1-Ajout à ma demande Québec, 11 décembre 2018
Me Louise Cordeau Bonjour Mme Cordeau, je vous demande de reconnaître officiellement l'existence de la grossophobie en signant une déclaration ci-jointe et me le faire parvenir par la poste. La grossophobie, sous-entend haine, discrimination, mépris, rejet, ostracisme et intimidation envers les gros. Les femmes sont les plus sujettes à être victimes de grossophobie. Cela à cause d'un contexte culturel où des critères de beauté irréaliste sont imposés par le monde artistique, celui de la mode et celui télévisuel à auxquels on rajoute une norme santé. Ainsi, la beauté égale la bonne santé et la laideur la mauvaise santé. La beauté étant définie par la minceur. Les femmes ont intériorisé la grossophobie. En effet, il est culturellement acceptable que les femmes jugent négativement le corps. Les québécoises ont encore un grand bout de chemin à faire pour passer d'un comportement d'auto-flagellation (diètes, régimes, exercices) à se voir victime de grossophobie et exiger d'être respectées. Les femmes anglophones et celles des autres pays ont fait un bon bout de chemin en ce sens. Grâce au web, elles se sont mobilisées pour lutter contre cette oppression. Ce mouvement social est connu sous le nom anglais « body positive ». La force de ce mouvement social a convaincu le dictionnaire Robert d'ajouter le mot grossophobie dans son éditions 2019 et la ville de Paris de faire une journée contre la grossophobie le 15 décembre 2017. Dernièrement, la chaîne France 2 est en train de réaliser un téléfilm sur ce sujet. La grossophobie est incrustée dans les mentalités québécoises. Il y a un gros travail de sensibilisation pour la débusquer là où elle se trouve. Imaginez, les femmes à la moindre rondeur apparente, elles se font regarder de travers. Les commentaires désobligeants, sur le poids des femmes, sont tolérés. Cela parce que c'est encore la seule discrimination socialement acceptable. En effet, la discrimination basée sur le poids corporel n'est pas mentionnée dans la charte des droits et libertés la personne du Québec. En reconnaissant la grossophobie vous aiderez les femmes québécoises à rattraper l'immense retard qu'elles ont pris sur celles des autres pays. Avec le temps, les gens vont finir par censurer les commentaires grossophobes. La grossophobie doit devenir un jour aussi mal vu que l'homophobie peut l'être. En attente du réponse
Voici pourquoi les groupes féministes ne reconnaissent pas la grossophobie Colloque la grossophobie au Québec Un jeune sur cinq intimidé en raison de son poids Richard Martineau troll en direct aux francs-tireurs Place aux profils taille plus sur les réseaux sociaux MAMMOUTH 2018 Briser le tabou de la grossophobie Pourquoi la grossophobie est-elle grave ? Ajout à ma demande Bonjour Mme Cordeau, voici un ajout à ma demande de reconnaître officiellement l'existence de la grossophobie au mois de décembre dernier. Voici des captures d'écran fait avec la commande « site: », une commande pour faire une recherche l'intérieur d'une adresse d'un site web spécifique. Tout ce qu'il a sur l'espace d'un site web du conseil du statut de la femme et de la gazette des femmes. Expliquez sur cette page « Affiner ses recherches » Avec le mot clé homophobie sur le site de conseil du statut de la femme il y a 10 liens.
Le conseil du statut de la femme ne s'est jamais arrêté pour réfléchir sur la grossophobie. Avez-vous vraiment la motivation de reconnaître publiquement la grossophobie? Les victimes d'homophobie sont plus les hommes parce qu'ils s'affichent plus publiquement. Tandis que pour la grossophobie, c'est plus les femmes qui en sont les victimes. Il est grand temps que vous vous occupiez du bien-être des femmes. Un conseil du statut de la femme qui ne s'occupe pas de ce qui fait souffrir les femmes, c'est inconcevable. Prenez vos responsabilités, bougez. Lâchez un peu les questions d'inégalités civiques et préoccupez-vous de savoir si les femmes sont heureuses dans leur vie personnelle.
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