Santé mentale Sujet: Avant toute chose On peut y lire: Ottawa - Les jeunes adultes, surtout les femmes, sont traités dans les hôpitaux pour des maladies mentales plus souvent que tout autre groupe, indique une première étude canadienne sur la santé mentale. L'étude, rendue publique hier, a été réalisé par un groupe de professionnels de la santé. Elle a permis de constater que 86 % des traitements sont administrés dans des centres hospitaliers plutôt que dans des établissements psychiatriques. La recherche s'est intéressée uniquement aux principales maladies mentales - troubles bipolaires, schizophrénie, dépression grave, troubles de la personnalité, troubles de la nutrition - ainsi qu'au comportement suicidaire. L'hospitalisation des hommes souffrant de schizophrénie a bondi de 28% au cours de cette décennie, alors que les troubles de la nutrition ont grimpé de 34% chez les jeunes filles de moins de 15 ans, et de 39% chez les femmes de 15 à 24 ans. Alors qu'elle s'adressait au sommet national sur la maladie mentale et la santé mentale, l'auteure principale de l'étude, Dr Paula Stewart, du ministère fédéral de la Santé, a déclaré que les conclusions de l'étude exigeaient une recherche plus approfondie. Mon commentaire « Pourquoi, il n'y aura pas de rondes dans les magazines? », disait Mitsou dans son éditorial dans la revue Clin D'oeil du mois de septembre 2002 Parce que la presse féminine est irresponsable comme le reste de la société peut l'être. « Les grosses ça ne vend pas! » Mais les mannequins maigres, ça détruit la santé mentale des jeunes femmes! Alors, qu'est-ce qui est le plus important : préserver les profits de l'industrie de la minceur ou préserver la santé mentale des jeunes femmes ? La société ignore le phénomène d'identification qui survient inévitablement chez les jeunes femmes en relation avec les mannequins, les chanteuses et les comédiennes. Le choix du type morphologique serait-il seulement une question d'esthétique pure sans conséquence possible? Non. Mais, il y a des gens qui osent dire qu'il n'y pas de lien entre l'anorexie et la minceur comme unique modèle de beauté féminin. Pourtant, offrir des modèles de femmes dans une variété de poids et de grandeurs, afin que le plus grand nombre de jeunes femmes puisse se reconnaître dans l'une d'elles, constitue une question de santé publique. Le monde artistique, de la mode et des médias ont donc une responsabilité et un rôle social. Manifestation à l'occasion des Prix Gemeaux 2002 Cette étude canadienne sur la santé mentale nous démontre l'ampleur des conséquences de l'obsession de la minceur. Celle-ci constitue, évidemment, la principale problématique, celle sur laquelle nous devrions porter toute notre attention. Mais, à cause de l'influence de l'industrie pharmaceutique, le discours qui dramatise à l'extrême l'obésité, monopolise l'opinion publique. Fait qu'on se préoccupe plus du faux problème de l'embonpoint au lieu de s'attaquer au vrai problème qui est l'obsession de la minceur. Pour le bien de la santé mentale des jeunes femmes, la société doit réhabiliter la rondeur comme attribut féminin. L'opinion publique envers la rondeur féminine devrait être très positive. Tout le monde devrait penser que ce qui est beau chez une femme ce sont ses rondeurs. Être une femme, c'est avoir des rondeurs et c'est très bien ainsi. Ceci enlèverait une source d'anxiété permettant aux jeunes femmes de se perçoivent plus positivement. Libérer de l'obsession de la minceur, les femmes auraient une bien meilleure santé mentale. Elles seraient plus dynamiques, optimistes et bien dans leur peau. Complément d'information Les
jeunes femmes sont hospitalisées plus souvent pour des maladies
mentales Cyberpresse Liens sur les sites qui parlent des désordres alimentaires Rapport sur les maladies mentales au Canada - Chapitre 6 Troubles de l’alimentation Les sujets
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