Revue Actualité 15 octobre 2011 p.81
Il est possible d'être obèse et en bonne santé. C'est ce que révèle deux études canadiennes publiées dans le Journal de l'Association médicale et dans la revue Physiologie appliquées, nutrition et métabolisme. «L'indice de masse corporelle ne suffit pas à déterminer si une personne est à risque de souffrir de maladies cardiovasculaires ou de diabète», déclare le Dr Arya Sharma, de l'université de l'Alberta. Ce chercheur propose un nouvelle indice, l'Edmonton Obsesity Staging System, qui tient compte du poids et de la taille, mais aussi du rapport entre la taille et les hanches, des résultats d'analyses sanguines et des symptômes physiques et psychologiques. Les sujets sont ensuite classés selon cinq niveaux de risques : 0 à 4. Une étude portant sur 6 000 personnes obèses et un groupe de comparaison (23 000 personnes de poids «normal») suivis durant une période de 16 ans a montré que les obèses qui s'étaient classés au niveau 0 ou 1 étaient en réalité moins à risques de succomber à des maladies cardiovasculaires que les membres du groupe témoin. Toutefois, les obèses aux échelons supérieurs couraient 50% plus de risques de décéder prématurément. Sujet: L'obésité une maladie ou un facteur de risque ? Mon commentaire Cette information me permet de vous démontrer les écarts de discours des intégristes anti-obésité. Le fait qu'ils affirment que l'obésité est une maladie nous révèle leur stratégie pour manipuler l'opinion publique. Ils tentent de faire changer les comportements des gens en les terrorisant avec la prétendue fléau de l'épidémie d'obésité. À cause d'eux, tous croient que l'obésité est une véritable maladie, Si tu es de forte taille tu es une maladie ambulante, tu n'es plus une personne mais, un cas médical. Les gens qui font de l'embonpoint seraient en phase terminale, des morts vivants. condamner à mourir précocement. Propager l'idée que l'obésité serait une maladie contribue à nourrir les préjugés négatifs, à nourrir l'intolérance, l'ostracisme et le mépris envers les gros. Comment une femme ne peut-elle pas se sentir coupable d'être ronde quand on lui dit qu'elle est malade et que le seul moyen qu'elle soit considérée en santé, c'est de devenir mince, svelte et athlétique comme les filles dans la revue summum. On ne lui fait pas sentir seulement qu'elle est laide et moche mais qu'elle est aussi en très mauvaise santé. Les femmes maigrissent non pas seulement pour devenir plus séduisante mais, pour aussi sauver l'humanité du fléau de l'épidémie d'obésité. Les femmes se sentent responsable du nombre prétendument sans cesse croissant du nombre d'obèses sur terre et de l'augmentation des coûts sur le système de santé que cela amènerait. Conclusion, les intégristes anti-obésité ne peuvent pas avouer que l'on peut être rond ou ronde et en santé, cela amoindrirait l'impact de leur message. Pour faire bouger le gouvernement et pour attirer l'attention des journalistes, il faut dramatiser à outrance l'embonpoint. Commentaire fait par José Breton Complément d'information Exagération sur l'obésité L'obésité, ennemi du XXIe siècle Controversies over obesity The risks of political agenda building and the thematization obesity Commentary: Obesity claims and controversies Is the Obesity Epidemic Exaggerated? Yes Is The Obesity Epidemic Exaggerated? Childhood obesity exaggerated: expert Childhood obesity an 'exaggeration' Is Obesity Really a Big Problem in America? Autres SafeFoods, obesity, eating disorders and shaming. Les gênes contrôlent la forme de votre corps Mieux vaut être enrobé mais sportif que svelte et sédentaire Good news for big women You don't have to be skinny to be healthy Women with broad hips are healthier
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