Le
"trip" d'une vie 2200 personnes bravent le
froid, la pluie, la pudeur et les préjugés pour l'art..
et Pascale en était Sujet: Aurait-elle été la seule ronde ? On peut y lire: "Je n'ai pas vu Woodstock, mais au moins, je vais pouvoir dire à mes enfants que j'y étais, aux photos de nus ! " De passage à Québec, hier une Montréalaise de 26 ans Pascale Robitaille, a raconté au Soleil comment elle avait vécu ce trip "trip d'une vie" en plein centre-ville de Montréal, à l'aube, alors que 2200 personnes s'étaient rassemblées pour poser dans leur plus simple appareil pour le photographe américain Spencer Tunick. Il y avait toutes sortes de corps, des beaux et des moins beaux. Mais même les plus laids paraissaient beaux au milieu des autres, raconte la jeune femme, qui est assurée de se reconnaître lorsqu'elle verra les photos. "Ce ne sera pas difficile, c'est moi qui avait les plus gros seins !" Pascale admet par ailleurs qu'il faut certes un côté exhibitionniste pour se livrer à ce genre d'expérience. "Mais ça ne prend pas que ça. Parmi les participants, il y avait beaucoup de contestataires et d'artistes. Il faut aimer l'art pour accepter de vivre une telle expérience. Pour ma part, j'avais vraiment envie d'encourager l'artiste. En prenant ses derniers clichés, Tunick, qui a déjà réalisé des dizaines de photos collectives de nus notamment aux États-Unis, Australie, à Rome et en Écosse, ... Photo
prise sur le site I-20 Mon commentaire J'ai déduis qu'elle est ronde, parce qui dit gros seins dit femme aux formes généreuses. Pourquoi, avait-il si peu de femmes rondes qui ont accepté de poser nues pour ce photographe audacieux? Pourtant, dans le reportage sur lui à l'émission Zone Libre de Radio Canada le vendredi 18 mai passé, j'en ai vu des femmes rondes et des tas à part de ça. Pour certaines se fut l'occasion pour se dépasser au niveau de leur estime de soi en relation avec leur image corporelle. J'explique cela par le fait que le mouvement "size ou fat acceptance" n'a pas fait encore un grand bout de chemin ici. Les femmes ici sont peu sensibilisées. On parle juste du discours de l'industrie pharmaceutique de la dramatisation de l'embonpoint. Donc, les femmes au Québec ont plus honte de leur corps que les femmes des États Unis. Ce que fait Spencer Tunick, est un art de contestation. Du temps du peintre François Boucher (1750), les artistes étaient des contestataires. Dans leurs peintures, ils remettaient en questions les valeurs du temps. Quant à Spencer, il remet en question le culte du corps parfait et des apparences. Il replace le corps humain dans son contexte naturel. Tandis que la mode, le cinéma et la pornographie essaient de fabriquer des apparences qui s'éloignent de ce que la nature a voulu que le corps de la femme soit. Commentaire fait par José Breton
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