En plus d'être splendides, les fresques pornographiques de Pompéi constituent un passionnant sujet de réflexion. Elles sont en effet partiellement responsables de l'image hédoniste - et fausse- que nous nous faisons du monde romain. Audacieux et joyeusement libertins, les Romains ? Allons donc! Deux détails sont en général oubliés lorsque'on évoque les fresques amoureuses de Pompéi : d'abord, elles décorent des lupanars locaux et non des maisons ordinaires ; ensuite, les femmes, même si elles y sont intrépidement actives, y gardent le plus souvent la poitrine voilée. À chacun sa pudeur.
Tirée de la revue Le Nouvelle Observateur Hors-série - La pudeur - Une histoire de la nudité - page 26
Tirée du livre "Histoire de la peinture des origines à nos jours" 1990 Belfond page 63.