Journal le Soleil mardi 11 décembre 2006 page 7
Sujet: La limite abusive On peut y lire;: La Coalition Poids s'attaque à quatre géants de l'alimentation, qu'elle accuse de produire de la publicité destinée aux enfants par le biais de jouets et de concours. Elle demande à l'Office de la protection du consommateur (OPC) de faire cesser de toute urgence les pratiques controversées des McDonald's, Burger King, General Mills et Nestlé.La Coalition sur la problématique du poids, de son vrai nom, a déposé des plaintes en bonne et due forme contre les quatre multinationales, hier, comme elle l'avait fait plus tôt cette année contre Vachon, propriété de Saputo, qui faisait la promotion de ses gâteaux IGOR dans des garderies. Des accusations ont suivi, auxquelles Saputo et son concepteur publicitaire ont plaidé non coupables. Il faudra des mois, sinon des années, avant de connaître un verdict dans cette affaire. Cette fois, le groupe de pression veut plus. Il demande à l'OPC de s'adresser aux tribunaux pour mettre fin immédiatement aux stratégies de marketing litigieuses. Selon la Loi sur la protection du consommateur, seul l'Office peut réclamer une injonction et il le fait régulièrement. Consensus social «On a un consensus social sur le fait qu'il ne devrait pas y avoir de publicité destinée aux enfants et une crise de santé publique (l'épidémie d'obésité), je pense que c'est suffisant pour agir», explique Martine Painchaud, porte-parole de la Coalition Poids, qui regroupe une cinquantaine de partenaires, majoritairement du milieu de la santé. Les articles 248 et 249 de la Loi provinciale sur la protection du consommateur interdisent toute publicité qui s'adresserait aux moins de 13 ans. La Coalition Poids pense qu'ils sont constamment bafoués et d'une façon toujours plus originale. «On a choisi des exemples qui illustrent les nouvelles frontières de la publicité destinée aux enfants», dit sa porte-parole. Ainsi en est-il de Burger King, qui offre gratuitement des jouets promotionnels aux couleurs des Viva Pinata, personnages de dessins animés visant les enfants de 2 à 11 ans. Ces petits animaux sont aussi les vedettes d'un jeu vidéo Xbox de Microsoft, dont la sortie est prévue pour le temps des Fêtes. Il y a aussi General Mills, qui a conçu pour ses céréales sucrées Lucky Charms un site Internet avec des jeux et des dessins animés qui laissent peu de doute sur la clientèle visée. Même chose pour Smarties, marque de commerce de Nestlé, qui demande à ses consommateurs de redessiner son emballage en passant par Internet. La participation au concours nécessite toutefois un NIP, disponible à l'intérieur des boîtes de friandises. Des avis sans suite McDonald's propose plutôt aux enfants de plus de trois ans un ensemble de caisse électronique avec 10 objets allant de la «pitonneuse» à la visière arborant l'arche dorée. Dans ce cas, l'entreprise a déjà été avisée par l'OPC de son obligation de se conformer aux articles de la loi concernant la publicité faite aux enfants et des sanctions qui l'attendaient si elle ne s'y pliait pas. C'était en juillet 2005. Son porte-parole, Louis Payette, faisait pourtant valoir hier, par courriel plutôt que de vive voix, que «McDonald's est soucieuse du respect des lois et des normes qui régissent la publicité aux enfants. D'ailleurs, l'entreprise compte parmi les membres fondateurs de l'Association des “annonceurs responsables en publicité pour les enfants (Concerned Children's Advertisers).» Mon commentaire Il y a des limites à tout. Cette plainte est carrément abusive. On déresponsabilise les parents, on donne un pouvoir aux enfants de contrôle sur leurs parents qu'ils n'ont pas et on exagère le pouvoir de la publicité à influencer les enfants.Il faut faire une différence entre la publicité à la télévision et la mise en marché d'un produit. La loi sur la protection du consommateur concerne uniquement la publicité. À l'origine, l'article 248 a été ajouté à cette loi à cause des publicités de jouets à la télévision. Les parents voulaient arrêter de se faire harceler par leurs enfants pour obtenir tel ou tel jouet. Dans leur plainte à l'opc, la coalition s'attaque à la mise en marché destiné aux enfants. Peine perdue, aucune loi ne pourrait empêcher cela. Car cela fait parti de la liberté de commerce. Rendre un produit attrayant, cela fait parti de la normalité en affaire. Par conséquent, c'est à la liberté de commerce que cette coalition s'attaque. Il faut analyser cette action et les autres en considérant qu'elles sont hautement dogmatiques. Ainsi, pour cette coalition d'intégristes anti-obésité/malbouffe les vendeurs de malbouffe auraient un but caché diabolique. Ils veulent rendre les enfants dépendants à leur nourriture grasse et sucrée pour s'assurer une clientèle captive. En réalité, ça fait l'affaire des parents que McDonald's et Burger King fassent des choses pour les enfants avec la salle de jeu et le menu pour enfant avec jouet. Car, aller au restaurant constitue une sortie pour les enfants. Les parents vont dans ces restaurants par plaisir et pour faire plaisir à leurs enfants. Cette mise en marché dirigée vers les enfants et la famille est parfaitement honnête, car il correspond à un réel besoin des parents. Ce n'est pas parce que les parents vont une fois par semaine au mcdo que les enfants vont devenir obèses. Ils osent affirmer qu'il y aurait une recherche qui démontre un lien entre la fréquentation des restaurants de fast foods et l'épidémie d'obésité. Quelle belle affirmation démagogique. Pour cette coalition évidemment, il ne faut pas associer le plaisir avec de la nourriture qu'elle considère diabolique. Aller dans un restaurant de fast foods devrait être, pour les enfants, une expérience ennuyeuse. Le gouvernement devrait réglementer la décoration des restaurants. Ainsi, la couleur de leurs mûrs devrait être gris et fade. Les enfants devraient être attachés sur des chaises et quitter le restaurant le plus rapidement possible. Tant qu'a y être, il faudrait leur donner des chocs électriques quand ils mangent de la malbouffe. En d'autres mots, cette coalition désire, en s'attaquant au marketing familial, enlever le goût aux enfants de manger de la malbouffe. La mise en marché pour les enfants, pour faire la promotion de leurs aliments prétendument meilleurs pour la santé, serait-elle plus acceptable ? Pourrait-on faire une plainte envers un restaurant qui donnerait un jouet aux enfants quand ils choisissent du brocoli cru avec du tofu ? Peu importe le produit, bon ou pas bon, ne peut pas le rendre attrayant pour les enfants. Ou bien. On peut rendre attrayant un produit pour les enfants seulement s'il respecte les valeurs vertueuses. Commentaire fait par José Breton
Complément d'information : L'histoire La Coalition Poids dépose 4 plaintes à l'OPC et dénonce les pratiques de marketing de l'industrie agroalimentaireEn bref - Les enfants dans la mire Des entreprises pointées du doigt pour leur publicité destinée aux enfants Publicités pour enfants - Une offensive de la Coalition Poids Offensive contre la publicité destinée aux enfants Protéger les enfants contre le «marketing alimentaire» Beaucoup de restaurants offre le menu enfant La cage aux sports avec leur Menu enfants qui diffèere pas beaucoup de celui du Mcdo Zone enfants au restaurant Mike's Le club des amis d'hubert du restutant St-Hubert Les amis kiwi du resturant Cora Les parents devront arrêter de faire plaisir à leurs enfants en leur donnant du chocolat Les jeux du fabricant de bars de chocolat Cadbury Bienvenue chez les lutins Magical Elves !Les jeux de la compagnie de chocolat Hershey's Les céreales Post pour les enfants, ( kraft ) Les jeux postCéréales Froot Loops* Les jeux de Kellogg's Liberté de commerce Food police smashing your choices? clip Advertising-Obesity Link Doesn't Ad Up Food Police's Lawsuit Insults Personal Responsibility, Science New Studies: Commercials Aren't Making Kids Fat Commercials aren't making kids fat, conclude US studies > NZ Food Is Online Marketing Making Kids Obese? Kellogg to Curb Marketing of Foods to Children Obese children fear won't make TV trim ads Il faut protéger les enfants de la commercialisation en ligne des aliments ! Report: TV ads contribute to child obesity Autre Les fast-foods attirent les écoles Les
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