Moufida
Tladi et les Pénélopes de Djerbat
Sujet:Un film sur la vraie vie avec de vraies femmes On peut y lire: Cinq ans après "Les Silences du palais", la réalisatrice tunisienne Moufida Tlatti continue à s'interroger sur la condition de la femme magrébine. "La Saison des hommes" n'a plus, cette fois, pour cadre le palais du Bey de Tunis, mais Djarba, "l'île des Cinq-Saisons", dans le sud tunisien. C'est là que Moufida Tlatti a situé l'action de son deuxième long métrage, écrit en collaboration avec le cinaste-écrivain tunisien Nouri Bouzid. La
saison des hommes Mon commentaire Dans un film basé sur la vraie vie, le cinéaste se doit de choisir des vraies femmes comme comédiennes pour faire vrai. Dans la vraie vie, la femme ronde se retrouve partout. La beauté féminine se retrouve dans le vrai, dans la vie de tous les jours, à chaque coin de rue et, à tout moment de la journée et de la nuit. La beauté féminine nous apparaît souvent dans des moments inattendus. Dans l'instant présent qui se conjugue avec le bonheur. En effet, la beauté féminine ne peut pas être fixée dans le temps et l'espace. La beauté féminine est un phénomène qui part et qui revient au rythme de la vie de tous les jours. Au Québec, les films et les téléromans basés sur la vraie vie ne contiennent pas de comédiennes au corps de vraies femmes. Cette idéalisation du corps de la femme au fait qu'il doit être fait mince, se compare au tchador que les femmes doivent porter dans les pays musulmans. La société ici, emprisonne les femmes dans des règles d'apparences pour les empêcher se s'émanciper. Commentaire fait par José Breton
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