Obésité
abdominale: les Montréalais sous-estiment les risques
Journal la Presse du mercredi 13 juin 2007, page A12
Sujet: La boucle de rétro manipulation
On peut y lire:
Les Montréalais ont encore beaucoup à apprendre sur les
risques associés à l'obésité abdominale. Ils sont notamment
nombreux à sous-estimer le risque de maladies du coeur et de diabète
auquel ils sont personnellement exposés.
Un bulletin publié par le Réseau canadien en obésité révèle
que les résidants de Montréal obtiennent tout juste la note de
passage lorsqu'il s'agit d'établir le lien entre l'obésité
abdominale, soit l'excès de gras autour de la taille, et
l'augmentation du risque de maladies du coeur et de diabète.
Ainsi, 23 pour cent seulement des Montréalais savent que l'excès
de gras autour de la taille constitue un facteur de risque de maladies
du coeur, et 18 pour cent savent que cet excédent de gras est un
facteur de risque de diabète.
Ce bulletin a été préparé à partir des résultats d'un sondage réalisé
dans six villes canadiennes. Au total, près de 5000 Canadiens ont répondu
à ce sondage destiné à évaluer leurs connaissances sur les problèmes
de poids et l'obésité abdominale, ainsi que leur attitude et leurs
comportements à cet égard.
En général, les citoyens de Montréal savent que l'obésité
constitue un risque pour la santé. Toutefois, près de la moitié des
personnes interrogées ignorent toujours que l'endroit où se loge
l'excès de graisse a un impact considérable sur ce risque.
En effet, 46 pour cent des 834 répondants montréalais étaient
d'avis que la graisse qui s'installe autour des hanches et des fesses
et celle qui s'accumule autour de la taille comportent les mêmes
risques pour la santé et contribuent dans la même mesure à
l'apparition des maladies du coeur et du diabète. En revanche, 52
pour cent des Montréalais interrogés ont répondu correctement,
affirmant que l'excédent de gras est plus nuisible pour la santé
lorsqu'il s'accumule au niveau de l'abdomen plutôt qu'autour des
hanches et des fesses.
Lorsqu'on a demandé aux Montréalais s'ils connaissaient les valeurs
du tour de taille au-delà desquelles le risque pour la santé
augmente, seulement 16 pour cent d'entre eux ont répondu correctement
et mentionné qu'un tour de taille supérieur à 102 cm expose les
hommes à un risque accru de maladies cardiovasculaires et de diabète,
et seulement quatre pour cent savaient que cette valeur limite est de
88 cm chez les femmes.
Règle générale, les personnes interrogées connaissaient les
risques habituellement associés à l'excès de poids, mais peu
d'entre elles ont reconnu qu'elles y étaient aussi exposées.
Lorsqu'on a demandé à des Montréalais qui avaient de l'embonpoint
quel était le risque de maladies du coeur chez les personnes en
surplus de poids, 85 pour cent d'entre eux ont répondu que ce risque
était «extrêmement» ou «très» élevé. Cependant, neuf pour
cent seulement de ces répondants ont jugé leur propre risque «extrêmement»
ou «très» élevé.
On a observé des résultats similaires lorsque les questions
portaient sur les risques de diabète, d'hypertension artérielle et
d'hypercholestérolémie.
Pour le docteur Rafik Habib, directeur du Centre cardiovasculaire de
Laval, au Québec, ce sentiment de déni chez les répondants pourrait
indiquer qu'ils considèrent le gain de poids et l'obésité comme un
échec personnel. Il estime qu'il faut maintenant sensibiliser les
Canadiens afin qu'ils prennent conscience des risques auxquels ils
sont personnellement exposés et qu'ils puissent les reconnaître.
Le docteur Habib mentionne que les Montréalais méritent toutefois de
bonnes notes pour avoir reconnu que la perte de quelques centimètres
de tour de taille peut contribuer à améliorer la santé et que les
bienfaits d'une telle perte de masse graisseuse vont au-delà des
simples avantages sur le plan esthétique. Plus des trois quarts (77
pour cent) des personnes obèses ou présentant un excès de poids ont
affirmé qu'elles préféreraient perdre quelques centimètres à la
taille plutôt que sur une autre partie du corps si on leur en donnait
le choix. Les raisons qu'elles ont invoquées étaient liées à leur
santé dans 59 pour cent des cas, soit «être en meilleure santé»
(29 pour cent) et «réduire le risque de souffrir d'une maladie grave»
(11 pour cent). En revanche, seulement 18 pour cent ont répondu
qu'elles voudraient réduire leur tour de taille pour améliorer leur
apparence.
Les données ont été recueillies au moyen d'un sondage effectué par
Ipsos Reid, du 23 mars au 9 avril 2007, auprès de 4990 hommes et
femmes dans six villes canadiennes, à la demande de sanofi-aventis
Canada, en partenariat avec le Réseau canadien en obésité. Les résultats
pour chaque ville sont considérés exacts à plus ou moins 3,5 points
de pourcentage, 19 fois sur 20, par rapport à ce qu'ils auraient été
si l'ensemble de la population adulte de chaque ville avait été sondée.
Outre Montréal, on a sondé les citoyens de Vancouver, Edmonton,
Calgary, Ottawa et Hamilton.
Mon commentaire:
Faire la vérification de l'efficacité de leur propagande sur les
gens, c'est tordu, c'est baveux pas à peu près. Les médias en
parlent 6 fois par jour des dangers de l'embonpoint sur la santé.
Ainsi, c'est comme évidement que tout le monde sans exception
connaissance de leur rengaine. Mais personne n'est obligé d'en tenir
compte. Ce n'est pas parce que les gens ne comprennent pas leur
message. C'est parce que cela ne les intéresse absolument pas de le
savoir.
Les intégristes anti-obésité ont fait faire un sondage pour
vérifier si leur stratégie de la peur fonctionne bien. En fait de
compte, ce sondage entre bien dans la continuité logique de leur
stratégie de relation publique. Cela fait monter la pression d'un
cran. C'est une tentative de culpabiliser les gens pour leur faire
entrer de force leur message dans leur tête. En d'autres mots, ils
nous disent : « vous ne pouvez pas vous permettre de nous
ignorer, faites dont ce qu'on vous recommande de faire ».
Ce genre de sondage sert aussi à faire pression sur le
gouvernement pour qu'il agisse. Ils expriment l'idée que les gens
sont tous des imbéciles. Ils ne sont pas assez intelligents pour
comprendre ce qu'on leur dit de faire. L'État doit donc utiliser la
méthode coercitive. En d'autres mots, cela sert à appuyer leur
position. Selon eux, l'adoption de saines habitudes de vie constitue
une responsabilité de l'État et non une responsabilité
individuelle.
Ce sondage fut payé par la compagnie pharmaceutique,
sanofi-aventis Canada. Que peut bien-être l'intérêt de cette
compagnie-là dedans ? La réponse est évidente, celle-ci
fabrique la pilule amaigrissante du rimonabant (accomplia). Cette
pilule a été refusée récemment pour sa commercialisation aux
États-Unis par la FDA. La raison étant que, selon une étude, elle
est provoque la dépression et le suicide. On ne peut vraiment pas se
fier à l'industrie pharmaceutique. Car, elle n'a qu'une seule
préoccupation, faire de l'argent. Se préoccuper de notre bien-être
physique et mental, c'est la moindre de ses préoccupations.
Cela vient appuyé une fois de plus ce que je prétends, comme de
quoi, la lutte anti-obésité est financée par l'industrie
pharmaceutique. Sans leur argent pas de groupe pression d'intégristes
anti-obésité, pas de chaire de recherche sur l'obésité. Par
conséquent, les médias parleraient très peu souvent de l'obésité
et ils auraient un ton beaucoup moins alarmiste.
En conclusion, la gravité de la situation de l'obésité a été
artificiellement exagérée en vue de vendre des médicaments pour
répondre à l'énorme marché que constitue l'obsession de la minceur
chez les femmes. C'est clair comme l'eau de roche, m'semble!
Commentaire fait par José Breton
Complément d'informations:
L'histoire
Obésité
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Les
risques liés au «pneu» de graisse sont sous-estimés
Les
Canadiens minimisent les conséquences
More
than six in 10 Hamiltonians admit they are overweight or obese.
La boucle de rétro manipulation
NON à la malbouffe dans les écoles!
Halte à la malbouffe à l'école
Le rimonabant
L'université Laval, c'est associé à une pilule dangereuse. Les
chercheurs font seulement une recherche sur l'efficacité du produit,
au diable les risques.
Une
étude conclut à l'efficacité d'un médicament contre l'obésité et
les risques cardiovasculaires
Un
nouveau médicament, mis à l'essai chez 1036 obèses, a produit des résultats
spectaculaires tant pour la taille que pour le coeur, viennent
d'annoncer le chercheur Jean-Pierre Després, de la Faculté de médecine
de l'Université Laval
Sanofi-aventis
annonce aujourd'hui que de nouvelles données démontrent que le
traitement par rimonabant a permis d'observer des améliorations
significatives en matière de contrôle de la glycémie
Le
médicament expérimental Rimonabant a déjà démontré son efficacité
contre l’obésité et le tabagisme.
Le
rimonabant Une nouvelle pilule pour réduire l'obésité ( Jean-Pierre Dépres a démontré que le
rimonabant, inventé par la pharmaceutique française
Sanofi-Synthelabo,
faisait perdre aux candidats une moyenne de huit kilos )
Contribution
de plus de 2 millions $ à la recherche sur l'obésité
épisodes
dépressifs, anxiété et les tendances suicidaires (pensées
suicidaires, intentions de se suicider, tentatives de suicide).
Les sujets
précédents :
Québec entreprend sa lutte contre l'obésité
La
rondeur dans l'actualité des mois passés
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