante d'avance, il ne faut s'en mettre plus sur les épaules. D'ailleurs, pour obtenir une bonne santé mentale, il faut s'arranger pour adoucir sa vie le plus possible. La vie est courte, vous n'avez pas de temps à perdre à souffrir inutilement.

Pour voir des photos d'elle du temps

Un site sur l'émission Dukes of Hazzard

 


Le journal Star du 26 octobre 1999 page 26 : 
Sad secret behind Dixie Chick's battle with weight 

Sujet: Moqueries et demi vérité

On peut lire :

Dixie Chick's singer Natalie Maines has become the target of lots of fat jokes - but there's a secret medical reason behind her starling weight gain.

Star has learned that Maines, the 24-year-old fireball who helped propel the Chicks to the top of the country music charts, is battling a serious intestinal disorder which has packed 25 pounds on her 5-foot 2-inch frame.

It's gotten so bad that she even had surgery in an effort to deal with the problem.

"People make jokes about Natalie piling her plate high and eating like a pig," a close friend of singer told STAR. "But that's not really why she's gained so much weight.

"Her body isn't processing food properly and it's led to weight gain.

"Natalie laughts it off and says that maybe her digestive system is working too well now, but the jeers hurt her."

...she eats very sensibly...

"Natalie is seeing some specialists to help her balance her medical needs with her desire to lose weight", ...

"But for her, it may be better to keep the weight on.

Mon commentaire

Premièrement, cette histoire fait ressortir encore une fois le jugement moral envers les femmes artistes qui prennent de poids. Les gens sont méchant et ne sont pas gênés de l'être.

Pour analyser cette histoire de prise de poids, il faut considérer la pression que les chanteuses ont afin de demeurer mince. En d'autres mots, qu'elles sont toutes des restrictives alimentaire. Donc, Natalie était au départ sous son poids naturel. Ainsi, les privations alimentaires ont joué sûrement un rôle dans son trouble intestinale.

Donc, ce qu'il ne nous dise pas, c'est qu'elle a pris du poids pas tellement à cause qu'après son opération son ingestion intestinale est meilleure, mais bien parce qu'elle se nourrit normalement maintenant. Elle mange adéquatement à sa faim. Elle a retrouvé son poids naturel.

Un autre exemple que l'exigence de la minceur rend malade les artistes.

Sony site of DixieChicks

Whitney's Dixie Chicks Page

 


Le journal Star du 26 octobre 1999 page 33 : 
Stunning Delta loses 78 lbs on health food diet - ...with a little help from Diet Coke an cigarettes ! 

Sujet: Une déception après une joie

On peut lire :

Delta Burke is looking better than she has in years thanks to a dramatic 78-pound weight loss.

The 5-foot 5-inch actress slimmed down from a high of 220 pounds to 142 pounds with a health-food program designed to control her diabetes.

She has also been living on a steady dose of Diet Coke and cigarettes !

Delta, 43 admits ...

Besides improving her health, Delta had another good reason to slim down - a sexy role in the upcoming flick Sordid Lives, co-starring Beau Bridges and Olivia Newton-John.

Mon commentaire

C'est la femme designer de mode pour femme taille forte que l'on voit dans la publicité télé de la collection Delta Burke de Zellers.

Son comporte n'est pas en accord avec le message de sa pub télé qui comporte un message pro-rondeurs féminine. Elle n'a pas fait la paix avec son apparence physique. Elle lutte avec son corps, une lutte perdue d'avance, parce que sa nature est plus forte qu'elle. En effet, elle va inévitablement reprendre le poids perdu.

Contrairement à ce qu'elle pense, sa perte de poids ne sera pas favorable pour sa santé. D'ailleurs, le diabète n'est pas nécessairement relié à son poids corporel. Elle a affaibli son organisme et avec l'augmentation de l'anxiété elle développera des maladies psychosomatiques (constipation, maux de tête, etc.).

Elle et sa collection de vêtements

 


La revue 7 Jours (Madame) du 22 d'octobre 1999 page 94 : 
Témoignage - Les troubles alimentaires qui rendent malade 

Sujet: Désaccord sur les termes et l'ampleur du problème

On peut lire : Texte intégral

Nombre de femmes souffrent de désordres alimentaires plus vagues mais tout aussi doulereux que la boulimie et de l'anorexie: les troubles alimentaires non spécifiques (TANS). Ignoré de tous, ce fléau touche près de 70 000 Québécoises.

Ces cas ne sont pas faciles à diagnostiquer ni à soigner, car ils sont cliniquement inclassables et difficiles à repérer", explique Mme Saint-Amour, infirmière et directrice de l'unique spécialisée dans le traitement des troubles alimentaires au Québec. "Les femmes qui en souffrent se font vomir de temps en temps, recrachent leurs aliments, abusent de laxatifs, se pèsent souvent, se préoccupent exagérément de leur silhouette, se voient plus grosses qu'elles ne le sont en réalité, ont des lubies alimentaires, suivent des régimes à répétition, etc. D'autres ont des 'rages' d'exercice physique.

Ces comportements méconnus menacent la santé physique et mentale des personnes concernées. Si la personne se fait vomir, même épisodiquement, à la longue, on peut constater une détérioration de l'émail des dents et des dommages au niveau de l'oesophage et de l'estomac, note Mme Saint-Amour. Sur le plan psychologique, on observe une profonde détresse, des états dépressifs, de la neurasthénie, de la fatigue, ou encore un faible estime de soi. La personne se sent isolée et impuissante face à son problème. Souvent, elle a honte et n'ose en parler à personne. Et si l'on ne réagit pas à temps, ces problèmes peuvent conduire à l'anorexie (parfois mortelle) ou à la boulimie, formes extrêmes de la maladie.

"C'est la catégorie des désordres alimentaires qui regroupe le plus de gens, poursuit l'intervenante. Ces troubles touchent 7% de la population en général et 10% de la population étudiante, presque exclusivement des femmes - environ 9 malades sur 10. Or, ces cas 'non spécifiques' sont rarement étudiés et peu de ressources sont offertes aux personnes touchées. Lorsqu'elles décident de se prendre en main, celles-ci se retrouvent sur une liste d'attente dans les hôpitaux, très loin derrière celles qui sont classées 'anorexiques' ou 'boulimiques', parce qu'on juge leur cas moins avancé."

Qui sont les coupables ?

À la source du problème, on retrouve les modèles culturels qui valorisent la minceur et poussent les femmes à entreprendre un régime amaigrissant. Certaines femmes y sont particulièrement vulnérables : "C'est le cas des personnes qui se jugent sévèrement, sont insatisfaites de leur physique et se sous-estiment, précise Mme Saint-Amour. Outre qu'elles sont perfectionnistes, elles cherchent l'approbation d'autrui et croient pouvoir l'obtenir en maigrissant, ce qui crée un terrain favorable à l'apparition des TANS, de la boulimie ou de l'anorexie."

Ce sont d'ailleurs les régimes amaigrissants qui, en général, déclenchent la maladie. "La plupart de nos patientes ont commencé par un régime banal, témoigne l'intervenante. Petit à petit, ces femmes sont entrées dans un cercle vicieux en devenant dépendantes des règles alimentaires extrêmement strictes. Elles craignent d'y déroger par peur d'engraisser très vite. Grâce à des programmes personnalisés, nous les aidons à reprendre confiance en elles et à cesser de dépendre de ces règles limitatives imposées de l'extérieur. Pour obtenir de l'aide.

Principaux troubles alimentaires

Anorexie mentale : Diminution excessive (moins de 1200 calories par jour) et prolongée, voire arrêt complet des rations alimentaires quotidiennes. Issue parfois fatal.

Boulimie : Accès irrépressibles de compulsion alimentaire (ingestion de plusieurs milliers de calories en quelques minutes) suivis de purgations ou de vomissements provoqués.

Compulsion alimentaire : Besoin irrépressible d'ingérer une énorme quantité de nourriture. Contrairement à la boulimie, ce type de compulsion n'est pas suivi de vomissements. Survient souvent après des régimes répétitifs ou draconiens.

"Tout a commencé par un régime..." Myriam , 31 ans

En apparence Myriam a toujours été une jeune femme comme les autres. Mais un mal insoupçonné la rongeait depuis des années : un trouble alimentaire non spécifique.

Ni boulimique ni anorexique, Myriam, une bachelière en éducation physique, maintenait son poids depuis toujours grâce au sport et à l'exercice. Elle n'aurait jamais cru en faire une maladie. Et pourtant...

"C'est à l'école que tout a commencé, raconte-t-elle. J'étais plus ronde que la normale et on ne se gênait pas pour me le faire remarquer. À cette époque, je me suis mise au sport parce que j'aimais ça et que j'ai découvert que c'était une façon efficace de rester mince. Ma vie est alors devenue une succession de périodes d'exercice intense, suivies de sédentarité totale, quand je devenais saturée d'activité physique. Mon poids fluctuait en conséquence."

Son comportement alimentaire demeurait toutefois normal. "J'ai toujours été anti-régime et j'ai toujours mangé normalement", précise-t-elle. Mis à part ses épisodes d'activité physique compulsive, tout allait bien. Jusqu'au jour où, il y a quatre ans, Myriam entreprend un régime sous l'égide d'un club d'amaigrissement bien connu. Au programme : un plan alimentaire strict, des rencontres de motivation et des pesées hebdomadaires. "Plusieurs de mes compagnes de travail avaient suivi ce programme et obtenue de bons résultats, alors je me suis laissé tenter", déclare-t-elle.

Le programme est efficace : elle perd une vingtaine de livres. Et puis, une rupture amoureuse la force à décrocher. J'étais incapable de mener de front un régime amaigrissant et cette déception", avoue-t-elle. C'est alors que les vrais ennuis ont commencé. "Je me suis mise à souffrir de compulsion alimentaire, de rages de bouffe. Je dévorais à m'en faire éclater le ventre une, deux ou trois fois par semaine. Je ne comprenais rien à ce qui m'arrivait. Je savais bien que j'étais ni boulimique - car je ne me faisais pas vomir - ni anorexique.

Un véritable lavage de cerveau

La souffrance n'en est pas moins profonde. "Ma relation avec la nourriture s'est transformé après ce régime, poursuit la jeune femme. J'avais subi un véritable lavage de cerveau. Pour moi, il n'existait plus que deux catégories d'aliments : ceux qui étaient permis et ceux qui étaient interdits. Même lorsque j'avais des rages de bouffe, j'hésitais à avaler certains aliments comme le chocolat. Et lorsque je craquais, je ne savais plus comment manger normalement."

Pendant deux ans, Myriam cherche vainement de l'aide. "J'en avais assez de me sentir grosse, j'avais le goût de redevenir normale comme avant le régime, de manger sans me poser de questions", affirme-t-elle. Une psychologue refuse même de la traiter, ne la jugeant pas suffisamment motivée. Finalement, en lisant un article de magazine sur le sujet, elle découvre l'existence des fameux troubles alimentaires non spécifiques. Les symptômes décrits correspondent aux siens. Elle téléphone aussitôt à la clinique.

Depuis, elle a entrepris un programme de réadaptation personnalisé. "Il a fallu me déprogrammer quant à la nourriture et à mes rituels de conditionnement physique", dit-elle. Pour ce faire, elle a suivi une psychothérapie qui comprend l'écriture d'un journal et des exercices de mises en situation. Aujourd'hui la jeune femme voit enfin la lumière au bout du tunnel. "Ma relation avec la nourriture s'est énormément améliorée. Je n'ai plus de restrictions alimentaires ; toutefois, mon attitude à l'égard de l'exercice demeure imprévisible. J'ai recommencé à en faire, mais je dois demeurer vigilante pour ne pas retomber dans la compulsions! conclut-elle.

Mon commentaire

La compulsion alimentaire correspond à la restrictive alimentaire. Pour moi, toutes les femmes qui entreprennent un régime deviennent automatiquement des restrictives alimentaire épisodique, si elles recommencent à manger normalement entre deux régimes. Si après un régime, elles surveillent les calories qu'elles mangent, elles deviennent des restrictives alimentaire permanente.

La majorité des femmes pendant qu'elles suivent un régime, trichent régulièrement. Elles vont se faire un grosse bouffe parce qu'elles n'en peuvent plus de souffrir de la faim. La restriction alimentaire après un régime pour ne pas reprendre le poids perdu est caractérisée par des variations très prononcées du niveau d'anxiété. Quand l'anxiété devient insupportable, la restrictive se lance dans la bouffe. Ce qui fait baisser son niveau d'anxiété. Après, elle se sent coupable et elle recommence à surveiller les calories ingérer.

Dans l'anorexie ou la boulimie, le niveau d'anxiété ne varie pas. Il est également très élevé. Les personnes qui en souffrent vivent l'enfer total.

Si comme dans la revue femme d'aujourd'hui, 7 femmes sur 10 suivent régulièrement des régimes, 70% des femmes sont des restrictives alimentaire avec une intensité qui varie. On peut conclure que la santé mentale des Québécoises fait pitié.

Le site de la clinique de Nathalie St-Amour

 


La revue Le Lundi du 22 d'octobre 1999 page 24 : 
Entrevue - J'ai su profiter de ma minceur 

Sujet: Mais ! C'est dont bien tordu cette histoire là !

On peut lire :

À l'adolescence, on lui a fait payer le fait d'être mince et douée pour les études. Elle nous raconte comment elle est finalement parvenue à s'assumer.

La beauté de Marilyse Bourke se remarque dans tous les rôles qu'elle joue : Renata dans Diva, Maggie dans Watatatow, Mélanie dans Km/h. Pourtant, la jeune comédienne ne s'est pas toujours sentie aussi bien dans sa peau.

...à l'adolescence... - j'étais grande, je me trouvais beaucoup trop maigre, mes bras étaient trop longs et je n'avais pas tellement de formes. - Si on m'avait dit que j'étais mince, ça ne m'aurait rien fait. Mais on me lançait plutôt : On sait bien, toi, tu es maigre ! Chaque fois ça me mettait en furie. On ne me le faisait pas remarquer méchamment, mais, ça me blessait quand même.

Jusqu'à quel point cela vous blessait-il ? - J'aurais voulu qu'on fasse preuve de la même délicatesse envers moi qu'envers ceux qui souffrent d'obésité. En plus, je n'avais pas de chum et, à force de me faire dire que j'étais maigre, j'étais sûre que je ne pognerais jamais avec les gars qui me plaisaient.

Aujourd'hui, êtes-vous à l'aise lorsque quelqu'un vous dit que vous êtes belle ? - Oui, mais il y a encore une partie de moi qui se sent mal à l'aise. J'ai l'impression qu'à une époque on me disait que j'étais jolie parce qu'on sentait que je me dévalorisais, que je n'aimais pas mon apparence. En effet, à force de me faire répéter que j'étais maigre, j'avais fini par croire qu'être mince n'était pas beau, que ça pouvait même être laid. Alors les premières fois que des gens m'ont dit qu'ils me trouvaient belle, je ne le croyais pas, au point que je n'étais même pas capable de leur dire merci.

Le fait de jouer les filles belles, voire désirables, m'a aidée à assumer mes propres limites, à découvrir et à respecter la femme que je suis.

Mon commentaire

Elle a finalement parvenu à s'assumer, ha! ha! ha! hi! hi! hi! Fais moi rire.

Comment est-ce possible dans le contexte social où la minceur est hyper-valorisée ?

Dans la définition du mot assumer, il y le sens "d'accepter les conséquences de". Habituellement, on accepte les choses qui sont négatives et on apprécie celles qui sont positives. Ce n'est pas, un malheur social d'être mince, à ce que je sache. Les femmes minces sont choyées socialement. Tandis que quand tu es ronde, tu dois subir les conséquences d'être rejetée socialement, d'être ridiculisée, de se faire traiter de folle, et de subir des pressions pour perdre du poids.

Par contre, quelles sont les conséquences sociales d'être mince voulez-vous bien me dire ?

Elle aurait voulu qu'on fasse preuve de la même délicatesse envers elle qu'envers ceux qui souffrent d'obésité. Retenez-moi, je sens que je fais me fâcher noire. SIMONAC. OUF! Depuis quand, les gens sont délicats envers les rondelettes. Les jeunes ne se gênent pas pour se moquer d'elles, elles sont regardées de travers et isolées. Par contre, c'est tout le contraire pour les minces voir maigres, elles passent inaperçues.

Elle nous dit : "À force de me faire répéter que j'étais maigre, j'avais fini par croire qu'être mince n'était pas beau, que ça pouvait même être laid". Bon là ...silence... je vais exploser, je suis rouge de colère. Premièrement si cela serait le cas, que les maigres seraient perçues moches, cela serait trop beau pour être vrai. Car cela mettrait de la pression sur elles pour qu'elles ne développent pas de désordres alimentaires.

Habituellement, ce sont les jeunes femmes rondes qui subissent ce genre de jugement, ainsi à force de voir que des femmes minces à la télévision, de voir des articles sur les diètes dans les revues féminines, à forcer de mettre sur un piédestal la supposé beauté des comédiennes et des chanteuses disons le carrément maigres parce qu'elles sont toutes des restrictives alimentaires, elles ont compris depuis longtemps qu'être rondes, c'est laid mais même voir dégueulasse.

Je ne comprends pas d'où leur est venue l'idée de faire ce genre d'entrevue ridicule, est-ce pour se déculpabilisé de trouver les rondes moches en disant que les minces peuvent aussi se sentir moches ? En tout cas, ce genre d'entrevue ne vient pas en aide aux jeunes femmes rondes, c'est plutôt insultant qu'autre chose. D'ailleurs, cela manque de délicatesse envers celles-ci.

En effet, si Marilyse Bourke comme mince avait de la misère à se trouver belle dans une société qui valorise la minceur uniquement, comment une rondelette peut-elle faire pour arriver à se trouver belle ? Le message que l'on envoie aux jeunes femmes rondes : "c'est vous êtes toutes des moches irrécupérables".

 


La revue Femme D'aujourd'hui du mois d'octobre 1999 page 20 : 
Dossier chirurgie esthétique - Pourquoi cette folle Obsession de la beauté ? 

Sujet: Rien à rajouter

On peut lire :

De nombreuses études montrent en effet que le sex-appeal demeure un puissant outil de promotion sociale, qu'il s'agisse de décrocher un riche mari ou d'obtenir de l'avancement professionnel. Des études en psychologie ont montré qu'une femme jouissant d'un physique correspondant aux normes valorisées socialement (jeune, mince et ferme) avait beaucoup plus de chances d'épouser un homme qui a dans l'argent et du pouvoir, souligne l'ethnologue de la mode Suzanne Marchand. Quant à celles que s'en éloignent, elles se retrouvent plus souvent en bas de l'échelle sociale.

Garder une belle image est un investissement financier et personnel, déclare pour sa part le Dr Elise Bernier. Cela fait partie des atouts sociaux au même titre qu'une BMW.

Un corset... dans la tête ! Une libération qui a un prix " pour s'habiller légèrement, il faut être mince et en forme. Du coup, le corset ne se porte plus sur les hanches, mais dans la tête. Le sport et l'autodiscipline alimentaire se chargent désormais de domestiquer le corps. Le développement des médias populaires, des magazines féminins, du star-système lié au cinéma encouragent le phénomène. Des créatures offertes en modèle exhibent les secrets d'une anatomie autrefois cachée: les bras et les jambes. Un corps parfait et élancé devient un atout de réussite en même temps qu'un signe de distinction sociale. Un nouvel esclavage, sournois, est né. Tout au long du XXe siècle, le modèle corporel idéal n'a jamais cessé de réduire, fait remarquer l'historienne Joan Brumberg, dans The Body Project, un essai sur l'évolution de l'image corporelle féminine aux États-Unis. À partir des années 60 surtout, avec l'avènement du compteur de calories, la machine s'est emballée. L'obsession de la minceur a été intériorisée par les Américiannes de la classe moyenne et s'est intensifiée comme jamais, note la spécialiste. Dans les années 80-90, aggravation de la situation avec l'apparition du modèle Jane Fonda/Madonna, la femme maigre et musclée.

Des modèles que l'on sait aujourd'hui parfaitement inaccessibles puisque à peine plus de 5% des femmes possèdent naturellement un corps de mannequin longiligne. La majorité d'entre elles, c'est-à-dire 95%, doit se débattre avec les régimes, s'astreindre au conditionnement physique ou céder au bistouri, parfois les trois en même temps.

Des femmes si mal dans leur peau... - En fait, les femmes modernes sont mal dans leur peau comme jamais. Ainsi, en 1995, les chercheurs américains ont identifié une nouvelle maladie : le syndrome de Barbie, qui affecte 7 femmes sur 10, celles-ci souffrant à la vue d'un top model. Cette découverte ne surprend guère Nathalie St-Amour, infirmière et directrice d'une clinique spécialisée dans le traitement de l'anorexie et de la boulimie. La taille moyenne portée par une femme adulte est 14 ans, fait-elle observer. Or, le modèle valorisé dans les médias et dans la société nord-américaine porte du 3 ou du 5 ans. Comment voulez-vous qu'une femme se sente à l'aise dans un tel contexte ? C'est aussi le point de vue de la psychologue Danielle Bourque, auteur du bestseller "À dix kilos du bonheur". Ce modèle est tellement irréaliste que presque toutes les femmes ont de la difficulté à accepter leurs corps, ce qui provoque de douleureux conflits intérieurs, dénonce-t-elle. Peu d'obèses peuvent se sentir très à l'aise dans un monde qui les rejette. Les seuls qui se sentent à l'aise sont souvent issus de cultures où le regard sur le corps est différent. Dans les pays du Maghreb, par exemple, ce sont les femmes très rondes et épanouies qui attirent le regard. Là-bas, l'embonpoint est un signe de santé et de prospérité, la minceur, un stigmate de la maladie ou de la pauvreté.

Le modèle anorexique domine - Perception que partage également Rose-Marie Lèbe, professeure à l'université de Montréal (spécialiste de l'histoire du corps), "Chez les jeunes filles d'aujourd'hui, c'est le modèle anorexique qui domine, dit-elle. Beaucoup de jeunes femmes extrêmement minces se jugent trop grosses. Ses propres étudiantes, a-t-elle observé, sont rarement satisfaites de leur image corporelle.

La spiritualité au rancart... - Cette quête de la perfection corporelle semble avoir remplacé la quête spirituelle d'antan. C'est une nouvelle morale qui nous dit qu'on a le corps qu'on mérite, note Suzanne Marchand. Si on ne se conforme pas au modèle, c'est que l'on est coupable de quelque chose : trop manger, ne pas faire assez d'exercice, ne pas se prendre en main, etc. À ce titre, les spécialistes en chirurgie esthétique font un peu figure de redresseurs de tort modernes. Si l'on joue à l'anthropologue, on peut considérer la chirurgie esthétique comme une forme de mutilation socialement acceptable, ...

9 femmes sur 10 ne s'aiment pas...

Plus de 75% des Québécoises entre 20 et 64 ans souhaitent maigrir. C'est le cas de 60% des hommes dans la même tranche d'âge. Pourtant, seulement un quart de la population présente un réel excès de poids et a vraiment besoin de se restreindre. D'ailleurs, 95% de celles qui maigrissent reprennent rapidement les kilos perdus, parfois plus. Pire, il est désormais prouvé que les régimes amaigrissants affectent dangereusement l'équilibre mental et physique. La plupart des femmes qui souffrent de troubles alimentaires ont commencé par un régime amaigrissant, et il est prouvé scientifiquement que ceux-ci dérèglent durablement nos relations à la nourriture, rapporte Nathalie St-Amour. Pas surprenant donc que ces maladies progressent. Ainsi, on estime que 9 Canadiennes sur 10 sont insatisfaites de leurs corps, 7 sur 10 suivent régulièrement des régimes, au moins 1 sur 5 souffre de désordres alimentaires divers et 1 sur 2 a suivi une diète avant l'âge de 9 ans.

Mon commentaire

C'est un résumé de la position anti-diète et pro-rondeurs féminines. De l'avoir exposé dans leur revue, ne les fera pas opter pour dans le futur. Ainsi, dans leurs prochains numéros, ils vont remettre des articles sur comment perdre du poids ou sur les diètes. Cela aura été juste une curiosité passagère. Car l'argent est du côté de ceux qui veulent vous faire maigrir.

Donc, il ne faut pas attendre que la situation change, il faut agir, être dans l'action en lançant le projet Sensuelleville. Cela sera un îlot de bon sens. Un lieu où pour les femmes qui désirent se sentir bien dans leur peau.

"ROUGE À LÈVRES ET PANTALON" Le livre Suzanne Marchand

Le livre de Joan Brumberg

Le site de la clinique de Nathalie St-Amour

 


Le Journal Globe du 19 octobre 1999 page 45 : 
Rosemary Clooney hits 400 lbs 

Sujet: Un autre témoignage pour dire que les diètes cela ne fonctionnent pas

On peut lire :

But she's happy and has no plan to diet. As there startling pictures reveal, Rosemary Clooney is havier than ever. But at this point in her life, the 71 years olds star says she's content to be 400 pounds and is going to eat, drink and be merry.

Forget dieting...

I may be fat but I'm happy and sinsing better than ever. I've been through every diet there is, but I'm just not going to put myself through that torture again.

People still love my singing no matter how big or small I am.

Mon commentaire

Lorsqu'elle nous parle qu'elle ne veut plus vivre la torture des diètes, cela signifie que d'essayer de perdre du poids, c'est inutile et cela faire faire beaucoup d'anxiété. Lorsqu'elle nous dit qu'elle est heureuse, signifie que sa qualité de vie est meilleure maintenant, et ce n'est pas son poids qui de l'être mais de vouloir le changer qui rend la vie invivable.

Encore une fois, je vous le répète, vous devez vous préoccuper d'avoir une bonne santé mentale et oublier les diètes comme elle dit. Ce n'est pas votre poids qui vous empêche d'être heureuse et d'être aimer, au contraire, il est facilitateur.

Même situation que Oprah Winfrey

Fan web site

Rosemary Clooney web site

 


Le Journal Globe du 19 octobre 1999 page 8 : 
Uproar over famed weight-loss program... Dr. Atkins diet could be hazardous to your healht 

Sujet: Un autre argument radier de l'ordre le Bine

On peut lire :

But nutrition experts are warning that the high-protein, low-carbohydrate diet touted by Atkins is dangerous to the point of being deadly.

"I call it the Make-Yourself Dr. John McDougall Program for Women.

McDougall claims Atkin' plan makes the the dieter's body react like a cancer pateint on chemotherapy.

"Your body shuts down and you lose your appetite so you lose weight, "he explains. "In the meantime, the diet puts you at risk for heart diease, cancer, oesteoporosis and Kidney and liver failure."

...when you restrict your intake of carbohydrates, your body is forced to burn stored fat reserves for fuel, a process called ketosis.

But ketosis can be deadly, insist other dietary experts.

"Ketosis (ketone) is what happens when people starve to death," notes McDougall.

"You need carbohydrates to maintain proper body function."

New York psychologist Dr Jamie Turndorf says she went on the Atkins diet despite warnings from her doctor.

"I developed a massive kidney and liver infection from ketones, the byproducts of ketosis, that backed up into my bladder," says Turndorf.

Even scarier is what happened to an Atkins dieter who came to see nutritionist Peg Jordan.

"Her body was in such starvation mode that her body was digesting her own organs," says Jordan, who penned The Fitness Instinct.

Mon commentaire

Le ChoseBine  est subventionnés par le programme de l'assurance à rendent malade les femmes. Les oiseaux sont payés par les impôts des citoyens(nes) pour s'occuper de la population, pas pour rendent les gens malade.

Le régime est très dangereux pour la santé. Je vous encourage donc à appeler à l'ordre professionnel pour leur demander que cesse.

Dr. Atkins, Atkins Nutritionals and The Atkins Center!

Dr. John McDougall Program for Women

Peg Jordan The Fitness Instinct

 


Le Magazine 7 Jours du 16 octobre 1999 page 8 : La semaine de 7 jours - 
Montignac et les émotions - Le livre de Madeleine Houle 

Sujet: Comment appel-t-on cela une femme qui s'associe à un enculer qui a du succès pour avoir un succès automatique

On peut lire :

Le livre de Madeleine Houle "Je ne mange plus mes émotions et je maigris avec la méthode Montignac, publié aux Éditions Trustar, a récemment été lancé en grande pompe. "La première fois que j'ai entendu parler de la méthode Montignac, j'ai immédiatement voulu connaître l'homme qui se cachait derrière tout ça. Dans ses ouvrages, Michel Montignac n'aborde pas l'aspect émotionnel des problèmes de poids. Je lui ai donc soumis mon idée d'écrire un livre. Il a accepté en me disant que la crédibilité de mon projet se trouvait augmentée par ma propre bataille contre l'embonpoint."

Depuis 18 ans, Madeleine Houle offre des conférences et des séminaires basés sur ses recherches intensives et sur les techniques qu'elle a développées afin de mieux gérer ses émotions. "Ce bouquin vise à informer les gens sur la meilleure façon de s'alimenter. La rééducation que je propose permet à la fois de perdre du poids et de retrouver les plaisirs de la table." - K.A.

Mon commentaire

J'aimerais profiter de cette manchette, pour vous exposer encore ma position sur la niaiserie de l'histoire de manger ses émotions.

Cela implique qu'il n'est pas normal d'être ronde. Que les femmes deviennent rondes parce qu'elles ont un problème psychologique. Que c'est seulement les femmes minces qui peuvent être saine d'esprit. Que si aucunes femmes mangeraient leurs émotions, elles ressembleraient toutes à Shaina Twain. Ce qui est totalement absurde.

Une femme admet manger ses émotions par culpabilité. Ce qui est inacceptable en terme de psychologie. Se culpabiliser, c'est malsain dans tous les cas. C'est de la violence psychologique que l'on se fait envers soi-même. Se culpabiliser, revient à vous dire que vous êtes une pas bonne, une folle, une imbécile d'être devenue grosse et dégueulasse. Elle fait des conférences depuis 18 ans sur le comment se traiter de folle afin de pouvoir perdre du poids. Simonac de christ, faut le faire.

Le fait qu'il y ait beaucoup de femmes qui cherchent une cause à leur embonpoint dans l'idée qu'elles auraient mangé leurs émotions, nous démontre que la santé mentale des femmes du Québec est médiocre. La majorité se dénigrent, s'abaissent et vont jusqu'à acheter des livres et se payer pour des conférences pour s'encourager à continuer à se démolir.

Pourquoi les femmes du Québec valorisent l'auto mutilation entres-elles ? Le discours qu'elles tiennent : "Regardes j'ai perdue du poids, ha! cela te fait du bien", "je vais chez mincavie, ha! le méthode est bonne continue" etc. Par contre, valoriser la beauté de la rondeur féminine, serait encouragé les femmes à se valoriser et à s'estimer. Parce, c'est normal, correct, sain, esthétique et naturel d'être ronde. Avez-vous déjà entendu parler positivement une femme de ses rondeurs ?

Il est ridicule de rendre pathologique le fait de manger ses émotions. Parce que nous ne pouvons pas faire autrement. C'est le plaisir qui donne un sens à la vie et à tout ce que nous faisons. En ce sens, la nature nous a doté d'un sens de l'odorat et du goût pour que nous ayons du plaisir à manger. Qui dit plaisir dit émotions. Le centre des émotions dans le cerveau est situé dans le centre limbique qui inclue justement le centre de l'odorat et celui du goût. Qui dit émotions dit humain. Manger avec émotions, c'est humain. Nous ne sommes pas des machines.

Nous mangeons uniquement pour avoir du plaisir et faire baisser notre anxiété. Manger est essentiellement une action émotionnelle, car c'est un besoin de base ou primaire. Pas besoin d'être intelligent pour manger.

Manger est le plus naturel anxiolytique (sédatif hypnotique) qui soit. Nous vivons beaucoup d'anxiété dans notre vie de tous les jours. Le plaisir de manger contribue à faire baisser notre niveau d'anxiété et nous maintenir ainsi en bonne santé mentale.

Il est sain de manger pour faire baisser l'anxiété associer au manque d'affection, pour se consoler suit à une déception, pour célébrer une bonne nouvelle. Etc.

Arrêtez de manger ses émotions, signifierait de manger avec sa tête ou rationnellement. En d'autres mots, manger seulement pour ce que nous savons sur ce que la nourriture nous apporte au plan nutritionnel. Je mange pour obtenir des protéines, des vitamines, des minéraux, etc. Ainsi manger devient un calcule mathématique des calories, pour une personne qui désire perdre du poids, .

C'est lorsqu'une femme mange rationnellement, qu'elle perd le plaisir de manger. C'est lorsqu'une femme perd le plaisir de manger qu'elle développe un désordre alimentaire. Une femme qui mange ses émotions, mange avec plaisir et c'est ce qui lui permet d`avoir une bonne santé mentale. Manger rationnellement provoque énormément d'anxiété.

Pour en savoir plus voir mon texte LES RONDEURS ET LA SANTÉ MENTALE

 


Revue Le Lundi du 16 octobre 1999 page 8 : 
Les primeurs internationales du Lundi - Gwyneth Paltrow sur la balance 

Sujet: Intéressant, très intéressant

On peut lire :

Le cinéma américain n'a pas besoin d'une deuxième Calista Flockhart. Tel a été l'accueil réservé à Gwyneth Paltrow sur le plateau de Bounce, le prochain film dans lequel on la verra. Le réalisateur l'a trouvé trop maigre et lui a ordonné de prendre au moins six kilos (15 livres). La production a même engagé un diététicien pour obtenir des résultats rapides. R.P.

Mon commentaire

Intéressant, un réalisateur sensé, il y a compris que c'est bien beau la minceur mais, il y a des limites à la folie. J'aime cela lire qu'il va l'obliger à prendre du poids. C'est extrêmement rare, en tout cas, c'est la première fois que je vois cela. Habituellement, on demande aux actrices de perdre du poids.

Le niaisage médiatique sur l'histoire à savoir si Calista Flockhart est anorexie ou pas, c'est indécent. Elle l'est puis qu'elle se fasse soigner point final esti.

Cela me fait rêver à un monde meilleur où la rondeur féminine serait valorisée dans le milieu artistique. Les actrices seraient en meilleure santé mentale et la population féminine en générale se sentirait plus normale d'avoir des rondeurs.

 


Revue Dernière Heure du 16 octobre 1999 page 5 : 
La diète de 1$ million de Monica Lewinsky

Sujet: Que veut-elle nous démontrer ? Pourquoi se lancer dans ce projet insensé ?

On peut lire :

Monica Lewinsky, l'ex-stagiaire de la Maison-Blanche, a trouvé un moyen très personnel de devenir millionnaire. Elle a conclu une entente avec les responsables de la diète Jenny Craig, qui lui verseront 10 000$ par livre perdue. Et comme elle avait 45 kg (100 lb) en trop, faites le calcul... Les autres clauses du contrat n'ont été divulguées. Signalons qu'au départ Monica pesait 90 kg (223 lb). Or, elle a déjà maigri de 27 kg (60 lb), se porte beaucoup mieux et s'enrichit de jour en jour! Si elle termine le programme Jenny Craig, comme elle s'est engagée à le faire, et se retrouve sous la barre des 55 kg (123 lb), elle signera un contrat d'exclusivité de plusieurs millions de dollars avec cette entreprise.

Mon commentaire

Est-ce pour rentabiliser le fait d'être une honte nationale et la risée de tous ?

Elle veut racheter sa réputation perdue en ayant fait le péché véniel de l'adultère et le péché mortel d'être une femme ronde. En d'autres mots, elle traîne comme un boulet au pied une image publique d'une grosse putain.

Être grosse, c'est plus tabou qu'être une prostituée. On surveille chaque boucher de nourriture qu'elle ingère afin de la faire sentir coupable d'être ronde. Ce n'est pas étonnant qu'elle soit une femme aux moeurs légères, elle est grosse. Être grosse sous-entends, ne pas être normale. Une femme devient grosse parce qu'elle est malade dans la tête (mange ses émotions, se laisse aller, pour se protéger des hommes, elle a un problème psychologique pas réglé, etc.).

Donc, elle s'est dit que si elle perd du poids, elle améliorait son image publique. En acceptant l'offre d'une entreprise d'amaigrissement, cela lui donne une motivation monétaire et l'encouragement pour se faire violence à entreprendre une diète sévère. Perdre 100 lb, c'est irréaliste. Elle va détruire sa santé. Elle va tellement souffrir d'anxiété, qu'elle n'atteindra pas son objectif, lâchera la diète et reprendra le poids perdu.

Si elle pense que de recevoir un million de dollars, si elle perd 100 lb, lui permettra par magie de ne plus jamais reprendre le poids perdu. Elle se met le doigt dans l'oeil. Elle aura le moral tellement bas, qu'elle devra abandonner l'idée d'être mince. Cela ne sera qu'un coup publicitaire pour Jenny Craig comme c'est le cas avec la Duchesse Sarah Fergusson et Weight Wachters. Quand elle reprendra le poids perdu, elle sera considérée comme une pas bonne et on l'oubliera.

On devrait lui donner 1 million pour démontrer qu'être ronde, c'est normal, correct et sain. Malheureusement, le pouvoir économique est du côté de ceux qui promeuvent la minceur.

 


Revue Dernière Heure du 16 octobre 1999 page 5 : 
Posh Spice anorexique ? 

Sujet: De l'exigence de la minceur au désordre alimentaire

On peut lire :

Jadis la plus belle et la plus sexy des Spice Girls, Victoria Adams est devenue littéralement méconnaissable ces dernières semaines. Elle pèse à peine 39 kg (86 lb) et n'est plus l'ombre d'elle-même. Souffre-t-elle d'anorexie ou d'un quelconque ennui de santé ? Elle prétend que non. Pendant sa grossesse, la chanteuse a gagné environ 8 kg (17 lb), qu'elle a vite perdu après l'accouchement. Son mari, le joueur de soccer David Beckham, qui s'inquiète de son état, dit qu'elle a consulté un médecin. Il est vrai que Victoria ne paie pas de mine. La semaine dernière, au Pandora's, une boîte très chic de Londres, elle a dû être escortée par deux personnes tant elle avait de la difficulté à marcher seule.

Mon commentaire

La 2e Spice Girls avec un désordre alimentaire. Ceci est une autre preuve que les femmes dans le milieu artistique subissent de fortes pressions pour qu'elles demeurent minces. Par conséquent, à force d'être en restriction alimentaire pour maintenir son poids, elles risquent de verser dans un désordre alimentaire plus sérieux.

 


Journal de Montréal du 08 octobre 1999 page 41 : - 
Selon une étude menée sur un million d'américains - L'obésité réduit l'espérance de vie 

Sujet: Étude voulue et financée par l'industrie pharmaceutique

On peut lire :

Boston (AP) - L'obésité raccourcit l'espérance de vie, y compris celles des non-fumeurs pourtant en bonne santé aux alentours de la quarantaine, selon les résultats d'une étude menée sur un million d'Américains, la plus vaste jamais réalisée sur le sujet.

Ces travaux, conduits par la Société américaine de cancérologie (ACS) et publié hier par le New England Journal of Medecine, mettent en évidence le lien direct qui existe entre obésité et la mort prématurée par maladie cardio-vasculaire ou par cancer.

La preuve est maintenant irréfutable, a estimé le Dr JoAnn Manson, spécialiste de médecine préventive à l'Université de Havard. L'obésité est probablement le deuxième facteur de risque de mort précoce aux États-Unis que nous pouvons prévenir, après la cigarette. C'est donc un important problème de santé publique.

Alors qu'une étude menée l'an dernier soulignait que l'excès de poids était un problème de moins en moins important au fur et à mesure du vieillissement, celle-ci montre au contraire que tous les âges sont concernés, et plus particulièrement les sujets de plus de 75 ans.

Enfants et adultes

Jamais l'obésité n'a touché autant d'Américains, enfants et adultes. C'est ainsi que 55% des adultes se trouvent au-dessus du poids nécessaire : 67,5 kg pour 1m65 chez les femmes et 78,3 kg pour 1m78 chez les hommes.

Le message, c'est que nous sommes trop gros et que ce surpoids nous tue. Nous devons changer nos pratiques, manger moins et faire plus d'exercice, a expliqué Eugenia Calle, épidémiologiste à l'ACS et principal auteur de l'étude.

Seule exception : les Noires. Selon les résultats, les plus grosses d'entre elles ne sont pas mortes plus tôt que les autres.

Des résultats biaisés, selon certains, pour des femmes qui, quelque soit leur poids, présentent des risques sanitaires plus importants que les Blanches, du fait d'un moins bon accès aux soins, et par conséquent de plus de maladies non diagnostiquées.

L'étude a été menée de 1982 à 1996. L'âge moyen des personnes concernées était de 57 ans. Les scientifiques ont calculé l'indice de masse corporelle, un rapport entre le poids et la taille, et l'ont relié à l'âge et à la cause de la mort.

Mon commentaire

Voulez-vous bien me dire à quoi cela va servir de connaître le résultat de cette étude statistique bidon sur le lien entre l'obésité et la baisse de l'espérance de vie ? Qu'est-ce que cela va changer dans votre vie de savoir cela ? Absolument rien, car "l'embonpoint" à toujours fait partie de la nature humaine depuis que le monde est monde. Il n'y a pas de moyen de faire autrement.

La preuve, dans 95% des cas, les gens qui perdent du poids le reprennent. Alors, c'est vraiment jouer au fou en essayant de démontrer qu'un facteur de risque sur lequel on n'a aucun pouvoir dessus serait grave pour la santé. Prenons comme exemple le cas avec les blonds, ils ont les yeux et la peau plus sensible au soleil. Les blonds ont plus de chance de mourir du cancer de la peau que les autres et on n'y peut rien du tout.

De toute façon, le plus grand risque de mourir, c'est de naître. L'important, ce n'est pas de vivre longtemps, c'est de bien vivre sa vie au jour le jour ou de s'occuper d'obtenir une meilleure qualité de vie dans l'instant présent. S'il faut souffrir de la faim, de s'astreindre à des exercices physiques plates, de souffrir ne plus pouvoir jouir de la bonne bouffe afin de pouvoir vivre plus longtemps, c'est absurde. Ce n'est pas en ruinant sa santé ainsi que vous allez vivre plus longtemps.

De toute façon, on peut faire dire ce que l'on veut aux statistiques surtout pour ce qui attrait à l'embonpoint/obésité de la part de sa définition vague. Une personne commence à être obèse quand ? La réponse varie d'un chercheur à l'autre et toutes les maladies associées à l'obésité ont des causes multi-factoriel. Dans leur statistique on ne parle jamais du pourcentage de responsabilité de chacun des facteurs impliqués dans l'apparition d'une maladie l'un par rapport à l'autre.

Ce qu'ils ont calculé, c'est le pourcentage de gens ayant eu une maladie et une obésité relative même si celle-ci a influencé seulement pour 1% par rapport aux autres facteurs de risques. Ainsi, ils se permettent de conclure que l'obésité se retrouve impliquer dans un grand pourcentage de cas de maladies, même si dans les faits l'obésité n'a joué aucun rôle dans leur apparition.

Comme eux disent, si 55% des Américains sont trop gros, il y a plus de chance de trouver parmie eux certains qui ont les autres facteurs de risques qui les feraient tomber malade. Si seulement, 10% des américains étaient trop gros le rapport cause et effet serait plus crédible ou fidèle. Par contre, si 100% des Américains étaient trop gros on pourrait conclure facilement qu'ils sont tombés malade parce que qu'ils sont trop gros. Plus le pourcentage est élevé de gros, plus les chances de trouver des gens malades sont grandes.

Dans le 45% de poids "normal", quel est le pourcentage qui tombe malade ? Ceux-ci peuvent tomber malade pour les même raisons que ceux qui sont trop gros (sans que l'obésité soit impliquer).

Pour conclure, ce genre d'étude sert aux compagnies pharmaceutiques pour justifier leurs recherches pour trouver une pilule miracle à l'obésité et mettre de la pression sur les femmes pour qu'elles perdent du poids et persistent dans leur obsession de la minceur. Tout cela en pensant que celles-ci vont acheter éventuellement leurs médicaments.

Ce n'est pas nouveau ce genre de dépêche, et c'est pas la dernière

 


Journal Globe du 12 octobre 1999 page 4 : 
Holy Cow! - Check out nanny`s fanny! - Fran Drescher packs on 30 lbs 

Sujet: Le péché mortel : être ronde - La déviante juger sur la place publique

On peut lire:

For those of you who loved the Nanny sexpot Fran Drescher - guess what ? There`s a lot more of her to leve!

Globe`s shocking "Now" photo, taken at a recent AIDS benefit in Santa Monica, Clearly shows that the 5-foot-5 nanny hasd gotten a lot broader in the beam than her "Then" snapshot when she weighed a sexy 120 pounds.

"She`s really ballooned," says an eyewitness.

"Its looks like she's around 150 pounds."

Sources say Fran, whose constant battle with the bulge forced her to keep three sets of clothes - ranging in size from 6 to 14 - in her closet, has packed on 30 pounds since CBS trimmed her sitcom from its lineup last year.

"She was on a strict diet and exercice plan during the run of the show," says an insider.

"Now she's gone back to her old eating habits.

"She`s absolutely devastaded that she`s had to reach back into the closet for 'fat clothes' again."

Mon commentaire

Le "sexy 120 pounds", signifie qu'une femme pour être considérer comme sexy doit-être mince. Ce qui est absolument faux dans les faits. Le journal nous la montre avant et après avoir pris du poids pour démontrer à quel point elle était plus sexy mince. Mince, elle n'a pas de l'air sexy, elle a de l'air à moitié morte "criminel". Par contre, plus ronde, elle est beaucoup plus belle et santé.

L'exigence de la minceur pour les femmes dans le milieu artistique constitue un dictat intégriste. Si tu ne fais pas les efforts pour maintenir ton poids, tu seras dénoncé publiquement comme étant une pas bonne, une femme pécheresse, une damnée et une possédée par le démon de la nourriture.

Cette dénonciation publique constitue un chatiment. Un commandement, elle doit se repentir et se remettre dans le bon chemin en reperdant du poids. Ce qui lui permettra de refaire sa réputation.

C'est aussi un avertissement que l'on donne aux autres comédiennes. Ainsi, elles savent à quoi s'attendre si elles retombent dans le péché de manger.

Il est inacceptable de forcer les comédiennes de faire un régime pour perdre du poids et de faire des efforts pour le maintenir par la suite. On les oblige à souffrir pour être présentable à la télé. Alors que l'on ne devrait mettre aucune exigence sur le poids qu'elles doivent avoir. Ainsi, les femmes seraient accepter avec le poids que la nature a voulu pour elles. Elles auraient un poids naturel et donc stable. De plus, elles auraient une meilleure qualité de vie, elles ne souffriraient pas d'anxiété associer à la faim.

Il faut pour contrer cette exigence inhumaine et barbare, lancer mon idée de Masse Entreprise Sensuelleville.

Le site web de Fran Drescher


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