Estrella dehors avant le gala vers 17h00.
La table d'honneur montée par Estrella.
La décoration des tables fait par Estrella
Vicken Darakdjian attaché politique de la députée libérale fédérale de Vimy Eva Nassif
Yannick Langlois candidate aux élections municipales de Laval comme conseiller.
Estrella avec le président trésorier de la fondation belles rondeurs José Breton
Estrella miss ronde uinversnet 2017
Déclaration poème La Bailarina Espagnole
Le chanteur Hector Usuga a choisi mes photos pour faire un vidéo avec sa chanson
Le vidéo miss ronde universnet 2017
Je suis belle Il y a deçà 21 ans, à l'aube du phénomène du WWW web. j'ai eu l'idée de faire un concours de beauté afin de tirer avantage de ce nouveau média qui s'annonçait être très démocratique. Démocratiser, démocratiser voilà le mot clé. Oui oui oui démocratiser le concept de beauté voilà l'idée. J'avais une vision, j'avais un rêve, un beau rêve: Grâce au Web le modèle unique de beauté allait s’estomper. Les femmes rondes allaient avoir aussi une place au paradis. Les femmes rondes allaient pouvoir sans gêne se dire à elles-mêmes «je suis belle». Belle, être belle, se sentir belle, aimer se faire dire qu'on est belle. Une préoccupation que toutes les femmes ont mais qu'elles n'osent pas l'avouer à elle-même qu'elles l'ont, cette préoccupation. Un tabou subtile s'il en est un. Pour certaines, ce sujet délicat provoque en elle un malaise, un inconfort, une gêne. Parce que leur vulnérabilité en est ébranlée. Pour certaines, cet inconfort les pousse à voir les questions de beauté comme superficielles ou comme une machination masculine pour objectivées le corps des femmes. Pourtant! pourtant, se sentir belle sous-entends le besoin des besoins, l'ultime besoin soit le besoin de se sentir aimer. Démocratiquement parlant toutes les femmes sans exception sont aimables. Être aimer, toutes les femmes sont destinées à être aimer. Être aimer, cela va de soi, c'est fondamental, c'est naturel, c'est acquis en naissant. Il est tout à fait légitime de ressentir le besoin d'être aimer. Malicieusement, l'imposition d'un modèle unique de beauté, par les médias, a créé deux classes de femmes, celles qui sont aimables et celles qui ne sont pas aimables, celles qui sont aimées et celles qui ne peuvent pas l'être, celles qu'on glorifie et celles qu'on rejette. La course à la beauté, c'est une course au besoin d'amour. Les femmes font beaucoup pour être aimées. L'industrie de l'amaigrissement n'avait qu'à cueillir ces femmes comme des fruits mûres. On a abusé de cette vulnérabilité bien féminine. Genre: Pour espérer être aimé les femmes devaient essayer de perdre du poids. Démocratiser la beauté, c'est retirer les conditions pour être aimé, ce n'est pas un mérite ou un droit d'être aimé, c'est un cadeau de la vie. Démocratiser la beauté, c'est diversifier les critères de beauté. L'idée de lancer un concours de beauté fut comme un cri du coeur pour dire aux femmes rondes qu'elles sont belles, je vous aime, on vous aime rassurer vous, vous êtes aimables dans le but des les encourager à ce qu'elles se trouvent belles, à ce qu'elles se disent: « je suis belle, je m'aime ». Aujourd'hui, le rêve que j'avais c'est réaliser. Grâce au Web, il y a un mouvement d'affirmation des femmes de tailles plus d'une grande ampleur. Ce qui offre aux femmes un choix entre : - soit de faire confiance à ceux qui ne les aiment pas, soit ceux qui les encouragent à perdre du poids - ou soit ceux qui les aiment, qui les encouragent à aimer leur corps tel qui est. Je savais que ma vision était la bonne parce que l'amour gagne toujours sur le mépris. Les femmes rondes logiquement et humainement ne pouvaient pas se laisser mépriser indéfiniment sans réagir. Le Web permet aux femmes à travers les blogues, les réseaux sociaux et les vidéos de s'affirmer et de dénoncer la grossophobie. Les femmes rondes ont leurs revues, leurs semaines de la mode et leurs vedettes comme Ashley Graham qui fut la première femme de taille plus à faire la première page de la revue Sport illustrated spécial maillots de bain. Ce qui prouve la force d'influence du mouvent des femmes de taille plus, elles ont réussi à se faire respecter, elles font même parti du jetset. Elles ne sont plus rejetées sauf au Québec. Elles ont plus de misère ici à prendre leur place.
|