Index
Ma plainte
Leur première réplique
Ma première réplique
Leur deuxième réplique
Ma deuxième réplique
La réponse de de l'émission découverte à ma plainte
(voir le texte de ma plainte plus bas)
M. Breton,
J'ai bien reçu votre plainte concernant l'émission Découverte du
29 octobre 2006, notamment le reportage sur l'anorexie et la boulimie.
Votre plainte ne m'a pas surpris dans la mesure où, avant même de voir
ledit reportage, vous aviez déjà dénoncé en août dernier notre
intention de diffuser un segment qui affirmerait que l'anorexie et la
boulimie puissent avoir des fondements génétiques.
Permettez-moi un commentaire : il n'y a pas de pire attitude,
lorsqu'on veut comprendre des réalités complexes, que de refuser même
d'envisager toute hypothèse qui ne corresponde pas a priori à nos
visions. Que l'organisme dont vous êtes le porte parole estime que les
cas d'anorexie et de boulimie ne sont des conséquences directes du
culte de la minceur et du message des grandes entreprises spécialisées
dans les régimes alimentaires ne nous empêchera jamais de suivre la
littérature scientifique et de témoigner de toutes les pistes de
compréhension qu'ouvre la recherche.
Vous nous accusez à tort d'avoir « fait un reportage qui a
banalisé dangereusement l'anorexie et la boulime en choisissant une
position controversée pour expliquer l'anorexie ». Le but du
reportage était au contraire de dire au téléspectateur qu'il ne
fallait pas banaliser ces maladies mentales en les présentant comme de
simples effets de mode, alors qu'elles sont des maladies réelles, au
même titre que la schizophrénie ou la dépression, et que la recherche
montre qu'elles ont des racines profondes dans les traits fondamentaux
de la personnalité des gens atteints, et ultimement dans leurs gènes.
Vous nous accusez à tort de ne pas avoir « fait le différence
entre une maladie génétique et une prédisposition génétique ».
Ce commentaire me démontre que vous n'avez pas bien écouté le
reportage puisque cela y était clairement expliqué. Certes, la
prédisposition génétique y était affirmée, mais la chercheuse
Cynthia Bulik affirmait d'emblée que cette prédisposition ne compte
que pour 56% dans l'émergence de la maladie. Le texte du reportage
parlait ensuite d'une maladie liée aux mêmes gènes que ceux qui
déterminent les prédispositions névrotiques, alors que la boulimie
serait quant à elle liée aux personnalités impulsives (incluant en
particulier un gène spécifique du chromosome 17). Howard Steiger,
chercheur à l'hôpital Douglas de Montréal, précisait d'ailleurs que
: « C'est pas un gène qui cause la boulimie, mais c'est ce gène qui
met quelqu'un un peu plus proche du précipice pour tomber dans la
boulimie, si elle va faire un régime, si elle va vivre des stresseurs
majeurs. » Ce commentaire illustre bien la complexité de cette
dynamique où le simple fait de suivre un régime peut effectivement
générer un état de stress et enclencher la boucle infernale de la
boulimie. Nous voulions que cet aspect soit bien compris et nous l'avons
répété explicitement dans la narration qui suivait le commentaire de
M. Steiger : « Le simple fait de suivre un régime constitue un stress
qui modifie l'équilibre de la sérotonine dans le cerveau. (...) La vogue
des régimes-minceur pourrait donc expliquer pourquoi la boulimie est
devenus plus fréquente que l'anorexie. Cela passe inaperçu ! » On est
loin d'un message simpliste qui postule un lien direct et incontournable
entre un gène et une maladie. Ce genre de compréhension fine entre les
mécanismes génétiques, cérébraux et sociétaux peut nous permettre
de comprendre pourquoi, dans un même environnement social, certains
deviennent anorexiques ou boulimiques, et d'autre pas.
Enfin, vous nous accusez à tort d'avoir dit, en parlant de
l'anorexie, que « bientôt on la traitera avec des médicaments » et
que le message essentiel de notre reportage était « d'encourager
celles qui en souffrent de persister dans leur maladie, de ne pas
demander de l'aide. Elles se diront : je n'y peux rien, je suis faite
ainsi. » Encore là, notre reportage disait explicitement le
contraire : « On n'intervient pas sur les gènes. On n'a pas non plus
de médicament contre ces maladies. Tout repose donc sur la
psychothérapie. (...) Et quand les spécialistes prennent au sérieux
(ces malades), les traitements disponibles sont quand même efficaces.
Deux patientes sur trois vont s'en sortir ! ».
Il est dommage que, dans ce dossier, votre position de militant vous
ait empêché de regarder notre reportage avec ouverture, et d'en saisir
les nuances pourtant bien exprimées.
Le rédacteur en chef de Découverte,
Pierre Sormany
|
Ma réaction à leur réponse en faisant une analyse exhaustive
de la construction de leur reportage pour démontrer que j'ai eu raison de me
plaindre. Les journalistes de radio-canada ont de la misère à accepter leurs
torts.
Retranscription
intégrale du reportage |
Mon analyse |
(Charles Tisseyre parle)
Imaginez vivre sans respirer. Ça serait impossible
Pourtant certaines personnes tentent de faire une chose aussi impensable
Vivre sans manger
Ces personnes souffrent d'anorexie ou de boulimie des maladies mentales
qui peuvent avoir des conséquences tragiques. |
L'introduction du reportage, rien à
dire. |
(Les paroles du narrateur)
Diane et Ray Brown viennent se recueillir sur la tombe de Loren leur
fille unique.
Loren est morte de malnutrition elle souffrait d'anorexie.
Une maladie mentale liée à une phobie de la nourriture et à une
fausse image de son corps. |
Une introduction avec un cas vécu à l'aide
d'un témoignage. Pour venir appuyer leur opinion personnelle pour expliquer
l'origine de l'anorexie, plus loin dans le reportage. |
(Témoignage des parents d'une victime
d'anorexie)
- Quand Ray lui a demandé, Loren regarde tes jambes et dit moi
ce que tu vois.
Elle s'est mise à pleurer en me disant qu'elles me paraissent énormes.
Pourtant, Elle était tellement maigre.
Cette illusion, c'est ce qui est le plus frustrant dans l'anorexie. |
|
(Les paroles du narrateur)
Pourtant elle achevait des études de médecines, elle connaissait sa
maladie. |
Commentaire qui sert à mettre une emphase
sur la raison pourquoi ils ont commencé par ce témoignage de parents dont
leur fille est morte d'anorexie. C'est une maladie sur laquelle nous
n'avons pas de pouvoir dessus. En se sachant anorexique, elle aurait dû
arrêter d'être anorexique. ??? |
(Témoignage des parents d'une victime
d'anorexie)
- Je la suppliais de manger.
Elle n'arrivait pas à expliquer ce qu'elle avait. Alors je lui parlais,
puis elle se mettait à pleurer. |
|
(Les paroles du narrateur)
Pendant dix ans, ils ont traîné leur fille de médecins en médecins
et de thérapies en thérapies, sans résultat.
|
Autre commentaire pour appuyer leur
opinion ou pour préparer le terrain pour nous vendre leur thèse à
laquelle les journalistes de Radio-canada ont choisi de défendre dans ce
reportage. |
(Témoignage des parents d'une victime
d'anorexie)
- J'en suis arrivé au point où j'avais fait ce que je pouvais.
Ma seule préoccupation, c'était de sauver sa vie. |
|
(Les paroles du narrateur)
Loren Brown est morte le 21 août 2003
Elle avait à peine 26 ans. |
Fin du témoignage. Ses parents ont
tout fait pour la guérir. Pourquoi avec toute la sollicitude de ses
parents, elle en est morte. L'explication sort de la bouche de Cynthia
Bulik.. Celle qui a fait une étude statistique pour expliquer
l'anorexie par un gène défectueux. |
(Paroles de Cynthia
Bulik)
*Il y a une différence entre l'anorexie nerveuse et le désir de
minceur de l'adolescente qui veut suivre un régime. L’anorexie, c'est
une grave maladie mentale.
C'est une maladie mentale difficile et pénible pour ceux et celles qui
en souffre. |
|
(Les paroles du filles du centre
de thérapie)
/T'avais juste à pas manger, tu ne n'aurais pas de peine de
même. Pas manger, tu ne te sentirais pas seul. |
Ils ont utilisé le témoignage d'une anorexique,
en voie de guérison, pour imager l'opinion de Cynthia Bulik. Soit
à quel point les anorexiques sont névrotiques. |
(Les paroles du narrateur)
Ces femmes vivent le même drame que Loren.
C’est leur phobie des aliments qui les rassemblent ici dans la
clinique des troubles alimentaires de l'hôpital Douglas de Montréal. |
Phobie, n'égale-t-il pas anxiété.
Dans ce reportage le mot anxiété n'a pas été utilisé. |
(Les paroles du filles du centre
de thérapie)
/Des pensées compensatoires, couper pis e, pis comme demain ma
fille, ça va t’apprendre à déjeuner. |
|
(Les paroles du narrateur)
Pour les adultes, c'est la seul clinique du genre dans le réseau
public Québécois. |
|
(Les paroles du filles du centre
de thérapie)
/Un repas ne peut pas durer à l'infini là |
|
(Les paroles du narrateur)
Prenez le cas de Marie-Pier par exemple, elle pesait 87 livres
quand on l'a hospitalisé, il y a 6 mois, même pas 40 kilos pour une de
femme 1m70, 5'7".
Marie Pierre en es arrivé là par un programme d'entraînement intensif
et d'un régime alimentaire beaucoup trop strict. 500 calories par jour. |
|
(Les paroles du filles du centre
de thérapie)
/Cet hiver, le fait de se sentir vide à l'intérieure de moi, de me
sentir comme, sans nourriture, ça me créait comme un effet de buz,
j'avais l'impression vraiment, d'être geler totalement, même mes
émotions, donc là c'est plus facile de ne pas ressentir la tristesse,
c'est dont bien facile de ne pas ressentir la peine, de ne pas ressentir
la colère, l'angoisse, je la ressentais pas donc. |
|
(Les paroles du narrateur)
L'anorexie frappe environ un homme sur 400, elle est beaucoup
plus fréquente chez les femmes, 5 femmes sur 400 sont anorexiques.
Mince pour elle, n'est jamais assez mince. |
|
(Les paroles du filles du centre
de thérapie)
/Il faut que j'essais de perdre encore quelques kilos. |
|
(Les paroles du narrateur)
La plus petite bouchée est encore trop grosse |
|
(Les paroles du filles du centre
de thérapie)
/Il y en a vraiment beaucoup. |
|
(Les paroles du narrateur)
Chaque repas devient un nouveau traumatisme et leur vie sociale
en souffre. |
|
(Les paroles du filles du centre
de thérapie)
/Maintenant, j'ai un cercle social très assez restreint là.
Quel est le lien avec la nutrition?
/La nourriture on le sait hen! On finit à 4h00 et on va prendre une
bière à telle place, tu viendras nous rejoindre, Ha! je ne peux pas he!
J'ai telle chose, Ha! non je vais chez le dentiste. Toujours la défaite
parfaite, toujours l'excuse pour me sauver de ces occasions comme cela.
À un moment donner tes amies t'appelles toujours et tu refuses, il se
tannent. |
|
(Les paroles du narrateur)
Les gens d'ailleurs, croit souvent que c'est juste une lubie de
jeune fille, elle veut trop ressembler aux mannequins et aux vedettes,
elle exagère dans son désire de minceur.
Ce lieu commun est pourtant contester par la chercheuse Cynthia Bulik
en Caroline du nord. Son équipe à fait une énorme étude pour savoir
si l'anorexie est causée par l'hérédité ou par l'environnement
social et elle vient de publier sa réponse au printemps 2006.
Après avoir suivit 31 milles jumeaux suédois, elle a conclu que
l'anorexie est surtout déterminée par nos gênes.
56% du risque vient du bagage génétique que l'on reçoit à la
naissance.
Ces gênes semblent responsables d'un type de personnalité maladive.
La découverte que l'anorexie parait surtout chez ceux et celles qui ont
des tendances névrotiques à l'adolescence. |
Voici le coeur de leur reportage. Tout
ce qui a été dit avant, a servi à préparer le terrain pour faire
gober aux téléspectateurs cette théorie. Face à l'impuissance à
aider les anorexies, il faut trouver une réponse. La réponse: comme
c'est génétique « laissons les mourir sans rien faire, de toute façon
on n'y peut rien ». Elles sont programmées génétiquement pour mourir
d'anorexie. (Le témoignage des parents de Loren Brown).
Pourquoi faire un reportage sur une recherche bidon?
Les journalistes de l'émission découverte auraient dû évaluer le
danger de présenter une telle théorie. C'est une grave erreur.
C'est une erreur d'avoir décidé de baser un reportage sur une
explication de l'origine de l'anorexie. Ils auraient dû baser leur
reportage sur une nouvelle technique pour guérir l'anorexie ou la prévenir.
L'explication génétique est plus nuisible qu'autre chose.
|
(Paroles de Cynthia Bulik)
*Une personne névrotique a tendance à être déprimé, elle a tendance
à être anxieuse, et elle va réagir émotivement à tout ce qui lui
arrive. Il y a des gens sur qui les évènement coulent sans les
affecter, comme de l'eau sur le dos d'un canard. Au contraire, la
personne névrotique réagit à tout ce qui lui arrive, elle s'inquiète
et elle en devient obséder, c'est cela le névrotisme. Et c'est un
facteur de risque pour l'anorexie. |
Ils ont été cherché le témoignage
des patientes de la clinique de l'hôpital Douglas pour nous prouver que
Cynthia Bulik a raison quand elle dit qu'elles sont névrotiques.
L'anorexie fait partie des névroses obsessionnelles et compulsives.
Une femme n'est pas névrotique avant de devenir anorexique. Ce n'est
pas une névrose qui est responsable d'une autre névrose. L'anorexie
est une névrose qui apparaît à un moment donner si l'environnement
est propice. |
(Les paroles du narrateur)
L'équipe de madame Boulik cherche les gênes qui seraient responsable
de la personnalité névrotique et de l'anorexie, elle a déjà
identifié dans le chromosome 1 une zone qui semble différente chez les
personnes anorexiques.
À l'hôpital Douglas de Montréal affilier à l'université Mcgill
Howard Steiger et son collègue Rida Joubert qui s'intéresse à la
boulimie, une autre maladie mentale très proche de l'anorexie.
D'ailleurs eux aussi recherche les gêne qui seraient responsable de ce
trouble alimentaire. |
La boulimie s'explique aussi par la génétique.
Ce qui prouve que le fil conducteur du reportage est uniquement l'explication
génétique. Ce qui est inacceptable. |
(Les paroles de Howard Steiger)
// Dans la boulimie, la personne s'empiffre pour provoquer une terreur
du prise du poids suite au quel elle va faire des gestes pour compenser,
elle se fait vomir, elle fait de l'exercice, elle fait à l'occasion des
jeûnes prolongés, 3 à 4 jour en séries sans manger. Finalement, pour
provoquer la prochaine épisode orgiaque alimentaire. |
|
(Les paroles du narrateur)
Cette orgie alimentaire est en réalité un réflexe de survie, quand le
jeûne devient excessif, il est normal que notre corps ne se contente
plus d'une simple pointe de tarte, l'instinct, c'est de la manger au
complet. |
|
(Témoignage des parents d'une victime
d'anorexie)
/T'as pas le droit de manger ça, t'es égueulasse. |
|
(Les paroles du narrateur)
Mais ce réflexe est lui-même un traumatisme quand on a peur de la
nourriture.
Alors la seule porte de sortie, c'est de prendre des laxatifs ou de se
faire vomir.
Ce comportement boulimique est aussi lié à un trait de personnalité.
Les boulimiques sont souvent des impulsifs, il agissent sur un coup de
tête.
Et ici encore, il y a des fondements biologiques. Les recherches
démontrent, que l'impulsivité est liée au chromosome 17. Ce
chromosome contient parfois un gêne défectueux qui dérègle l’équilibre
de la sérotonine dans le cerveau. Howard Steiger a récemment
démontrer que ce gêne anormale est plus fréquent chez les personne
boulimiques. |
|
(Les paroles de Howard Steiger)
// Certain de nos donnés suggère que ces gêne sont vus plus
fréquemment chez la population de gens qui sont susceptible à la
boulimie. On pourrait suggérer, ce n'est pas un gêne qui cause la
boulimie, mais que cet gêne qui maintient un peu plus proche du
précipice, pour tomer dans la boulimie, si elle va faire le régime, si
elle va vivre des stresseurs majeurs. |
Début d'une explication plus
intelligente. |
(Les paroles du narrateur)
Selon lui le simple fait de suivre un régime constitue un stress
qui modifie l'équilibre de la sérotonine dans notre cerveau. |
Mais les journalistes de l'émission découverte
ne semblent pas y croire beaucoup. Car, ils trippent sur l'explication génétique
de l'anorexie. Pourtant, c'est l'environnement social qui pousse les
femmes à faire des régimes et à faire des restrictions alimentaires.
S'il n'y avait pas d'obsession de la minceur dans la population féminine.
Il y aurait beaucoup moins de cas de femmes qui souffriraient de désordre
alimentaire. Le principal risque de développer l'anorexie ou la
boulimie, ce sont les régimes amaigrissants et non le bagage génétique
d'une personne. |
(Témoignage des parents d'une victime
d'anorexie)
/Faut que je pèse pas plus que 100 livres |
|
(Les paroles du narrateur)
Certaine personnalité on déjà un équilibre défaillant à cause de
leur patrimoine génétique. |
|
(Témoignage des parents d'une victime
d'anorexie)
/ Il faut que je maigrisse. |
|
(Les paroles du narrateur)
Le stress causer par le régime va alors déclencher la boulimie. |
|
(Témoignage des parents d'une victime
d'anorexie)
/Soit après le temps des fêtes les matantes vont dire là il va
falloir que tu te mettes au régime, tai on a tout le temps des
commentaires comme ça |
|
(Les paroles du narrateur)
La vogue des régimes minceur peut donc expliquer pourquoi la
boulimie est devenue plus fréquente que l'anorexie. Ça passe
inaperçue, on ne voit pas de maigreur extrême chez Élisabeth par
exemple qui est boulimique.
Pourtant 90% de ses pensées sont accaparées par la nourriture et par
peur d'engraisser |
L'explication intelligente se termine
ici. Comme on parle très peu des régimes dans ce reportage. on peut
affirmer que leur intérêt c'est porter seulement sur l'explication génétique. L'explication
associée à l'environnement social à peu d'importance dans
l'opinion dans journaliste de Découverte. Ici, ils sont dans l'erreur. L'anorexie et la boulimie sont une même
et seule maladie. Les régimes sont aussi à l'origine de l'anorexie.
Les anorexies ont des périodes boulimiques ou deviennent boulimique. |
(Témoignage des parents d'une victime
d'anorexie)
/Je m'aurais senti coupable parce que j'en n'avais pas laisser dans le
font de l'assiette, c'était horrible ce que je vivais en cachette,
quand je dit en cachette parce que je portait un masque et j'essayais de
démontrer que tout va bien, mais que je vivais avec tout les symptômes
seul chez moi en cachette, ou tourmenter, et peu importe, pis là un
moment donné cela devient que tu ne te vois pas continuer à vivre
ainsi. |
|
(Les paroles du narrateur)
Anorexique ou boulimique toutes les femmes reçoivent le même
traitement, on intervient pas sur les gênes, on n'a pas non plus de
médicament contre ces maladies. Tout repose donc sur la
psychothérapie.
Ici tout est centré sur les repas, ces femmes doivent apprendre à
contrôler leur phobie de la nourriture. |
|
(Paroles de l'intervenante de la
clinique Douglas)
*/On ne ferait pas des repas diètes pour s'assurer qu'elles mangent,
mais plutôt de confronter des aliments qu'elles tentent d'éviter et
parce qu'on est dans un milieux thérapeutique, elles peuvent faire ces
expérience là, de relever ces défis là. Qui sont qui passe par le
billet de certains aliments plus difficiles ! |
|
(Témoignage des parents d'une victime
d'anorexie)
/Un repas à la fois, mais la tarte elle était très très
difficile. |
|
(Les paroles du narrateur)
Leur drame aujourd'hui, c’est qu'elles ont du mangé de la
tarte au sucre. |
|
(Témoignage des parents d'une victime
d'anorexie)
/Je suis pas bien, vraiment pas bien, ça me tente vraiment de faire le
marathon, la je suis vraiment pas bien, vraiment pas, j'ai tout suite
des flashs de la tarte au sucre dans la tête, dans mes moments calmes,
c'est dont ridicule. |
|
(Les paroles du narrateur)
Les découvertes génétiques influencent déjà les traitement
aux États-Unis. |
La conclusion de leur reportage
commence avec l'explication génétique. Donc, la génétique,
ici, constitue pour eux l'explication la plus séduisante, celle qu'ils
adhèrent. |
(Paroles de Cynthia Bulik)
*Nous tenons compte de ces connaissances génétiques dans notre
travail avec les patientes et avec leurs parents. On constate que cela
les rassurent. Ha! Ce n'est pas seulement de ma faute. Je comprends que
c'est si difficile à guérir. Cela aide les parents à mieux comprendre
leur enfant. Je leur dit si votre fille avait le diabète vous ne diriez
pas Hé! pancréas fait plus d'insuline, vous ne pouvez pas dire ma
fille il faut que tu manges, c'est plus complexes. Il leur faut de
l'aide, il leur faut des soins.
|
Ici, Cynthia Bulik exprime ce qui l'a
motivé à faire une étude statistique pour associer génétique et
anorexie. Trouver une
explication pour déresponsabiliser les parents et la société dans l'apparition
des cas d'anorexie et de boulimie. |
(Les paroles du narrateur)
C'est vrai autant pour l'anorexie et que pour la boulimie. Élisabeth et
Marie Pier sont toutes deux victimes de leur personnalité particulière
enraciné dans leur gêne, mais quand les spécialistes les prennent au
sérieux, les traitement disponibles sont quand même efficace, 2
patientes sur trois vont s'en sortir. |
C'est clair pour les journalistes de
Radio-Canada, les femmes qui souffrent d'un désordre alimentaires ne
sont pas victimes de l'obsession de la minceur de la société, mais
seulement de leur bagage génétique. Un trait de personnalité qui
n'est pas influencé par la valorisation de la minceur. Absurde!. |
Conclusion: C'est vrai qu'il est dur de se sortir de l'anorexie. Mais,
c'est pas à cause de la génétique, mais parce que quand tu es mal nourri tu
manques d'énergie pour faire les efforts pour te sortir de cette problématique.
C'est pour cela qu'il vaut mieux prévenir que guérir. Donc, il faut lutter
contre l'obsession de la minceur. Valoriser les rondeurs féminines. Lutter
contre les intégristes anti-obésité qui inculquent la peur de la nourriture
et montent les restrictions calories au rang de vertu divine.
Tout
part du régime. Or, nous vivons dans une société qui valorise la minceur.»
«
Il semblerait que les pressions environnementales qui poussent les individus à
la diète attisent leurs faiblesses biologiques » affirme-t-il.
Ces
résultats de recherche sont importants, car ils nous aident à mieux comprendre
la susceptibilité à développer des troubles de l’alimentation. (Le
concept de prédisposition génétique, sans un environnement social
facilitateur, il n'y a pas de cas d'anorexie. J'admets qu"il existe une prédisposition
génétique, mais celle-ci rend seulement plus vulnérable à développer un désordre
alimentaire. Comme on n'a pas de pouvoir sur les gènes, on ne peut pas se
servir de cela pour prévenir ou guérir l'anorexie. Cela devient qu'une
curiosité sans importance. Mais nous pouvons agir sur l'environnement social.
Et c'est sur cela que nous devons apporter toute notre attention. L'émission Découverte
a minimisé l'influence de l'environnement social, ce qui est une erreur.)
Troubles
de l'alimentation (boulimie et anorexie)
Est-ce que l'anorexie est une maladie en elle-même ou le symptôme
(expression) d'une maladie ?
J'ai fais une recherche sur Internet et j'ai trouvé qu'un seul lien où on
dit que l'anorexie est le symptôme d'une maladie. C'est bizarre.
Anxiety, panic attacks and food are linked in a number of ways... some doctors
claim that this link is psychosomatic and that conditions like anorexia and
bulimia are 'stand alone' conditions... they are not! They are symptoms of
anxiety disorders.
Le milieux psychiatrique est vraiment mélangé là dessus. En tout cas pour
moi c'est clair comme de l'eau de roche, l'anorexie n'est pas une maladie en
elle-même. C'est un trouble du comportement alimentaire qui sous entend un
trouble de l'anxiété. Pour guérir l'anorexie, il faut guérir l'anxiété de
la personne.
Eating
Disorder is a secondary symptom
Eating
Disorders & Obsessive Compulsive Disorders
Eating
Disorders and Anxiety Disorders
Many
patients with anorexia also suffer from other psychiatric illnesses
Childhood
obsessive-compulsive personality traits showed a high predictive value
for development of eating disorders
Eating
disorders, such as anorexia nervosa, bulimia nervosa, and binge eating disorder,
have been hypothesized to have a relationship with obsessive-compulsive disorder
Even if the research should show definitively that a biological predisposition
is necessary for the development of certain eating disorders, psychosocial
influences cannot be wholly dismissed.
With
eating disorders experienced some sort of clinical anxiety, such as
obsessive-compulsive disorder or social phobia, at some point in their lives
Researchers
find children who suffer anxiety are more prone to develop eating disorders
later in life.
The Comorbidity of Anxiety Disorders and Eating Disorders
Leur réplique à ma réaction à leur première réponse.
Monsieur José,
Vous reprochez à nos journalistes de mal accepter la critique.
D'abord, c'est moi qui ai rédigé la réponse que je vous ai fait
parvenir, et donc à moi que votre blame s'adresse.
Si j'ai défendu (et défends encore) l'approche de mes journalistes,
c'est que nous avons souvent (et nous avons eu, dans ce cas précis) les
mêmes discussions sur la pertinence de tel ou tel choix dans les témoignages,
sur l'importance relative de la génétique et de l'environnement dans les
problèmes comportementaux, sur la pertinence de chiffrer en pourcentage
ces apports - absurde, j'en conviens-, etc. Bref, ce que nous mettons en
ondes est toujours le fruit de longues discussions. Cela ne veut pas dire
que nous soyons à l'abri de toute erreur (ça serait trop beau!). Mais les
choix que nous avons faits sont réfléchis et nuancés, et c'est pour ça
que je trouve que votre analyse en mode "accusateur" est non
fondée.
Prenez l'exemple du témoignage inaugural. Ce que déplorent les médecins
qui traitent ces malades, et même les ex-anorexiques qui s'en sont tirés,
c'est que le jugement social culpabilise les personnes qui souffrent de ce
trouble du comportement. On leur dit : "cesse de niaiser,
mange!" On leur dit : "t'es ridicule". On leur dit :
"Tu te prends pour une vedette d'Hollywood... Tu veux te rendre intéressante!"
et toutes sortes d'autres jugements. On fait la même chose avec les dépressifs.
On leur dit : "Y a des coups de pied au cul qui se perdent... Cesse
de te plaindre pis prends-toi en mains!"
Or, tous les thérapeutes savent que, avec les troubles profond du
comportement, ces interventions en forme de jugement moral ne fonctionnent
pas. Ces gens là souffrent d'un déséquilibre au niveau des neurotransmetteurs
du cerveau qui font que l'organe responsable de la
stratégie comportementale est lui-même dis fonctionnel. Ils ne peuvent
pas se prendre en mains sans un soutien thérapeutiques (et parfois sans
aide pharmaceutique). Comme l'expliquait clairement le documentaire témoignage
de Mark Blandford sur la dépression, "Le journal d'un fou"
(Mark, un de mes amis proches, a souffert d'une dépression majeure, avec
tentative de suicide, et a témoigné de son histoire dans ce film) : quand
quelqu'un souffre de diabète, il sait que son pancréas est malade et il
se soigne. Mais quand quelqu'un souffre d'un problème de sérotonine au
cerveau, il n'a pas l'outil cérébral pour se voir comme un malade, et
est réticent à accepter les soins. Le fait que, par ailleurs, la dépression
ait toujours un déclencheur dans l'environnement ne change rien à cette
analyse. Mark s'est fait voler plus de $75 000 par son conseiller
financier... Il a tenté de travailler 3 fois plus dans l'année qui a
suivi pour se refaire... Il a souffert d'épuisement et un de ses projets
a foiré parce qu'il n'avais pas assez de temps à y consacrer... Il y a
perdu certaines amitiés professionnelles de façon peu élégante...
bref, toute une série de revers qui l'ont fait basculer dans la dépression.
Mais une fois là dedans, diantre, il fallait qu'il ose se reconnaître
comme malade, et que ses proches l'acceptent comme tel. C'est ce même
message que nous voulions mettre en amorce de notre reportage. Oui,
l'anorexie peut avoir bien des causes sociales et environnementales. Mais
quand une personne entre dans ce cercle infernal de l'obsession
alimentaire grave, il faut savoir que ce n'est pas un caprice, c'est une
maladie grave, et qu'il faut la traiter comme tel.
Tout le reste du reportage en découlait; ça, vous avez raison de
l'avoir perçu. C'était voulu.
On y a parlé ensuite de la piste génétique. Vous écrivez que c'est
une grave erreur d'avoir fait ce choix, parce que ça passe un message
d'impuissance: on y peut rien, on a été programmé pour mourir de ça.
Mais on dit justement le contraire. Mais je crois que c'était non
seulement utile, mais nécessaire d'insister d'abord sur le fait qu'on
parle bien d'un déséquilibre psychique grave, avec des composantes
physiologiques ancrées profondément dans la personnalité, et qui nécessite
des soins professionnels, et non pas d'un caprice. Après ça, le public
nous a suivi dans les pistes de solution.
Mais quand on explique que, dans le cas de troubles graves de la
personnalité ou du comportement, l'environnement sert de déclencheur, et
que dans le cas des anorexiques ou des boulimiques, le seul fait de suivre
un régime peut enclencher le processus, vous nous reprochez de le dire
sans conviction : « Mais les journalistes de l'émission découverte ne
semblent pas y croire beaucoup. Car, ils trippent sur l'explication génétique
de l'anorexie. » Je ne sais pas pourquoi vous nous faites ce procès. Je
peux vous dire au contraire que le journaliste Gilles Provost trouvait que
c'était là un des concepts pivots de son reportage, ce qui explique
qu'il ait réaffirmé en paraphrase ce que le chercheur venait de dire,
pour être sûr que cela ne passerait pas inaperçu.
Je n'ai rien contre la critique. Elle nous permet d'enrichir notre
vision des choses. Mais il est vrai que je n'aime pas sentir que la
critique ne repose pas sur le reportage qu'on a présenté, mais sur un
autre vision politique, sur ce qu'on aurait dû faire, sur des choses
qu'on aurait dû taire parce qu'elle ne sont pas conforme à des idéologies,
etc. Le travail que vous faites pour rendre les gens des médias (et de
Radio-Canada en particulier) conscients des nuances essentielles quand on
parle de l'obésité est remarquable, et je vous suis reconnaissant de
maintenir cette vigilance. Mais permettez-moi de respecter votre point de
vue, sans être d'accord avec tous les procès d'intention que vous nous
attribuez à tort.
Le rédacteur en chef,
Pierre Sormany
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Ma seconde réplique
Je pense qu'il y a des choses qui vous échappent. Le plus important dans
cette histoire est la raison ou la motivation qui vous a fait décider de
parler d'anorexie. Pour moi, c'est claire et évidant que c'est uniquement
à la lumière de la recherche statistique, faite par Cynthia Bulik, qui voulait démontrer
une origine génétique à l'anorexie. Ce qui constitue une erreur de jugement, du rédacteur en
chef, en considérant la gravité de cette problématique.
Vous avez fait du junk-journalisme à la Québécor. En d'autres mots,
vous avez fait du journalisme spectacle. Faire du journaliste spectacle, c'est
de choisir une nouvelle en fonction de son pouvoir d'émoustiller la curiosité
des gens. Exemple l'histoire des microbes dans les piscines de la ville de Montréal
l'été passée. Québecor en a fait un vrai show, mais cette nouvelle a fait
patate car elle n'était pas vraiment fondée.
Votre reportage sur l'anorexie a fait patate aussi parce que c'est sans
importance de parler l'origine génétique de l'anorexie. Sans importance parce
que cela est inutile pour venir en aide aux personnes qui souffre d'un désordre
alimentaire. Vous avez consacré une heure complète sur la problématique
obésité/malbouffe et qu'un 15 minutes pour l'anorexie. Cela prouve votre
partialité dans le choix des sujets que vous traitez. Dans les faits, l'anorexie
et les autres désordres alimentaires sont une problématique dont la gravité
objective est réelle et les conséquences sont observables dans le moment présent.
Quand une jeune femme meurt d'anorexie, personne ne peut mettre en doute la
cause de son décès. Une anorexique souffre terriblement. Je n'ai jamais
entendu parler que manger une poutine ou faire de l'embonpoint, cela faisait
souffrir. Puis, il est très difficile de prouver que l'embonpoint constitue une
cause de décès . Vous auriez donc dû consacrer une heure sur l'anorexie
pour faire le tour de la question. Vous êtes à l'écoute seulement des
groupes de pressions comme celui des intégristes anti-obésité. Il n'y a aucun
groupe de pression qui lutte pour prévenir les désordres alimentaires, donc
aucune raison d'en parler. Tel est votre politique éditoriale.
En passant, les jeunes femmes avant de commencer leur désordre alimentaire ont un taux
de sérotonine parfaitement normal. C'est la malnutrition qui fait abaisser le
taux de sérotonine et qui provoque le comportement obsessionnel. Quand une
jeune femme recommence à se nourrir normalement, tout revient dans l'ordre. Les
jeunes femmes qui développent un désordre alimentaire sont plus victimes de leur
malnutrition que de leur personnalité. Si non, il n'y aurait pas d'espoir
de guérison possible
Conclusion vous avez banalisé une maladie très grave en basant un reportage
sur seulement l'explication génétique.
Vous auriez dû baser votre reportage sur cet article de journal
"Le contrecoup du discours anti-obésité":
(http://www.missplump.net/affection/actual/fev06a.htm)
(Journal le Devoir du samedi 18 février 2006 page A8)
Plainte
Plainte pour contre l'émission Découverte du 29 octobre 2006, pour
avoir fait un reportage qui a banalisé dangereusement l'anorexie et la boulimie
en choisissant une position controversée pour expliquer l'anorexie.
Par conséquent, un reportage
avec un grand manque de sérieux et de rigueur scientifique. En partant le texte de
présentation que l'on retrouve sur le site web de l'émission Découvert cela
dit tout.
«Anorexie : une vraie
maladie. On vient de découvrir que
l'anorexie est une vraie maladie biologique, attribuable en bonne partie à des
mutations génétiques, et que bientôt on la traitera avec des médicaments.»
Wow! Ils viennent de découvrir que l'anorexie est une maladie. Avant ce
reportage, quelle était-elle dans leur opinion, une folie passagère?
L'anorexie serait causée par une mutation génétique? Absurdité totale.
Ce fut un reportage d'humeur digne d'une émission de potin artistique
et non un de vulgarisation scientifique. L'idée de faire ce reportage est venue aux journalistes
uniquement suite à la sortie de cette étude statistique associant génétique
et anorexie. Comme si cela était une nouvelle idée. Au lieu de baser un reportage sur une étude banale et
insignifiante sur la possible explication génétique de l'anorexie. Ils
auraient dû donner une vue d'ensemble de la problématique.
Ils n'ont pas fait la différence entre une maladie génétique et une prédisposition
génétique. L'anorexie, ce n'est pas une maladie génétique car en peut la prévenir.
L'anorexie n'est pas une fatalité comme la fibrose kystique peut l'être.
Comme je disais dans ma pré-plainte, cette association est dangereuse à faire. Il y a un risque d'encourager
celles qui en souffrent de persister dans leur maladie, à ne pas demander de
l'aide. Elles se diront « je n'y peux rien je suis faite ainsi, acceptez-moi
comme ça. Ce qui fut en substance le message de ce reportage, «ce n'est pas
parce qu'elles veulent devenir minces qu'elles deviennent anorexiques», disait
le narrateur.
Avant de trouver une thérapie génétique à l'anorexie, les poules vont
avoir des dents. On a laissé croire dans le reportage qu'on a trouvé un gène
responsable de l'anorexie (chromosome
IV - marqueur D1S3721). Bien voyons dont, c'est pas une maladie génétique,
donc non spécifique et donc c'est peine perdue.
Vos journalistes sont pro-intégristes anti-obésité. Ils voient la lutte à
l'obésité plus importante que le droit aux gens de connaître toutes les
informations et les opinions sur ce sujet.
http://www.missplump.net/ronde/partialite.htm
En d'autres mots, vos journalistes n'ont aucune sensibilité face à la problématique
des désordres alimentaires. Et ce reportage l'a bien démontré en minimisant
l'importance de l'environnement sur l'apparition des cas d'anorexie.
La position pro-hyperdramatisation de la situation de l'obésité, rend
vos journalistes aveugles. Quand les spécialistes qui travaillent auprès des anorexiques disent
"Le contrecoup du discours anti-obésité" (http://www.missplump.net/affection/actual/fev06a.htm)
(Journal le Devoir du samedi 18 février 2006 page A8), ils font la sourde
oreille.
Mais, quand on parle d'anorexie, parce qu'on aurait trouvé une explication
qui permet de déresponsabiliser la société face à celle-ci, vos
journalistes embarquent.
C'est simpliste d'aller chercher une explication génétique. C'est
anti-scientifique de faire cela. Car, nous pouvons associer tous les problèmes
psychologiques par une influence génétique. C'est trop facile à faire. Pas
besoin de faire une étude statistique pour faire ça.
L'anorexie aurait des causes génétiques (http://www.missplump.net/affection/actual/mar06c.htm)
Avec ce reportage, vos
journalistes ont nuit aux femmes qui vivent cette problématique en ne
rectifiant pas le tir en disant que l'anorexie s'explique
partiellement par une prédisposition génétique. Ils ont dit que la génétique
explique en grande partie l'anorexie.
Il n'y a aucun moyen
d'aider à guérir ou à prévenir l'anorexie en se préoccupant de la génétique.
C'est complètement inutile. Il sera impossible de trouver un médicament spécifique
pour
guérir l'anorexie. L'anorexie est un symptôme d'un trouble de
l'anxiété. Le seul remède à l'anorexie est la nourriture grasse et sucrée.
Des anxiolytiques peuvent aider aussi.
Le contexte social et culturel est la cause la plus importante. Exemple : si
50 % des gens auraient une sensibilité à développer un cancer des ganglions
en présence de radiation nucléaire, en absence de radiation, peu de gens développeront
ce cancer. Donc l'environnement est plus important que l'influence génétique.
La prévalence de l'anorexie est plus grande les pays industrialisés, pas à
cause d'un plus grand cas de prédisposition génétique, mais par un
environnement qui favorise son apparition.
The
prevalence of eating disorders in non-Western countries is lower than that of
the Western countries but appears to be increasing
Conclusion:
L'explication génétique de l'anorexie est une opinion (théorie)
et non un fait scientifique incontestable. Les journalistes de Radio-Canada
auraient dû parler de toutes les opinions sur les désordres alimentaires. Ils
ont tendance à défendre une opinion, comme avec leur la lutte anti-obésité,
au lieu de donner une information impartiale.
Informez-vous carotte:
Les journalistes de l'émission Découverte ont choisi la
position de déresponsabiliser la société.
«Cette
recherche a également l'avantage de déculpabiliser les parents d'enfants
souffrant d'anorexie mentale, souvent accusés d'avoir crée un environnement
favorable pour le développement de cette maladie psychiatrique.»
L'autre opinion:
Genetic
determinism is the latest in a long line of reductive theories of anorexia.
L’anorexie et la féminité à Mexico : des représentations du corps
à l’influence des facteurs socioculturels (http://sciences-medias.ens-lsh.fr/article.php3?id_article=69)
Une organiste de Toronto qui s'occupe des désordre alimentaire n'a pas tenu
compte de cette étude génétique/anorexie
http://www.nedic.ca/whatsnew/inthenews.shtml
Mental health, genetic links dividing experts:
http://www.fortwayne.com/mld/journalgazette/living/15319544.htm
The Anorexia Debate: Biology v Culture
http://www.metafilter.com/mefi/42549
That science is trying to claim there is a gene for absolutly everything
http://www.tacitus.org/story/2006/3/15/162225/652
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