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la culture gaie Sujet: La moutarde me monte au nez On peut y lire: Une nouveau regroupement gai vient de voir le jour: l'Association Socio-Culturelle Gaie de la Capitale Nationale (ASCGN). L'organisme est unique au Québec. Geneviève Paradis L'Association répond à un besoin criant de locaux de diffusion de la culture gaie à Québec. Ce manque avait d'ailleurs été noté dans un mémoire D'Yves Gauthier, secrétaire de Diffusion culturelle 21. Il portait sur l'importance et la place des activités culturelles de la communauté homosexuelle dans la politique culturelle de la nouvelle ville. «Depuis les 10 dernières années, beaucoup de secteurs d'activités ont quitté la capitale, ce qui occasionne une perte de dynamisme importante. Dans le quartier Sant-Jean-Baptiste, il y a une pénurie énorme de locaux», déplore Mario Ouellet, président de l'Association. L'administration de l'ASCGN veut favoriser le développement social et culturel de la communauté gaie de la ville. Elle dispose donc d'infrastructures nécessaires au soutien et à l'accueil de différents regroupements gais. En effet, l'ASCGN mettra à la disposition de ceux-ci des locaux pouvant accueillir jusqu'à 125 personnes et de l'équipement permettant certaines activités. D'ailleurs, une parade de mode et une participation à l'évènement Faubourg en Fleurs ont déjà eu lieu. «On veut donner un souffle nouveau au quartier, créer un lien profond entre la communauté gaie et l'ensemble des citoyens du quartier Saint-Jean-Baptiste La conseillère municipale du quartier, Lynda Cloutier, s'est réjouie de l'arrivée d'une telle association dans la ville. «J'ai été touchée par l'ouverture de la communauté gaie envers celle du Faubourg. Il y a une cohésion qui existe dans le quartier, c'est ce qui nous distingue.» D'abord strictement destinée aux hommes, l'Association ouvrira ses portes à tous ceux qui le désirent. «Il y aura des activités pour les hommes et aussi pour les femmes. Ceux qui veulent profiter des infrastructures pourront le faire afin qu'on puisse vivre en harmonie», précise Mario Ouellet. Il spécifie que l'ASCGN s'impliquera dans toutes les manifestations sociales «par plaisir de faire vivre cette différence.» Mon commentaire Je suis rouge de colère quand je lis ce genre de dépêche. Et quand je me fâche... Pourquoi vouloir une culture gaie ? Parce que les gais ne se sentent pas inclus dans la culture en général. Ils ont besoin de s'identifier à des modèles d'hommes qui les ressemblent aux niveau de l'orientation sexuelle. Ils ont besoin d'être validés, ils ont besoin de sentir qu'ils sont corrects au fait d'être homosexuel. Est-ce que les femmes rondes se sentent incluses dans la culture en général ? Non, et encore moins que les homosexuels. En effet, dans presque tous les téléromans, il y a un personnage d'homosexuel, mais très rarement une femme ronde. Les artistes gaies sont moins mal vue que les femmes rondes. Ils peuvent s'afficher publiquement comme homosexuel sans la peur d'être ridiculisés. Ils sont respectés par politesse. Tandis qu'avec une artiste ronde, dans une entrevue, on ne se gênera pas d'y faire sentir indirectement qu'elle n'est pas normale. L'homosexualité, n'est plus un péché. Mais avoir des rondeurs constitue le péché le plus vivement condamné publiquement. On ne voit pas beaucoup de rondes à la télévision, pas parce que l'écran fait paraître plus gros comme on dit, pas non plus vraiment pour une question esthétique, mais bien parce qu'elles représentent un péché. On ne choisit pas une comédienne rondelette, parce qu'elle est dans le péché. Cela donnerait le mauvais exemple aux femmes. Avec l'Internet, fini la culture «one size fit all» comme les américains essaient de nous l'imposer. Le cinéma n'est pas libre d'un sentiment d'identité culturelle. Ce n'est pas qu'un simple produit de divertissement. Le cinéma reflète les us et coutumes de la société où il est créé. Ainsi, au Québec on s'identifie plus au cinéma Québécois, parce qu'il nous ressemble plus au niveau culturel. On ne peut pas remplacer le cinéma Québécois, par celui américain, parce qu'on en perdrait notre identité québécoise. De même, on pourrait justifier le fait qu'au cinéma il y a exclusivement des femmes minces et délicates, en disant que cela constitue uniquement un divertissement (c'est pas important la grosseur de la comédienne). Mais, il y a ici aussi le phénomène d'identification qui entre enjeux. Les 2/3 de la population féminine ne peuvent se reconnaître dans le cinéma et la télévision actuellement. On peut donc parler, ici d'une culture de la minceur. Une culturel où seulement les femmes petites et délicates peuvent s'y identifier. La conséquence pervers de ce contexte culturel est l'exploitation monétaire que l'industrie de l'amaigrissement fait de ce 2/3 de femmes complexées et malheureuses parce qu'elles ne peuvent pas s'identifier à des modèles de femmes qui les ressemblent physiquement au cinéma et à la télévision. Si les femmes rondes auraient autant de chance que les minces de faire carrière au cinéma et à la télévision, on n'aurait pas besoin de sub-diviser la culturelle en deux. Par conséquent, nous n'avons pas d'autre choix de créer une culture de la rondeur. Il s'agit juste de commencer à le faire à un moment donné. Les rondeurs féminines ne constituent pas une différence, mais une réalité commune à toutes les femmes. C'est abondant, banal, courant, répondu et universel. Une culture de la rondeur rejoindrait une majorité de femmes et d'hommes qui les aiment. Là là, je m'adresse aux personnes qui habitent la région de la ville de Québec. Bougez, levez-vous debout, sortez de votre torpeur. C'est le temps de faire quelque chose, contactez-moi sur le champ pour vous proposer comme bénévoles. Qu'est-ce que vous attendez ? Vous attendez peut-être que Québecor médias, TQS, Radio-Canada, Télé-Québec, Fox, CBS, Time-Warner, Colombia-Sony, Universal, etc. décident un jour de choisir plus de rondes dans leurs productions. Les poules auront des dents. N'êtes-vous pas tannées de servir de pantins pour l'industrie de l'amaigrissement, (de se faire exploiter financièrement), de bouc émissaire pour tout les problèmes de santé de ce monde, de dindon de la farce, d'être considérer comme un déchet de la société (catégorie de personnes sur lesquelles on peut se défouler, qui peuvent être dénigrer librement) Le temps est venu de s'affirmer et de faire sa place dans cette société-là. Le temps est venu d'avoir du plaisir, de s'amuser et de s'éclater. Le temps est venu de vous proposer comme bénévole. Une fois que 4 personnes se seront proposées, il y aura une rencontre pour établir comment nous allons fonctionner. Liste des personnes qui se proposent comme bénévole à m'aider à réaliser mon rêve. Commentaire fait par José Breton
Complément d'informations Si un groupe minoritaire dans la ville de Québec peut s'organiser voir: La vie gaie à Quebec pourquoi un groupe majoritaire que représente les femmes rondes ne pourrait pas aussi s'organiser? Ya - t- il une CULTUREGAIE / LESBIENNEFRANCOPHONE ? TQS concernant l'émission 'Black-out' « Le bon, la brute et la ... - quand les gaies se font insultés, ils sont écoutés quand ils se plaignent. Mais, 99% des émissions de télévision sont haineuses envers les femmes rondes et personne ne se plaint? Les femmes n'ont aucune fierté. Quand la culture homo s'ouvre au public hétéro Forbidden Body: Why Being Fat Is Not a Sin Gentle Ministries - Fat is also a sin The Psychology of Ideal Body Image as an Oppressive Force in the Lives of Women Am I Thin Enough Yet? : The Cult of Thinness and the Commercialization of Identity Cultural Aspects of Physical Attraction Défendre la diversité culturelle la culture de la rondeur aussi L'exception culturelle est-elle morte? LE DEBAT SUR L’EXCEPTION CULTURELLE - L'ouverture des marchés et la protection des cultures La diversité culturelle comme droit humain Contribution à un manifeste pour la diversité culturelle Ford entend s'adresser au marché gay
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