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publicité de cassettes vidéo pornographiques Sujet: Une culture à l'image des pornographes Mon commentaire L'exigence de la minceur pour les femmes dans le monde artistique, du cinéma et de la télévision est la même que celle qu'il y a dans le monde de la pornographie. Les patrons des maisons de productions recherchent chez une artiste qu'elle soit belle, jeune et innocente, comme le font les patrons des maisons de production de matériels pornographiques. Le monde de la pornographie "High Class" (celle qui est reconnue comme plus acceptable ou tolérable), promeut un phantasme à tendance pédophile. Par contre, il y a une pornographie plus saine soit celle qui utilise des femmes rondes, des voisines ou des matures 30 et +, mais elle est placée dans la catégorie fétichisme. Donc tout ce qui n'est pas petite, jeune et innocente est considéré comme une pornographie marginale. L'exclusion des femmes ayant des rondeurs dans le milieu artistique valide le fantasme de la belle jeune et innocente. Il devient le fantasme public, celui acceptable et celui où tous s'accordent pour dire qu'il est le bon. Les filles qui se font photographier dans la revue Play-Boy sont reconnues comme de très belles femmes. Ayant une beauté supérieure, elles deviennent des icônes. La glorification médiatique de la minceur encourage la pédophilie. Comment une société peut-elle vouloir se prémunir contre les pédophiles quand celle-ci les cautionne à travers ses produits culturels ? Donc valoriser la beauté de la rondeur féminine est nécessaire pour encourager des fantasmes sexuels basés sur une sexualité saine et équilibrée. Commentaire fait par José Breton
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