La bouffe,
quasi-obsession pour le «mangeur hypermoderme» Sujet:L'orthodoxie alimentaire
On peut y lire: "Le mangeur hypermoderne" mange de plus en plus comme au restaurant, varie énormément les menus parce qu'il a le choix, ce qui l'angoisse énormément, explique François Ascher, auteur d'une étude sur l'évolution des pratiques alimentaires dans les sociétés occidentales."Autrefois il y avait des règles précises d'alimentation assorties d'interdits, notamment religieux. Aujourd'hui chacun a le choix et même doit choisir trois fois par jour ce qu'il va manger. C'est une extraordinaire liberté et une grande source d'angoisse", explique ce professeur. Son étude, publiée chez Odile Jacob, part du constat que les critères du choix alimentaire de l'homme contemporain sont devenus multiples et la diversité de l'offre presque infinie alors que les règles anciennes, les traditions familiales ou sociales sont en voie de disparition. "Aujourd'hui, on peut manger par plaisir, par souci de régime, de santé, souci militant, religieux, esthétique. On est en permanence amené à arbitrer entre des menus individuels de plus en plus variés", indique François Ascher qui voit là l'origine de certains maux de la société moderne : la déprime et l'angoisse. "Souvent les femmes s'imposent des régimes pour maigrir sans en avoir réellement besoin, et dépriment si elles n'y arrivent pas. D'autres s'imposent des règles alimentaires au nom de tel ou tel principe et se culpabilisent en cas d'échec, ce que la psychanalyse a bien analysé", indique-t-il Cette liberté et cette abondance ont d'autres effets négatifs comme l'obésité, une pathologie des couches défavorisées dans les pays riches et qui est devenue un problème de santé publique.A l'opposé, aux États-Unis, en Allemagne, en France de plus en plus de gens dans les catégories moyennes-supérieures sont obsédés par le bien manger au point que les Américains ont inventé une nouvelle maladie, l'orthorexie par opposition à l'anorexie, qui désigne les troubles des personnes qui ont un comportement obsessionnel en la matière. La liberté de choix modifie aussi les relations au sein de la famille où chacun de ses membres tend à se confectionner son repas comme au restaurant en fonction de ses propres impératifs ou de ses désirs. Le plat commun ne fait plus recette.Révélateurs de cette tendance, le boom des plats préparés vendus en portions individuelles dans la grande distribution et la transformation du logement familial avec la suprématie de "la cuisine américaine" dans les nouvelles constructions, indiquent les professionnels de ces secteurs. Mon commentaire Les pratiques alimentaires d'une population sont influencées par un contexte culturel. Chaque culture a créé des recettes, comme on crée des vêtements ou de la musique, qui les différencient des autres cultures. Dit-on pas qu'on mange du chinois, de l'italien, du Grec etc. Au-delà des différences culturelles dans le menu, il y a des croyances qui sont associées à des aliments. Par exemple, au Québec, manger de la viande rouge donne de la force et de l'énergie. Les musulmans interdissent la consommation du porc. Comme la lutte à l'obésité en est une dogmatique. Les intégristes anti-obésité ont remplacé les curés du temps. En effet, ceux-ci sermonnent les gens sur leurs habitudes alimentaires. Ce sont les femmes qui en sont leurs plus fidèles adeptes à causes l'obsession de la minceur. Dans le temps, personne osait critiquer la religion. Car, l'église était associée au pouvoir économique et médiatique. Il y avait un contrôle et une censure de l'information. Les gens étaient maintenus dans une morale stricte fidèle aux valeurs catholiques. Il faut maintenir les gens dans le bon chemin. Les intégristes anti-obésité ont réussi à imposer leur discours à l'aide d'une nouvelle morale. C'est tellement grave, tellement grave l'épidémie d'obésité, ne rein faire pour y remédier devient un péché. Cela serait être complice d'un génocide. L'exagération et la sur dramatisation de la situation de l'obésité/malbouffe constituent une technique de manipulation de la conscience des gens. La surenchère des dépêches, dans les journaux qui dépeignent la situation qui serait devenue de plus en plus grave d'une fois à l'autre, rends toute dissension impossible de peur d'être excommunié. Nous sommes dans une situation de totalitarisme de l'information. On désire contrôler et diriger ce que pensent les gens. Les préceptes du dogme du corps parfait et du bien manger rendent le restaurants de fast foods, les aliments gras, les aliments sucrés, les boissons gazeuses, la télévisons et les jeux vidéo un sacrilège mortel. Voilà, comment on désire nous influencer aujourd'hui. Et c'est loin d'être pour notre bien. Commentaire fait par José Breton
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