La revue de la femme qui se sent bien dans sa peau
Volume 10, Numéro 2, décembre 2005

La liposuccion
Le miracle
Où est la beauté féminine

Novembre

Danielle a écrit le 24 novembre 2005:

Sujet: La liposuccion

Bonjour,

J'ai lu votre article sur la liposuccion autour des hanches, culottes de cheval... et l'aspect santé que cette graisse naturelle représente...

Que pensez-vous alors de la liposuccion sur le ventre à la hauteur du nombril, bas ventre ou même au niveau des côtes?

Merci de votre réponse...

Ce que je lui ai répondu:  

La liposuccion est dans tous les cas une mutilation du corps. La liposuccion est inacceptable, car elle s'attaque à l'intégrité physique d'une personne. Une femme qui accepte de porter atteinte à son intégrité physique souffre d'un trouble psychologique. Une femme saine d'esprit respecte son corps tel qu'il se présente à elle.


Charny a écrit le 20 novembre 2005:

Sujet: Le miracle

Je lis vos commentaires sur les gens qui se sont faits brocher, comme on dit, l'estomac.

Je connais quelqu'un ou plutôt quelqu'une qui a subi cette intervention il y a 15 ans. Elle se porte mieux depuis ce temps. Elle avait 130 livres en trop selon le poids santé.

Pourquoi découragez-vous les gens qui n'ont que ce seul recours ???

Ce que je lui ai répondu:

Ceux qui décident de ne pas se faire brocher l'estomac sont des imbéciles ? 

Sa réplique

C'est pas mon opinion . Y a des gens qui n'ont pas le choix. Pourquoi être si tranchante ? Y a des gens pour qui c'est le seul moyen d'avoir une fierté. Va-t-on les ridiculiser pour autant. Je trouve que l'opinion que tu propages est trop radicale ! C'est tout ! Tant mieux pour les personnes qui ont des rondeurs et qui vivent bien avec. C'est mon cas. Mais j'ai une amie pour qui c'était une question de survie à cause de son obésité morbide. Faut vouloir surtout quand tu dois attendre jusqu'à trois ans...

Ce que je lui ai répondu:

Le brochage d'estomac constitue un choix dans tout les cas sans exception. Parce que, cette opération est éthiquement inacceptable. Je suis d'accord sur le principe de perdre du poids pour améliorer la santé d'une personne. C'est sur le moyen utiliser que je suis contre.

Une opération aussi risquée que pour remplacer la volonté d'une personne de se priver de manger par une restriction mécanique qui l'empêche physiquement de manger. Cela n'a aucun sens pour moi. C'est pas moi qui est radical, mais ce sont les médecins qui font la promotion de cette mutilation inutile.


Damien a écrit le 17 novembre 2005:

Sujet: Où est la beauté féminine

Bonjour à vous,

J'ai été un peu étonné de vous voir critiqué ( ici: /affection/actual/aout01b.htm ) le fait que les hommes recherche les femmes jeunes, minces et belles. Pour ma part, et là je vais peut-être vous paraître vulgaire, mais j'aime les femmes qui sont comme ma blonde : un bon gros cul bien ferme et bien bombé, une taille fine, des seins fermes, d'une certaine taille mais sans excès. Ma blonde est belle, jeune et mince (mais pas innocente, c'est une fille brillante, à l'esprit vif, à  la répartie rapide : c'est un esprit indépendant !) parce que la nature l'a faite ainsi. Elle n'a jamais suivi de régime, elle ne fait pas beaucoup d'exercices, elle est comme elle est. Ainsi, dans votre monde, la femme réelle serait-elle nécessairement ronde, laide et vieille ? Je constate le contraire avec bonheur le soir lorsque je me mets au lit. Je vois tous les jours autour de moi, de VRAIES belles jeunes femmes, bénies par la nature d'un corps qui respire la santé, la mesure, l'équilibre divin des creux et des rondeurs. La courbe bénie !

Comprenez-moi bien, des belles femmes, j'en ai vu de bien des tailles et de bien des âges. Certaines sont plus rondes, d'autres plus minces. Cependant, il est une chose qui ne me plaît pas, en beauté comme dans toutes les facettes de ma vie, et c'est l'excès. La vertu est au milieu : les anorexiques me glacent le sang avec leurs os protubérants et les obèses de 250lbs me lève le coeur avec leurs énormes replis flasques. Ce n'est pas un conditionnement social. Ma nature me dicte ce qu'est une belle femme. C'est une chose qui s'impose à moi, un phénomène dont la complexité dépasse les simples considérations réductrices de tour de taille.

Dernière chose. Vous semblez prôner un certain laisser-aller. Faire un travail sur son corps vous semble immoral. Quant à moi, je cherche à toujours faire un travail sur moi-même, pour être un homme meilleur. Ainsi je cultive mon esprit dans la mesure de mes capacités, et de la même manière je fais un travail sur mon corps. Car, en effet, je suis un être de civilisation. J'aide la nature dans ses bons plis et je l'affronte dans les mauvais. Si vous avez fait un peu de science, vous savez qu'elle fonctionne par essais et erreurs, et que c'est ainsi qu'elle a atteint la perfection du corps féminin.

Cherchez l'équilibre,
Damien 

Ce que je lui ai répondu:

Il faut faire une différence entre l'appris et le biologique. Les fantasmes sexuels peuvent être appris par la culture et les médias. Ainsi, à force de présenter qu'un seul type de femmes et à forces dans faire la promotion, les hommes finissent par y croire. La pornographie, le cinéma et la télévision imposent aux hommes d'adopter le critère de beauté de la minceur.

Au niveau biologique, le fantasme qui prend sa source dans un codage génétique. Ainsi, les pulsions sexuelles de l'homme sont dirigées vers les formes rondes et arrondies des femmes. La pulsion sexuelle pousse les hommes à rechercher chez les femmes un signe de fertilité. Les rondeurs sont un signe de fertilité. Les rondeurs sont un critère de beauté qui est imposé aux hommes par leur nature biologique.

Le fantasme se situe au niveau de l'imagination. C'est là que l'homme peut faire un choix. Il peut choisir de se laisser influencer par la culture dominante ou par ses pulsions sexuelles. Laisser aller son imagination sur des images de femmes au corps préfabriqué ou sur des images de femmes aux rondeurs naturelles. Mais, il est plus satisfaisant, gratifiant et plaisant de répondre à sa nature animale.

Le déséquilibre réside au fait de diriger ses fantasmes sexuels à l'aide de son rationnel.

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