L'obésité
fait prendre du poids aux primes des assureurs-vie Sujet:De profiteurs en profiteurs
On peut y lire: ZURICH (AP) - L'augmentation de l'obésité dans la population mondiale va se répercuter sur les primes des assureurs-vie. Selon une étude publiée mardi par la société de réassurance Swiss Re, cette évolution va conduire les assureurs à intégrer ce paramètre dans leurs calculs, ce qui va se traduire par des hausses de prix. L'étude de Swiss Re, numéro un mondial de la réassurance vie et santé, s'est consacrée aux relations entre obésité et taux de mortalité. A cause des maladies liées à l'appareil cardio-vasculaire comme l'hypertension, le diabète et certaines formes de cancer, l'obésité est devenue un important problème de santé à l'échelon mondial, ont constaté ses experts. La proportion des obèses dans la population des pays industrialisés a progressé ces dernières années et touche aujourd'hui 10% à 20% des hommes et 10% à 25% des femmes. Aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne, leur nombre a été multiplié par deux ou trois ces vingt dernières années. Dans les pays en voie de développement, la prévalence de l'obésité est de l'ordre de 5% et devrait encore progresser à l'avenir. Ce phénomène touche essentiellement les jeunes. La progression de l'obésité va à l'encontre du déclin général des taux de mortalité observé dans la plupart des pays développés ces dernières décennies. Cette évolution est attribuée aux progrès des traitements médicaux, à un recul des maladies cardiaques et à un recul du tabagisme. Selon les conclusions de l'étude, il est fort probable que les améliorations au niveau de la mortalité auraient pu être encore plus importantes si la prévalence de l'obésité était restée stable. La progression de l'obésité a des conséquences financières aussi bien pour les clients des assurances que pour l'ensemble de la société. Aujourd'hui, ce sont les assureurs-vie qui doivent tenir compte de ce nouveau paramètre et s'assurer que les risques ont été correctement évalués et pris en compte. Si l'obésité vient à se répandre, les assurés devront en supporter les coûts réels, met en garde Swiss Re. Ceux qui auront un indice de masse corporelle (BMI) trop élevé verront leurs primes augmenter. Selon l'Organisation mondiale de la santé, l'obésité est caractérisée par un BMI supérieur à 30. Cet indice est calculé en divisant le poids d'un individu (en kilos) par le carré de sa taille (en mètres). Un homme de 1,85 mètre qui pèse 77,7 kilos possède un BMI de 22,7. Il devrait peser 102,6 kilos pour entrer dans la catégorie des obèses, selon cette définition. Mon commentaire L'histoire de la lutte contre l'embonpoint débuta avec les compagnies d'assurance dans l'année 1942. C'est eux qui ont parti le bal de l'obsession de la minceur. C'est une vieille histoire qui se continue. Cependant, en ce moment, les manigances des intégristes anti-obésité ont atteint un paroxysme. En effet, ceux-ci ont uni leur argent, leur énergie et leur temps pour sortir des multitudes d'études bidons, qui dramatisent à outrance la situation de l'embonpoint, et pour mettre de la pression sur les médias pour qu'ils en parlent le plus souvent possible. Par conséquent, ils ont réussi à influencer l'opinion publique. Tout le monde croit que l'obésité est le problème de santé numéro un. Celui dont les gens parlent, s'indignent... On en parle tellement souvent que les gens en font des cauchemars la nuit. Ce constat constitue l'aboutissement de l'application d'une technique de mise en marché, en vue de vendre des produits et de moyens amaigrissants, qui consiste à contrôler l'information. En effet, ceux qui ont une opinion différente de la leur sont incapables de se faire entendre par les médias. Les compagnies pharmaceutiques et les compagnies d'assurances se ressemblent, ils sont très requin en affaire. Ainsi, en considérant l'obésité dans leur calcule, cela leur donne une raison de faire avaler plus facilement une augmentation des primes d'assurance-vie. Ainsi, les compagnies d'assurances profitent du travail de relation publique des intégristes anti-obésité. Et les intégristes anti-obésité profitent aussi du fait que les compagnies d'assurances tiennent compte de l'obésité. Cela donne à leur message une image de crédibilité plus grande au prêt de la population. Une relation qu'on appelle gagnante gagnante. On n'a pas le choix des croire et on n'a pas le choix de se faire avoir. On a toutes une poignée dans le dos. Commentaire fait par José Breton
Complément d'informations: L'histoire swisspolitics.org | Système de la santé La tendances des assureurs Ensemble, prévenons l'obésité des enfants Le secteur de l'assurance vie doit s'attaquer aux problèmes liés à la progression de l'obésité Les compagnies d'assurance vie sont des requins d'études statistiques réalisées par différentes compagnies d'assurance-vie. Weight Tables of the Metropolitan Life Insurance Company, 1983 Fat kills: that's the message coming loud and clear from health authorities. Risk and Insurance : INDUSTRY RISK REPORT - Feasting on Fat L'industrie pharmaceutique et l'obésité Counter sale of fat drug divides experts - www.smh.com.au La malhonnêteté des compagnies d'assurance date pas d'aujourd'hui The Myth of the "Ideal Weight" TCS: Tech Central Station - The War on Fat's Casualties How Insurers Discriminate Against Fat Folk THE ESCALATION OF FOOD DEMONISATION IN 2004 Les sujets
précédents : |
Copyright © 2004, Les Éditions de la femme Tous droits réservés.