La démarche artistique de l'imbécile

Je fais de l'art engagé en quelque sorte. Je suis un activiste depuis 22 ans pour aider les femmes à acquérir une image corporelle positive. Plusieurs de mes actions ont quelque chose d'artistique. Je ne fais pas seulement critiquer, dénoncer et mettre de la pression sur les médias traditionnels. Je tente de faire réfléchir les gens dans un but de faire évoluer les mentalités au sujet des rondeurs féminines.

Ma technique artistique consiste à susciter une réaction émotionnelle en espérant que celle-ci enclenchera une réflexion chez les personnes sur leurs perceptions et leurs croyances. L'art engagé, sert à faire circuler les pensées, les idées et les croyances afin de faire remonter les tabous à la surface. C'est un empêcheur de tourner en rond.

Ma spécialité est de provoquer la gêne, l'inconfort, le malaise chez les gens. Cela est facile à faire, dans mon cas, car mon sujet concerne le corps humain. Le corps est indissociable de la sexualité et le sexe constitue toujours un sujet très tabou.

Je brasse les tabous. Le moyen le plus efficace pour briser un tabou dans la société, c'est de l'afficher publiquement pour faire réaliser consciemment aux gens qu'ils ont ce tabou.

Le tabou entretenue dans la société québécoise concernant le corps féminin (la sexualité féminine) maintient les femmes dans le silence et l'immobiliste. C'est la force de ce tabou qui explique que la cause des femmes rondes n'a pas beaucoup évolué depuis les vingt dernières années au Québec à comparer aux autres pays dans le monde.

La très grande majorité des femmes aux Québec vivent encore avec la honte d'avoir des rondeurs. Pourquoi les femmes demeurent-elles figées dans le malaise d'être ce qu'elles sont physiquement?

La réponse à cette question expliquerait pourquoi je suis encore, après 20 ans, marginalisé à défendre les femmes rondes.

Liste de mes action pour mes 20 ans sur internet


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