En
Bref - Roseanne Barr Sujet:Une attitude typique On peut y lire: Roseanne Barr s'est mis les obèses à dos par les propos qu'elle a tenus dans le magazine Gear. Une entrevue placée sous le signe de l'humour y accompagne des photos de l'actrice et animatrice nue. Elle a déclaré que "les gros devraient être envoyés dans des camps de concentration et gazés s'ils n'arrivent pas à perdre du poids". Rappelons que Roseanne Barr était elle-même obèse avant de réussir à maigrir énormément. Peut-être a-t-elle trop perdu dans la tête... Mon commentaire Cette attitude est typique des femmes qui ont réussi à perdre beaucoup de poids. Car dans la majorité des cas, c'est la haine de leur corps qui les motive à perdre du poids. Avec Roseanne, sa haine fut telle, qu'elle a été jusqu'à décider de subir l'opération de brochage de l'estomac! Il faut se haïr beaucoup pour accepter de se faire mutiler de la sorte. Il faut se haïr beaucoup pour croire que cette opération constitue une opération qui fonctionne vraiment et qu'elle ne comporte pas d'effets secondaires. Il est donc normal dans ce contexte que Roseanne projette la haine qu'elle a d'elle-même encore malgré sa perte de poids sur les autres qui ont une apparence semblable à ce qu'elle avait. Cette haine projetée sur les gros lui donne de la motivation et la force morale pour persister dans ses efforts pour ne pas reprendre le poids perdu. Utiliser la haine comme moteur sous-entend la présence d'un état de faiblesse. Ainsi, plus une femme vit ce genre de haine, plus cela signifie qu'elle souffre et qu'elle est sur le point d'abandonner la partie. Son régime l'a fait beaucoup trop souffrir. Donc cela révèle un état d'extrême fragilité. Roseanne a sûrement de la misère à vivre avec les désagréments que cette mutilation physique lui cause. Elle souffre de la faim continuellement et elle a perdu le plaisir de manger. Elle doit surveiller constamment la quantité et le type de nourriture qu'elle ingère pour ne pas avoir des nausées. Ce qui la fait souffrir aussi, c'est d'avoir réalisé l'ampleur de sa bêtise. Elle souffre de penser qu'elle en souffrira jusqu'à la fin de ses jours. Elle doit s'en vouloir énormément. Mais elle ne l'avouera jamais. Commentaire fait par José Breton
Les sujets
précédents : |
Copyright © 2000, Les Éditions de la femme Tous droits réservés.