SOS BEAUTÉ
2e saison
Encore plus émotionnelle et inacceptable

Le site web de cette réalité télé à TQS

Après le visionnement de la première émission voici mon commentaire

Voici ce que disait en gros les participantes, tout émotionnées, dans leur témoignage du début:

Marie Andrée : « mon surplus de poids me dérange énormément, j'aimerais avoir le contrôle sur mon poids, ne plus faire du yo-yo et être bien et heureuse, ».

Catheryne Roch : «J'ai  à régler avec moi-même des choses, C'est important de bien paraître Je suis blonde, un peu grassette, ce n'est pas agréable. Elle manque de confiance en elle. Elle serait mieux plus mince.»

Mallely Beltre : «Lors des 3 dernières années, j'ai perdu mon estime de moi. Le père de ma fille, revenu de l'Irak, il m'a dit que j'étais grosse. Il m'a quitté parce que j'étais grosse. Elle aimerait perdre du poids et se trouver belle encore.»

Manon Thivierge : «Agressée sexuellement, je me suis réfugiée dans l'embonpoint pour être plus en sécurité. Elle aimerait perdre du poids pour assumer sa féminité. On a le droit d'être femme jusqu'au bout des doigts. »

Rolande Boutin : «Me redécouvrir en tant que femme. Ne plus être gênée de moi. Je suis trop grosse. J'aimerais porter de la lingerie

Le seul intérêt de cette émission de télé-réalité, est de nous démontrer le comportement que les femmes se doivent absolument de ne pas adopter. 

C'est ridicule que ce concept de télé-réalité mise sur le sentiment de honte pour obtenir un succès de code d'écoute. Car pour être bien et en paix avec soi-même, il faut éviter de vivre ce genre de sentiment. 

Les femmes ont honte de leurs rondeurs du au contexte culturel anti-rondeurs féminines. Normalement, pour libérer la femme du sentiment de honte, il faut l'éloigner de ce qui le provoque. Mais, de manière aberrante, SOS Beauté aide les femmes à s'adapter à ce qui leur provoque le sentiment de honte. 

SOS Beauté aide les femmes à s'adapter à la valorisation de la minceur comme critère de beauté. SOS Beauté aide les femmes à s'adapter aux pressions qu'on leur fait subir pour qu'elles perdent du poids. SOS Beauté aide les femmes à s'adapter aux pressions faites par les intégristes anti-obésité/malbouffe. Et, SOS Beauté aide les femmes à s'adapter aux  commentaires désobligeants des hommes misogynes. 

Ce n'est absolument pas cela que les femmes ont besoin pour être bien et heureuses dans leur vie.

La honte est un sentiment désagréable à vivre. Car, les gens qui font tout pour qu'on est honte de soi, s'amusent à nous mépriser. La honte est le produit du mépris d'autrui. Par conséquent, SOS Beauté désire aider les femmes à mieux supporter le mépris. On les méprise au point de les faire sentir responsable de leur sentiment de honte. «Elles n'avaient qu'à ne pas se laisser engraisser.» 

Ce n'est pas en essayant de plaire à ceux qui nous méprisent qui va faire que l'on va moins avoir honte de soi. Toute cette émotivité, exprimée par les participantes de SOS beauté 2e saison, a quelque chose de tordu. Elles expriment leur désir de se libérer de la souffrance d'avoir honte de son corps. 

Qu'est-ce que SOS Beauté leur propose pour les soulager? On leur dit qu'elles ont raison d'avoir honte. «Avec nous, vous aurez moins de rondeurs, vous aurez ainsi donc moins honte de votre corps.»

Ce qui est une aberration totale et entière. Il n'y a pas de salut à renier ce que nous sommes. Les participantes de SOS Beauté sont amenées à renier ce qui représente la féminité. Pour vraiment aider les femmes à se sortir du spectre de la honte, il faut valoriser la beauté des rondeurs féminines. Car aimer ses rondeurs, c'est aimer avoir un corps de femme. 

SOS Beauté 1re saison

Les participantes de la seconde mouture de SOS beauté


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