New York's Fat Beach Day gives plus-size people a space to be themselves
Sujet:Il est temps de se lever debout et d'entrer en action On peut y lire: Jacob Riis Beach accueille la journée de positivité corporelle et de plaisir, dans la ville au coeur du mouvement du fat acceptance Les événements Fat Beach Day se multiplient partout aux États-Unis dans le but de lutter contre la grossophobie, de récupérer des espaces sûrs pour la communauté et d'honorer la culture grande taille. Aujourd'hui, l'une de ces célébrations coïncide avec le mois de la fierté à Jacob Riis Beach à New York, un lieu profondément ancré dans l'espace militant de la ville. "Nous vivons quelque chose de culturel qui nous impacte chaque jour au niveau individuel et au niveau systémique", a déclaré Jordan Underwood, l'organisateur de l'événement. « Nous essayons vraiment d'ouvrir un espace permettant aux gens d'être eux-mêmes. » Underwood, mannequin grande taille, artiste et activiste, a décrit avoir été victime d'intimidation à cause de son poids dès le collège. La haine constante, la cruauté et la rhétorique nuisible de la part de leurs camarades les ont amenés à créer un blog à l'âge de 12 ans, qui est devenu un lieu où ils ont documenté leurs expériences et donné un sens à ce qu'ils vivaient. À bien des égards, cela a marqué le début de leur voyage vers ce qu'ils appellent le « gros activisme ». Désormais, ils organisent des événements dans toute la ville de New York et travaillent avec Berriez, un magasin vintage « réservé aux rondeurs » basé à Brooklyn, pour organiser le Fat Beach Day. Il peut pleuvoir, mais cela ne dérange pas les deux hommes. Cette journée - comprenant de la nourriture, des boissons et de la crème solaire gratuite de Vacation - est quelque chose qu'ils attendent avec impatience et planifient depuis des mois. "Je suis tellement gênée à la plage et je ne suis jamais avec des gens qui me ressemblent", a déclaré Emma Zack, qui a lancé Berriez en 2018. "Je suis tellement excitée que nous ayons créé cet espace pour d'autres personnes. avec des corps plus grands pour passer un bon moment. »le mouvement d'acceptation des graisses À une époque où les médicaments amaigrissants comme Ozempic sont profondément ancrés dans la culture diététique dominante et où la minceur réapparaît comme norme de beauté idéale, des événements comme le Fat Beach Day deviennent de puissants outils dans la lutte contre ces normes. Ils sont devenus non seulement des événements mais aussi des appels à l'action - le public s'oppose aux pressions sociétales pour se conformer à ces critères changeants. Vogue Business a rapporté qu'au cours de la saison automne/hiver 2024, lors des fashion week, seulement 0,8 % des mannequins étaient de taille plus et 3,7 % étaient de taille moyenne, soit une baisse notable par rapport aux années précédentes. Une enquête publiée par KFF en mai a révélé qu'environ un adulte sur huit, soit plus de 15 millions de personnes aux États-Unis, avait consommé une drogue comme l'Ozempic ou le Mounjaro à un moment donné de sa vie, soulignant l'ampleur de ce changement sociétal. "Dans les années 2000, il y a eu ce changement culturel intense et anti-graisse qui ressemble vraiment à ce que nous traversons actuellement", a déclaré Underwood. « Il est indiscutable à quel point la phobie des gros était insidieuse au cours de cette décennie. Britney Spears et Jessica Simpson, toutes deux mesurant alors une taille 36, étaient placardées partout dans les tabloïds, accompagnées de titres utilisant des mots comme « gros ». Au cours des prochains mois, des communautés partageant les mêmes idées à travers les États-Unis ont prévu d'autres Fat Beach Days. Une Fat Friends Pool Party aura lieu à Chicago le 13 juillet. Il y aura également un Bellies Out Beach Day à Los Angeles dans quelques semaines. "Les corps gras et les Riis sont un mariage parfait", a déclaré Kleo Alana, l'une des personnes présentes à l'événement new-yorkais aujourd'hui. "Jordan Underwood et Berriez ont amené le paradis dans le Queens." Depuis des décennies, la plage Jacob Riis, du nom d'un réformateur social et photojournaliste, est un lieu de rassemblement emblématique et populaire pour la communauté LGBTQ+. Également appelée « la plage du peuple », elle est devenue un repère culturel et social dans l'histoire de la ville. Plus largement, New York est depuis des décennies au coeur du mouvement d'acceptation des graisses. Dans les années 1960, environ 500 manifestants ont organisé une « fat-in » à Central Park, brûlant des livres de régime et des photographies du mannequin Twiggy, pour encourager publiquement la positivité et la libération du corps. Ces dernières années, suite à un militantisme organisé, une législation a été adoptée pour interdire la discrimination liée au poids. Le maire de New York, Eric Adams, a signé un projet de loi en 2023 interdisant la discrimination liée au poids à l'embauche et au logement. D'ici là, vous pourriez être licencié à New York pour surpoids. Malgré cela, les stigmatisations existent toujours et sont particulièrement répandues sur les réseaux sociaux. "C'est une période vraiment merdique, pas seulement sur Internet mais dans la société, d'être gros, et c'est vraiment violent à bien des égards", a déclaré Zack. « On pourrait penser que ce ne serait pas une telle chose parce que New York est très ouverte et que vous vous habillez comme vous le souhaitez. Je dis toujours que je n'avais jamais réalisé à quel point les gens détestaient les gros avant d'avoir TikTok. Mon commentaire Je prends cet événement, qui a eu lieu à New York / États-Unis et qui avait pour but d'affirmer publiquement que les gros ont besoin d'être respecté comme ils sont, pour exprimer ma déception de l'immobiliste des femmes au Québec. Les gros, et surtout les femmes, sont victimes du milieu médical qui s'acharne à faire passer le message aux journalistes, que la pire maladie qui soit est l'obésité, et qu'il faut s'y attaquer d'urgence. Ce qui met une pression sur les femmes pour qu'elles se décident à perdre du poids. À cette pression s'ajoute la survalorisation de la minceur comme critère de beauté. Face à ce contexte social, que font les femmes au Québec? Elles dorment sur la switch, comme on dit au Québec. Elles sont complètement paralysées dans l'action ou bien elles ne sont pas conscientes de quoi elles sont victimes? Je m'apprête à faire cette année encore, soit du 26 au 28 juillet 2024, mon troisième Festival international de la rondeur féminine encore dans la complète indifférence. Organiser une activité où personne n'y participe, c'est dur sur le moral. Je suis l'organisateur et le seul participant à cet événement. S'il avait du succès, les médias en parleraient et cela ferait avancer la cause du mouvement du body positive au Québec. C'est bien beau d'adopter la philosophie du body positive dans sa vie privée, mais cela n'influence pas l'opinion public. Pour ce faire, il s'agit d'aller sur la place publique pour demander que l'on se fasse respecter. Les pressions que les femmes subissent sont publiques, pour les contrer, il faut aller aussi sur la place publique. En ayant, qu'une seule opinion qui circule dans la société, celle-ci se renforce avec le temps. Fait que les femmes se sentent obliger d'y adhérer. Alors, comment voulez-vous que les médias et les journalistes donnent de la crédibilité à ce mouvement, à cette manière de penser, si aucune femme ne va s'affirmer sur la place publique? Au Québec, des organismes font des activités pour aider les femmes avec leur image corporelle comme Équilibre avec leur Prix Équilibre et la journée sans commentaire. Oui, cela fait réfléchir les femmes, mais on ne peut pas en mesurer l'efficacité. Pour que cela ait plus d'impact, pour donner la mesure de l'importance du mouvement du body positive, cela prendrait plusieurs femmes qui participent à un événement public. Je vous invite à venir me voir à mon festival pour me supporter moralement. Venez participer à mon pique-nique du vendredi 26 juillet, entre 17h00 et 19h00 au Domaine Maizeret. Venez voir mon exposition au marché aux puces Jean-Talon, les 27 et 28 juillet et finalement venez marcher avec moi à ma 4e marche de la fierté ronde, départ à 17h00 devant le Parlement du Québec. Commentaire fait par José Breton
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