La plainte que j'ai fait parvenir à l'Ombudsman de Radio-Canada 


Index
La plainte
1re réponse
1re réplique
2e réponse 10/05/05
Réplique finale10/05/05

Plainte envers l'émission Découverte à la SRC du dimanche 17 avril 2005 

SANTÉ ET MÉDECINE - Le point sur l'obésité http://radio-canada.ca/actualite/decouverte/ 

Suite à leur dossier sur l'obésité. Je suis déçu de leur manque d'esprit scientifique et critique. L'obésité/malbouffe est un sujet où il y a loin d'avoir une unanimité scientifique. Les chercheurs de l'université Laval font partie d'une communauté scientifique qui étudie l'obésité d'une manière dogmatique. Ils ont choisi une position extrémiste et alarmiste. 

Ils ont même un leader charismatique, aux États-Unis en Morgan Downey : http://www.obesity.org/subs/pressroom/Morgan_downey.shtml 

Leur enthousiasme galactique pour en venir à bout de l'obésité est quelque part de la folie pure et simple. C'est une technique de relation publique pour attirer l'attention. Pour eux, mieux vaut en mettre plus que le client en demande. C'est une technique pour tenter de faire modifier le comportement des gens par la peur. (Douteux comme approche) 

L'équipe de découverte ont embarqué dans leur bad trip sans poser trop de questions. Ils les ont filmé en leur disant : « dites ce que vous avez à dire. » Ils n'ont pas fait un effort pour chercher plus d' informations. Ils leur ont fait une info-pub en quelque sorte. C'est intellectuellement malhonnête. 

La rigueur journalistique, c'est: «ne prendre jamais quelqu'un pour acquis». Les chercheurs de l'université Laval, ne sont pas des dieux. Ils ne possèdent pas la vérité et personne ne la possède d'ailleurs. Leur position extrémiste aurait dû leur mettre, la puce à l'oreille en les poussant à aller chercher plus loin. 

C'est bien beau l'obésité/malbouffe, mais il faut revenir sur terre et être plus réaliste. 

Leur reportage aurait du être plus réaliste: Cette question est une question de style de vie. Les gens ont toujours fait de l'embonpoint depuis que le monde est monde. Les gens ne sont pas moins actifs qu'avant. Avant la télévision, il y avait le conteur d'histoire et la radio. Avant les jeux vidéo, il y avait les jeux de société, comme le monopoly. Avant les chaînes de restaurants de fast food, il y avait les oreilles de christ, les fèves au lard, la soupe au poids avec du lard, le bacon, les saucisses, le sucre à la crème, les beignes, les pâtes à la viande, etc. 

L'augmentation de l'obésité n'est pas prouvée. Ce domaine recherche est le plus douteux qui soi. 

«Un chercheur renommé ayant été employé de l'Université de Montréal, Eric T. Poehlman, a admis sa culpabilité à une fraude criminelle, aux États-Unis; il retournera en cour le 4 avrilhttp://www.cyberpresse.ca/actualites/article/article_complet.php?path=/actualites/article/25/1,63,0,032005,969756.php&skip_inter=1 

Pourquoi poussent-ils la question de l'obésité aussi loin? 

«Le Xenical de Hoffman-Roche 
Une pub sur une pilule amincissante qui fait rager les médecins 
Journal de Québec, mercredi le 16 mars 2005 p.7
»
/affection/actual/mar05d.htm 

Pour faire de l'argent avec les femmes. Pour l'industrie pharmaceutique, leurs produits pour contrer l'obésité font partie de leur division «Life style». Donc, leur objectif, n'est pas la santé mais de répondre au besoin d'amélioration de l'esthétisme des femmes. 

Ils auraient du faire, un dossier en tenant compte de toutes les informations disponibles.


Leur réponse à ma plainte

M José Breton, 

Je ne connais pas vos sources d'information sur l'obésité, mais je constate que vos sources d'information sur le processus de conception et de réalisation des émissions de télévision est déficient. Vous affirmez que nous aurions simplement demandé aux chercheurs de l'Université Laval de nous dire tout ce qu'ils avaient à nous dire, sans rien remettre en question, et que nous aurions ainsi été manipulés par des dogmatiques (et consentants à cette manipulation). La réalité, c'est que Découverte suit de près toutes les recherches sur l'obésité depuis des années, que nous avons déjà fait plusieurs reportages sur la base des études de plusieurs équipes (canadiennes et étrangères) sur l'obésité, sur la nutrition, sur le métabolisme de base et les jumeaux, sur les gras viscéraux, sur le diabète, sur l'exercice physique, sur le rapport entre les adipocytes et les inflammations, sur le cholestérol et les troubles circulatoires, sur le régime Montignac, sur le guide alimentaire, etc.

Comme rédacteur en chef de l'émission, j'étais sur l'impression qu'à force d'avoir accès à des centaines d'information disparates, et parfois contradictoires en apparence, les gens finissent par ne plus savoir quoi penser. J'ai donc moi même demandé à 3 de nos équipes de travailler collectivement sur une émission qui ferait le point sur tout ce que la médecine a établi sur une base scientifique solide, afin de donner aux téléspectateurs une vision d'ensemble sur les mécanismes en jeux, et les moyens que chacun peut prendre pour améliorer sa santé.

Nous avons consulté des centaines d'articles, des dizaines d'équipe de recherche, suivi des pistes qui nous ont mis en contact avec des spécialistes de partout. Ce n'est qu'après un processus collectif de vérification rigoureuse que nous nous sommes entendus sur un déroulement général (un scénario) avec les principaux éléments d'information à retenir. Nous avons finalement décidé d'en confier la réalisation à une seule équipe (par soucis d'homogénéité). Ensuite, nous avons cherché des spécialistes qui connaissaient cette littérature scientifique, qui connaissaient ces recherches et pouvaient les commenter, et qui allaient donc nous permettre de vulgariser le savoir scientifique. Nous avons choisi de privilégier des chercheurs et chercheuses du Québec (et pas seulement ceux et celles de l'Université Laval) parce qu'ils pouvaient commenter et développer en français. Mais nous n'avons retenu que des propos que nous avions abondamment vérifié au préalable, et que nous savions appuyés par des centaines de recherches.

Que vous refusiez d'admettre les problèmes largement démontrés qu'engendre l'obésité, c'est une question personnelle, une affaire de foi. Mais je refuse qu'au nom de cette croyance, vous nous reprochiez de ne pas avoir usé de rigueur dans notre démarche. 

Le rédacteur en chef Pierre Sormany


Ma réplique à leur réponse

Je ne refuse pas l'idée que l'obésité puisse engendrer des problèmes de santé dans certains cas. Ce que je dénonce, c'est l'exagération éhontée. Je dénonce le traitement et le ton moraliste de cette situation. La diabolisation de certains aliments, de certains restaurants et de certaines activités de loisir, c'est ridicule. 

Les médias en parlent trop souvent par rapport à la réelle gravité de cette situation. Votre dossier, n'a rien ajouté de nouveau sur le sujet. En effet. le journal La Presse fait 10 dossiers par année sur l'augmentation de l'obésité. Quand, c'est trop, c'est louche. Les médias dépassent leur mission d'informer les gens. Ils se sont donnés la mission de sauver le monde du fléau de l'obésité. 

Les gens ont le droit de ne pas croire que l'obésité serait un si grave problème que cela. Les gens ont le droit d'avoir des opinions discordantes. Donc, les médias doivent tenir compte de toutes informations disponibles sur internet  et des opinions circulant pour respecter l'intelligence des gens. 

Votre dossier sur l'obésité commence vraiment mal. Il commence avec des donnés farfelues alarmantes sur la situation de l'obésité.

Voici, les paroles que dit Charles Tisser au début de l'émission (en italique):

« Selon une étude publiée récemment (Study Confirms Obesity Significantly Shortens Lifespan , 2003 c'est pas récent) dans le New England Journal of Medecine" Nos enfants vivront moins longtemps que nous, c'est une triste nouvelle, c'est la première fois depuis 200 ans que l'espérance de vie est à la baisse. Le responsable, ce n'est ni la guerre, ni la cigarette, ni le sida, c'est l'obésité. Si nous continuons à grossir, nous courrons à la catastrophe. Un problème si grave que l'organisation mondiale de la santé l'a qualifié d'épidémie mondiale.»

It's not clear, though, that an "epidemic" can be inferred from a statistical analysis of very limited data about the height and weight of rapidly growing 4- to 12-year-olds. More importantly, the researchers did not report any "epidemic" of health problems among the children studied. (l'augmentation épidémique de l'obésité n'est pas démontrée)

Only the Plump Die Young?

Etats-Unis: le danger de mort lié à l'obésité revu à la baisse

And fat folks think their figures are flawed ones

C'est ce que j'appel de l'exagération pour effrayer les gens. Il n'y aucune étude sérieuse qui nous permettrait d'arriver à cette conclusion apocalyptique.

«l'obésité devrait tuer 400 000 américain en 2005» (It is virtually official U.S. government policy that obesity kills 300,000 people every year. But a new analysis by some brave federal researchers exposes this factoid for what it really is — junk science.  Fox news a remis en question cette statistique et pourquoi l'émission Découverte ne la pas fait aussi).

JunkScience.com Announces Top Ten “Most Embarrassing Moments” of 2004 : 3. Anti-obesity crusaders at the Centers for Disease Control and Prevention, who claimed in March that “obesity kills 400,000 Americans each year,”

Vous n'avez pas cherché loin dans la prise d'information. Votre objectif pour cette émission était de faire peur, pas d'informer les gens. Une émission de vulgarisation scientifique qui fait du potin, ça fait pitié.

Plus:

Government Questions Obesity Scare 

Obesity Epidemic or Not? Weigh It Again, Sam

Frank Furedi : The politics of fear

La mauvaise foi de Radio-Canada la suite

Dramatisation de l'obésité depuis 1998, je ne manque pas de sources d'informations

Vers la fin:

« l'industrie alimentaire doit aussi faire sa part: son défi développer des aliments appétissants qui ressaisis avec peu de calories»

Affirmer cela, ce n'est pas faire de la science, c'est un problème de déficience intellectuelle de la part de Charles Tisser. Je suppose que cet animateur à la gomme pense que l'on peut manger sans ingérer des calories. C'est imbécile. Nous mangeons en premier pour combler notre besoin énergétique, tabarnouche!  

Vous avez fait 552 secondes d'entrevue avec les intégristes anti-obésité de l'université laval. Soit 9 minutes sur 40 minutes de reportage, c'est beaucoup. 


2e réponse

M. Breton,

Mon but premier, en "commandant" cette émission spéciale auprès de mes équipes, était de faire le point sur ce que l'on sait aujourd'hui au sujet des mécanismes naturels du corps pour stocker les graisses, et de vulgariser cette dynamique physiologique afin de permettre aux gens de comprendre leur corps et de choisir en conséquence par eux-mêmes les attitudes et comportements à adopter (alimentation modérée mais sans régime draconien, meilleur équilibre alimentaire en termes de protéines et de fibres, activités physiques régulières mieux intégrées dans la vie quotidienne, gestion du stress, etc.). Bref, je voulais une émission bien vulgarisée, pratique ("News you can use", disent nos collègues anglophones), qui ne ciblerait pas les obèses pathologiques mais les gens ordinaires, ceux qui ont du mal à gérer leur poids et cherchent de l'aide.

Beaucoup de nos sources nous ont dit (et une bonne partie de la littérature le confirme) que cette approche strictement individuelle avait toutefois des limites. Il est difficile d'intégrer l'activité physique dans la vie quotidienne si l'environnement physique, professionnel et social ne le permet pas. De même, il est difficile de favoriser une telle prise en charge individuelle du problème si on intervient trop tard. Bref, on nous a indiqué qu'une approche de sensibilisation et d'information auprès des enfants devrait aussi faire partie de toute stratégie à long terme. Nous avons donc décidé très tôt d'ajouter au dossier de vulgarisation pratique (comment chacun peut gérer sa biologie), un segment peut-être un peu plus "mobilisateur" où la question des stratégies sociales serait abordée, notamment en regard au problème de l'obésité grandissante chez les enfants. Dans l'ensemble, j'estime que l'émission présentée dimanche répondait parfaitement à la commande.

Cela dit, il est vrai que la présentation initiale de Charles Tisseyre insistait sur l'aspect dramatique de la situation ("Pour la première fois depuis 200 ans, nos enfants vivront moins longtemps que nous..." et "...nous courrons à la catastrophe.") Mais TOUS les spécialistes que nous avons consultés estiment effectivement que l'obésité chez les enfants est un problème majeur, et bon nombre d'entre eux ont spontanément utilisé l'expression "Nous courrons vers la catastrophe". Nous n'aurions rendu service à personne en cachant cette préoccupation unanime. 

Quant à l'étude citée par Charles Tisseyre, sa prédiction repose non pas sur une simple extrapolation statistique de la mortalité liée à l'obésité mais sur la progression inquiétante de certaines maladies comme le diabète de type 2, et sur le constat que les jeunes font moins d'activité physique. Exagérons-nous le danger de l'obésité? Si c'est le cas, nous sommes en bonne compagnie: l'OMS, le Secrétariat américain de la santé, Santé publique Canada, Santé publique Québec, etc. Certes, nous aurions pu être plus prudent dans notre référence aux 400 000 décès par année aux États-Unis attribuables à l'obésité. Si nous rediffusions cette émission, cette référence sera éliminée, car, vous le savez sûrement, cette donnée vient d'être révisée à la baisse cette semaine, et de façon radicale ! La controverse qui avait entouré la publication initiale de cet estimé aurait dû nous inciter à plus de discernement. 

Par contre, je refuse votre jugement très méprisant envers Charles (vous parlez de "déficience intellectuelle" parce qu'il a dit : "L'industrie alimentaire doit aussi faire sa part Son défi : développer des aliments appétissants qui rassasient avec peu de calories". Dois-je vous rappeler que c'est le défi que le Secrétaire américain à la santé a lancé récemment à l'industrie alimentaire américaine). La question clé est la satiété. Les aliments riches en sucres simples libèrent très rapidement ces sucres dans le sang. Il s'ensuit une montée rapide d'insuline qui entraîne une mobilisation rapide de ce sucre, soit dans les cellules, soit sous forme de réserves de glycogène. Au bout d'une heure ou deux, on a de nouveau faim. Au contraire, les aliments riches en protéines, en sucres complexes et en fibres sont absorbés beaucoup moins rapidement, et font que la faim n'apparaît pas aussi vite. 

Sur le plan de l'organisme, ils permettent une meilleure adéquation entre l'apport calorique et les besoins réels. Voilà le défi : développer des aliments qui rassasient plus longtemps, avec un apport calorique total moindre. Exagère-t-on, au niveau de l'ensemble des médias, l'importance de ce problème de l'obésité? 

Vous citez le grand nombre de dossiers sur ce sujet dans La Presse. Vous soulevez là une question intéressante. Mais Découverte a quand même comme rôle de faire le point sur des questions qui préoccupent les gens, et je crois que c'était de notre devoir de faire le point sur les mécanismes de l'obésité. En outre, notre dossier distingue clairement (en deux endroits) le gras sous-cutané et le gras abdominal, en expliquant que le premier n'est pas nuisible à la santé et peut même au contraire constituer une réserve utile. Jean-Pierre Després le souligne et critique directement les canons de beauté féminine. Ce passage va tout à fait dans le sens des positions que défend votre association.

Je vous remercie de vos commentaires. Le travail que nous effectuons repose sur des jugements et des choix, et il est toujours utile de les questionner en profondeur. Le rédacteur en chef,

Pierre Sormany


Réplique finale

Premièrement, il n'y a pas d'unanimité scientifique concernant l'ampleur que constituerait la situation de l'obésité/malbouffe. Mais, il y a une confrérie scientifique de chercheurs en obésité qui ont décidé, de manière arbitraire, de traiter ce sujet de recherche de manière alarmiste.

A portion of toxic nonsense from food fanatics 

Cette confrérie d'intégriste anti-obésité s'est organisée en association. 

INTERNATIONAL OBESITY TASK FORCE

Ils sont bien organisés et bien financés par l'industrie de l'amaigrissement dont l'industrie pharmaceutique fait partie. Ils sont très influents. Ils ont réussi à faire croire qu'ils forment une unanimité par eux même. Ils ont réussi à convaincre l'OMS que l'obésité constituerait le pire fléau que n'a jamais connu l'être humain à ce jour. Et surtout, ils ont réussi à convaincre les médias traditionnels que l'obésité est un si grave problème que ceux-ci doivent contribuer à sauver la population.

Dans votre réponse : " une émission bien vulgarisée, pratique - ceux qui ont du mal à gérer leur poids et cherchent de l'aide ", vous venez prouver mes dires. Ainsi, vous avouez que, dans la conception de votre dossier sur l'obésité, vous vous êtes donné une autre mission que de simplement informer les gens.

La toute-puissance de cette confrérie anti-obésité vous a aveuglé. Convaincus dur comme pierre de l'hyper gravité de l'épidémie de l'obésité, vous et tous les rédacteurs en chef ou chef du pupitre de Radio-Canada ont décidé de faire quelque chose pour l'endiguer. Faire peur aux gens, constituerait un moyen pour arriver à cet objectif. Évidemment dans cette optique, il ne faut surtout pas laisser les gens dans le doute en mentionnant des arguments ou des recherches qui sont moins alarmistes.

the health scare industry

C'est clair et net, votre choix éditorial fut de choisir des informations pour diriger l'opinion des gens dans un seul sens. Dans le but que ceux-ci se préoccupent leur poids corporel et fassent quelque chose pour perdre du poids.

Ce qui est inacceptable au point vu journalistique et surtout scientifique. En effet, il n'y a pas de recherche scientifique qui prouve que de faire peur aux gens constitue un moyen de faire changer les habitudes de vie des gens.

Cependant, la peur fonction plus avec les femmes qu'avec les hommes. Les femmes se sentent plus facilement coupables avec les questions de santé. Celles-ci se préoccupent plus des questions de santé. En preuve, la revue Capital Santé est achetée exclusivement par des femmes. De plus, l'association beauté/santé fait fureur au prêt des femmes.

Tandis qu'avec, les hommes, la peur ça ne les atteint pas. Faire changer un comportement avec la peur, c'est impossible avec les hommes. En effet, les hommes ont tendance à faire face au danger plutôt que se sauver de celui-ci.

D'où la justesse de mon intervention avec l'opinion que je diffuse à travers mon site web. La mission, que je suis donné, est d'aider les femmes à prendre une décision qui favorisera chez elle une bonne santé physique et mentale.

La lutte anti-obésité vise délibérément les femmes. Ainsi, je critique beaucoup l'approche alarmiste au sujet de l'obésité, parce que cela constitue une stratégie souterraine de l'industrie de l'amaigrissement pour fidéliser leur clientèle féminine. La publicité du Xenical prouve bien que le marché cible de la lutte à l'obésité, ce sont les femmes.

Une pub sur une pilule amincissante qui fait rager les médecins  

En conclusion, vous auriez du faire le point sur l'utilité de lutte à l'obésité en place et lieu. Ça sert à qui cette folie furieuse? On ne parle pas d'obésité sans parler de la situation de l'obsession de la minceur qui sévit chez les femmes.

Finalement, cela fait parti de l'ésotérisme de penser qu'il existerait un type de nourriture qui modifierait notre sensation de la faim. Il n'y a pas d'aliment qui donne la faim et d'autres qui coupent la faim. On ne mange pas pour arriver à moins manger, c'est teton de penser ça. On mange parce qu'on a besoin de manger. Quand notre besoin d'énergie est comblé, on arrête de manger naturellement !

Il est impossible de vouloir censurer un besoin physique aussi essentiel que manger. Les gens ne commenceront pas à manger pour faire plaisir à la rectitude politique des intégristes anti-obésité. Les poules vont avoir des dents.

 


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