L'OBSESSION

DE LA NOUVELLE SÉRIE DRAMATIQUE DE JANETTE BERTRAND JAMAIS SANS AMOUR

Qui a débuté le vendredi 27 février à 20h00 et se terminera le 27 mars à la télévision de Radio Canada

Regardez

- Jamais sans amour : L'obsession 1e partie : Janette Bertrand
- Jamais sans amour : L'obsession 2e partie : Janette Bertrand
- Jamais sans amour : L'obsession 3e partie : Janette Bertrand
- Jamais sans amour : L'obsession 4e partie : Janette Bertrand
- Jamais sans amour : L'obsession 5e partie : Janette Bertrand
- Danielle Ouimet parle de la dramatique l'obsession à bla bla bla 1998
- Sonia Vachon et Pauline Lapointe parlent de leur corps à Liza Frulla
- Janette Bertrand parle des femmes rondes

Vers ma réaction sur la 1re épisode
Vers ma réaction sur la 2e épisode
Vers ma réaction sur la 3e épisode
Vers ma réaction sur la dernière épisode

Vers la RÉACTION DU PUBLIC

Une dramatique sur la dictature de la minceur

À peu près toutes les femmes ont vécu leur tendre enfance en compagnie de Barbie, la poupée à la poitrine à la hauteur du menton, à la taille aussi étroite que le cou et aux jambes interminables. En grandissant, les petites filles finissent par laisser tomber le joujou au profit des revues de mode, où d'autres beautés fatales exhibent une absence de graisse. Ce qui fait qu'à un très jeune âge, notre idéal de beauté féminine est clairement défini. Malheureusement, l'image qu'on en a, basée sur des modèles imposés, ne correspond pas à la réalité; ces modèles sont inatteignables.

Janette Bertrand, on le sait, veut toujours rendre son monde un peu plus heureux. En partant de sa propre expérience, elle a écrit Jamais sans amour: L'obsession, une série de cinq épisodes, pour nous rendre tous plus conscients de cette "gammick" de la minceur qui, finalement, ne réussit qu'aux faiseurs de régimes et de pilules miracles. Entourée d'extraordinaires comédiens et d'un réalisateur à la fois brillant et sensible - Louis Choquette -, Mme Bertrand nous offre cette histoire troublante.

UNE GROSSE, C'EST DÉGUEU!

Au cours de la première heure, on découvre Diane (Pauline Lapointe), une bouchère du marché Atwater qui, en apparence, mène une vie heureuse. Au travail, elle a sa gang de chums, et à la maison, un mari (Normand Chouinard) qui l'aime profondément et deux enfants, dont un fils (Michel Charette). Mais au fond, elle n'est vraiment pas bien dans sa peau. "Diane, c'est une sensuelle. En fait, elle est envahie par sa sensualité, bouffe ses émotions et est convaincue qu'être grosse, c'est dégueulasse, explique Pauline Lapointe. Son mari a beau lui dire qu'il l'aime, elle ne le croit pas. Parce que pour elle, il est impossible d'aimer une femme de sa taille. Une grosse, ça vaut rien."

Son mari gagne un voyage à Miami et espère qu'avec cette seconde lune de miel, les choses rentreront dans l'ordre. Que Diane acceptera d'être aimée telle qu'elle est. Mais à force d'essayer des maillots de bain, elle craque, puis sombre dans un jeûne inhumain qui lui fera perdre 50 livres, sa joie de vivre et sa raison.

BYE BYE LES COMPLEXES

Un soir, excédée de se faire dire par tout le monde ce qu'elle doit faire, elle quitte la maison et se retrouve, au matin, couchée sur un banc de parc, devant un homme (Albert Milaire, alias Roman) qui, voyant sa détresse, la ramène chez lui sur son vélo.

"Roman est sculpteur, mais par-dessus tout, c'est un homme qui tripe sur la vie. Quand Diane arrive chez lui, une cérémonie du plaisir s'offre à elle. Il lui montre ses sculptures - toutes des femmes bien en chair-, des livres sur la peinture, etc. Il l'initie à d'autres canons de beauté, il la nourrit. Peu à peu, elle regagne son amour-propre et finit par poser pour lui. Il la remettra en contact avec sa sensualité", élabore une Pauline Lapointe visiblement éprise de son personnage.

Diane, au bout de quelques jours, rentre au bercail. Car l'objet de sa quête n'était pas l'amour d'un autre homme, mais son amour pour elle-même, l'acceptation de son corps. Sa reconquête.

"BELLE DE PARTOUT"

Pauline Lapointe avoue que camper ce rôle est une thérapie en soi. La douleur de la différence, elle connaît ça si bien qu'elle en a déjà été malade. Alors, Pauline comprend Diane: "Je l'aime, Diane, je suis si heureuse de la jouer! C'est un moment très important dans ma vie; comme une deuxième guérison. D'ailleurs, c'est le plus beau rôle de ma carrière."

Il y a 10 ans. elle n'aurait pu accepter de jouer un tel personnage. Mais maintenant qu'elle se sent bien, elle a envie de dénoncer haut et fort cette ségrégation sournoise qui rend des millions de femmes malheureuses et dépressives. "Quand Pauline a tourné la scène où elle pose pour Roman, elle était pratiquement nue et, franchement, elle est belle de partout! Les techniciens en avaient le souffle coupé", confie l'auteure. Certes, elle ne correspond pas à l'image de la féminité à laquelle on nous a trop habitués, mais peut-être serait-il temps qu'on se débarrasse de certaines oeillères.

«Roman est immédiatement inspiré par les rondeurs de Diane: il en fera son modèle»

«À cause de son poids, Diane est convaincue qu'elle ne mérite l'amour de personne»

«Sous ses airs enjoués, Roselyne cache une terrible souffrance»

«Lisa a beau avoir une taille idéale, son mari la veut plus mince»

Au dernier épisode, Mme Bertrand envoie toujours ses personnages dans le bureau d'un vrai psy. Dans L'obsession, Diane, deux de ses chums et son fils seront suivis par Danièle Bourque, thérapeute et auteure de À 10 kilos du bonheur - un livre qui, soit dit en passant, a changé la vie de Janette.

On peut être sûr d'une chose: ça va brasser. Et ça nous concerne tous, hommes et femmes. Personne n'échappe au piège de canons de beauté.

TABLE RONDE

Je vous invite à écrire une réaction sur mon courrier électronique après chacune des épisodes. Réactions que je placerai dans cette sous page. Cela permettra une forme d'échange sur le vécu de toutes et chacune pour vérifier si vous êtes la seule à vivre ou pas telle ou telle chose.

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Ce que j'ai aimé de la 1re épisode:

1re: La scène au début où Diane (Pauline Lapointe) prépare un morceau de viande pour la femme mince:

Diane: "Yé rendu que le monde mange comme des souris
La mince: Dans la vie 'y a des souris et des éléphants et moi j'aime mieux être une souris
Diane: Qu'est-ce que cela veux dire ?
La mince: Quand on est grosse comme un éléphant on se mêle pas de traiter les autres de souris.

Cette scène met à jour un tabou fort qui existe entre les femmes: soit la présence de femmes qui se sentent supérieures et qui se permettent de dénigrer les femmes rondes parce que elles sont minces elles. Les femmes qui s'occupent de la condition féminine s'attardent que de ce que les hommes font subir aux femmes. À aucun endroit, à la télévision, dans les journaux, à la radio où dans les revues on a traité de ce comportement inacceptable que font subir certaines femmes minces envers les femmes rondes. Il n'y a pas seulement les hommes qui ont des travers dans la vie.

2e: La scène quand elle et son mari (Normand Chouinard) discute dans la chambre de bain:

Le mari: Je te trouve belle, sexé à mort uuuh!
Diane: Ben! t'es un malade. 'Y a pas un homme qui aime le grosses! Essayes pas de me faire accroire que je suis sexé, je sais ce que c'est...

Je ramène cela à ce que je fais avec la misère que j'ai à me faire accepter comme homme qui essai de valoriser dans la société la beauté de la femme ronde. J'explique cela par le fait qu'une majorité de femmes me perçoivent comme un malade.

La manière avec laquelle elles me font sentir que je suis un malade, c'est en m'accusant d'être un homme qui aime trop.

On me fait sentir que je ne suis pas à ma place. Que je n'ai pas à m'occuper des affaires de femmes. C'est pour moi une grande méprise de leur part. Je ne m'occupe pas de l'intimité qu'a la femme avec elle-même, mais celle qu'elle partage avec un homme. Comme homme hétérosexuel, je désire que la femme que j'aime, s'aime elle-même physiquement, et qu'elle soit heureuse dans la vie.

La méprise se situe au niveau du rôle primordial du regard de l'homme sur la femme. Une femme hétérosexuelle a besoin de sentir belle au yeux d'un homme et de se le faire dire. Mon site Web sur la promotion de la beauté des femmes rondes est fait dans ce contexte. Je ne me met pas dans la peau d'une femme nie prétend que j'en remplace une.

Une femme qui accepte le fait, que c'est un homme qui est responsable de ce site prouve qu'elle a bonne estime d'elle-même et qu'elle est bien dans sa peau.

3e: La scène quand son mari discute autour de la table de cuisine avec sa soeur:

Son mari: Ta soeur elle a toute! Une belle grosse graisse molle! Une belle graisse ben shapper! Juste comme j'aime! Tu touches à cela, c'est comme du gâteaux des anges! Tu mords là dedans! Calvasse que c'est tendre!
Sa soeur: Ça doit !
Son mari: As-tu déjà eu un matelas en plumes ?
Sa soeur: Noonn.
Son mari: Chez nous en campagne mes parents tu sautais là dessus tu t'enfonçais, c'était écoeurement plaisant ! là t'sais c'était t'sais t'étais sur le matelas et en même temps tu étais entouré par le matelas! Ha! c'est une sensation là heuuu! C'est quoi que je te racontes là?

Géniale comme passage, c'est avec son corps que la femme entre en relation humaine et affectueuse avec un homme. Cela me plaît, parce que cela entre bien dans mon optique, dans ma vision hétérosexuel de la relation homme femme. Un homme sexuellement sain a un phantasme comme celui-là, il recherche le contact avec un corps mou et enveloppant.

Les hommes qui n'ont pas ce genre phantasme sont au même point que les femmes qui vivent l'obsession de la minceur. Ils vivent de l'anorexie dans leurs phantasmes et sont aussi malheureux dans la vie qu'elles. Les hommes autant que les femmes sont victimes de l'obsession de la minceur chez la femme.

Ce que j'ai aimé de la 2e épisode:

J'ai aimé que Janette dans cette épisode de s'être attardée principalement à faire ressortir le sentiment de honte qui habite la femme ronde face à la société et son entourage. Je retiens un des passages de sa dernière scène où elle dit en pleure:

""Ma graisse, c'est pas moi ! C'est un monstre qui a pris possession de moi. Je vais m'en débarrasser ! Pis la femme mince va apparaître ! Pis....""

Cela nous donne une idée jusqu'où la honte du corps peut amener une femme. Soit vers une dissociation de sa personnalité et de son être. Cela reviens à dire "je ne suis pas ce que je suis" et cela c'est différent de dire "je n'accepte pas ce que je suis, je veux changer ce que je suis".

Certaines personnes, à qui j'ai parlé de la première épisode, mon exprimer le fait, qu'il y avait une exagération. Je leur ai répondu que non, c'est vrai qu'il y a des femmes qui vivent cela. Mais celles-ci gardent cela pour elles, ne disent mots à personne de leur souffrance en rapport avec leur poids. C'est même personnes, me diront que la dernière scène de la deuxième épisode, que c'est encore exagérer. Je leur dirai encore que non, c'est vrai que cela se peut et je dirais même que c'est courant.

La honte, c'est être affecté par le regard et les jugements que porte son entourage et la société sur nous. La stigmatisation de la femme ronde est très forte. Ce n'est pas juste une question esthétique. La femme ronde est considéré comme étant une sous classe de femme dans la société.

La croyance populaire dit que les femmes "grosses" sont toutes mal dans leur peau et malheureuses. En fait, ce n'est pas leur grosseur comme tel qui les fait souffrir, mais le jugements des autres sur l'apparence de leur corps. Une femme ronde souffre du rejet qu'elle subit. Pour être heureuse, la femme ronde doit dans la situation soit d'essayer de changer la société ou de passer par-dessus, se fouter de ce que les gens peuvent penser d'elle.

L'un des mes objectifs est de pousser les femmes rondes à se lever debout pour exiger le respect de ce qu'elles sont dans la société pour transcender cette honte. La femme ronde n'est pas responsable de son malheur. La femme ronde n'a pas besoin d'aller consulter un médecin ou un psychologue, car ce n'est pas elle qui a un problème, c'est la société qui en a un. Si les femmes rondes ne subiraient pas de discrimination, si elles seraient apprécier et valoriser, elles auraient beaucoup plus de chance d'être heureuses.

La rondeur féminine constitue le plus fort des tabous. Ce n'est pas pour rien que les femmes ont honte de leur corps. Cette honte touche toute les femmes sans exception, riches ou pauvres, minces ou rondes. Il y a même des femmes minces qui ont honte pour celles qui sont rondes. Cette honte est responsable d'un silence entre les femmes et d'un déni de cette réalité. Les femmes vont faire une marche vers le parlement pour dénoncer la pauvreté pour cacher leur vrai malheur relier à leur bien-être physique intime et affectif. Ce qui me fait souffrir moi ce n'est pas le fait d'être pauvre, c'est d'être seul et sans lien affectif.

Comme toutes les femmes ont honte de leur corps, une femme ne peut aider une autre femme à avoir moins honte. Comme la société n'amène pas les hommes à avoir honte de leur corps, il est même glorifier à travers le sport professionnel, je suis donc mieux placer pour aider les femmes. Voyez-vous ici l'importance que j'ai, j'ai un rôle stratégique dans cette cause.

La honte sa brouille l'esprit. La honte est mauvaise conseillère. La honte sa fragilise la femme, sa la fait douter d'elle-même.

Je vais vous conter une expérience que j'ai vécu lors d'un forum sur l'obsession de la minceur organiser par les professeurs de chimie du C.E.G.E.P. Limoilou en mars 1997. Lors de la période de question, je me suis levé pour discrédité "Mince à vie", en disant qu'ils agissaient comme une secte religieuse. Une étudiante se lève en réaction contre ce que je venais de dire et dit, ce n'est pas une secte religieuse, je suis présentement avec eux et je suis satisfaite. Je m'attendais que les intervenantes invitées m'auraient appuyé dans mes dires. Tel ne fut pas le cas, elles ont approuvé la jeune femme, t'es correcte continue comme cela. La honte, cela fait faire des absurdités comme cela.

À venir jusqu'à date, toutes les manifestations que je fais, je les ais fait seul à cause de cette honte. Les femmes ont peur de faire face aux jugements aux quels elles auraient à faire face, soit de se faire traiter de "grosse" frustrée.

Imaginez, mon site web est visité par 1000 personnes par semaine et je n'ai reçu aucun commentaire sur ma manifestation que je vais faire à l'occasion du Gala Métro Star. Pourquoi, suis-je un fou? Non j'en suis pas un. Cette manifestation est parfaitement justifiée. Je vais manifester au nom de toutes les femmes du Québec que la honte clouent au plancher ou paralysent. Je n'obtiendrai même pas un seul encouragement pour cette action, encore moins une félicitation.

N'êtes-vous pas tannées d'avoir honte de votre corps tabarnouche. Si oui écrivez-moi une réaction. Seigneur Dieu faites quelques choses. Arrêtez de tourner en ronde. La vie est trop courte pour perdre du temps à être malheureuse.

Pour en avoir plus sur ma manifestation à l'occasion du Gala Métro Star

Ce que j'ai aimé de la 3e épisode:

Le thème de cette épisode fut d'après moi l'impuissance. Je retiens l'extrait suivant au début quand son mari va dans la chambre à coucher pour lui parler:

Diane dit: Sauve moi, moi je ne suis pas capable de m'aimer. Je m'haï pour me tuer. Aimes moi à ma place!
Son mari répond: pas capable de faire cela moi t'aimer à ta place

Diane est impuissante face à son mal de vivre, elle ne sait plus quoi faire ni penser. Elle veut maigrir pour pouvoir, pense t'elle, enfin s'aimer. Mais maigrir au fond d'elle semble impossible. Elle ne pourra jamais s'aimer un jour, c'est ce qu'elle se dit.

Son mari lui est impuissant à l'aider comme son fils, son père, sa mère et ses amies. Diane vit ce que vivent presque toutes les femmes du Québec dans leur rapport avec leur corps. C'est à cause de ce sentiment d'impuissance qui se rajoute à celui de la honte que je n'ai pas encore réussi mon objectif, de faire de l'argent en faisant la promotion de la beauté des rondeurs féminine.

On ne peut pas dire à une femme qui ne s'aime pas "aime-toi dont". En d'autres mots, on ne peut pas dire à une femme qu'elle est belle si elle ne sent pas belle, elle ne le prendra pas. D'où mon sentiment d'impuissance à vouloir convaincre les femmes rondes de se trouver séduisante.

Théoriquement, une femme qui s'aime et qui se sent belle devrait rechercher des personnes, des écrits ou tous autres documents qui sont en accord avec ce qu'elle pense d'elle. Elle devrait dépenser son argent sur des choses qui viennent confirmer le fait qu'elle se sent séduisante.

En ce moment, les femmes consomment que des choses qui viennent leur dire qu'elles sont laides. Premièrement, elles n'ont pas le choix, c'est juste cela qu'il y a sur le marché. Moi je suis le seul qui offre des choses valorisantes pour les femmes rondes et je n'ai pas encore réussi à vendre quoi que se soit. Cela veut-il dire que toutes les femmes au Québec s'haïssent.

Les femmes qui ne s'aiment pas, achètent l'idée, qu'il faut changer son corps pour devenir belle. Quand une femme achète, une revue de mode standard, une revue qui parle de moyens pour perdre du poids comme actuellement fait la revue "Le Lundi", qui achète une technique pour maigrir, etc., c'est qu'au départ elle ne se trouve pas belle. Quand une femme se sent pas belle elle va acheter tous ce qui va dans le même sens.

Alors où vous placez vous, parmi celles qui s'aime où celles qui s'haïssent?

Si vous faites partie de celles qui s'haïssent, voulez faire quelque chose pour vous aimez?

Si vous faites partie de celles qui s'aiment, pourquoi vous ne m'encouragez pas en m'offrant votre aide ou en achetant une des choses que je vend?

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Ce que j'ai aimé de la dernière épisode:

J'aimerais en premier lieu exprimer mon admiration pour la comédienne Pauline Lapointe. Elle est terriblement belle, sensuelle et attachante.

On a eu la chance d'avoir pour la première fois à la télévision une comédienne ronde dans un rôle principal dans une télé série. J'ai donc pu enfin me rincer l'oeil. D'un épisode à un autre, plus elle devenait belle à mes yeux. Elle est belle en tout temps, quand elle sourit, quand elle sa fâche, quand elle pleure, quand elle parle, quand elle mange, etc. On ressent toute sa passion et sa sensibilité. Son jeu, on y croit, on oubli le fait qu'elle acte. Il y a des séquences où j'aurais aimé entrer dans mon téléviseur pour aller la serrer dans mes bras et l'embrasser pour la réconforter. Elle devrait remporter un Gemmaux comme meilleure interprétation féminine pour une télé série. Rare sont les comédiennes qui sont aussi expressive dans le non verbale que Pauline Lapointe.

La séquence que je retiens, c'est celle où elle quitte Roman pour retourner chez elle:

Diane lui dit:"un rêve, un beau rêve, je ne l'oublierai jamais, c'est un rêve qui ma fait comprendre des affaires...."

À mettons que vous êtes entrain de rêver et que je fais parti de votre rêve.

Je vous regarde dans les yeux avec des pupilles grandes ouvertes parce que j'apprécie grandement votre présence inconsciemment et consciemment. Je suis complètement ébloui par votre beauté.

Alors vous vous sentez comme hypnotiser par mon regard passionné et profond. Un moment magique survient vous vous sentez subitement belle, séduisante et heureuse.

Un moment magique où le temps s'arrête, un moment d'amnésie où seule compte ce moment d'exaltation. Une sensation d'être importante et vivante. Une sensation de douceur et de calme intérieure.

Puis je vous dit "vous êtes dont bien belle" alors un frisson traverse votre corps. Tranquillement on se rapproche l'un vers l'autre, spontanément on s'enlace dans les bras et je vous serre fort fort. On se sent tellement bien qu'on aimerait resté coller ainsi ensemble pour toujours.

Tout ça pour vous dire que la vie prend tout son sens dans les moments de bonheurs intense que nous procure un échange d'affection. C'est ce qui est le plus important dans la vie. Si on ne reçoit pas d'affection dans sa vie, les autres éléments que comportent notre vie perdent leur sens. L'affection, c'est le point d'encrage de notre vie.

Il faut donc favoriser les circonstances rendent possible l'apparition d'un échange d'affection. Par définition, l'affection implique le fait de s'abandonner émotionnellement à l'autre. Le contraire de l'abandon, c'est le contrôle. Donc pour vivre de l'affection, il faut développer sa capacité de se laisser aller vivre. Il faut que vous arrêtiez toute suite le contrôle que vous êtes entrain de recherche à avoir sur un ou plusieurs aspect de votre vie. Comme, il n'est pas bon d'avoir du contrôle sur soi, il est inacceptable d'accepter que quelqu'un ou quelque chose comme les pressions social concernant la minceur aient du contrôle sur vous. Douter de votre beauté et de votre valeur, vous indique que vous êtes sous l'effet d'un contrôle.

Une femme qui fait une diète, fait une action de contrôle qui la fige émotionnellement. Et qui lui cause un grand stress nuisible pour sa santé. Une femme sur la diète ou en restriction alimentaire n'est donc pas capable de s'abandonner à l'affection.

S'abandonner, c'est savoir profiter de tous les plaisirs de la vie sans culpabilité. Quand on s'abandonne à la vie, on choisit ou on va vers des choses et des activités intuitivement qui sont essentiellement bonne pour soi, bonne pour sa santé physique et mental.

S.V.P. écrivez moi une réaction sur le comment vous avez trouvé cette dramatique en relation avec votre vécu. Est-ce que vous vous êtes vu dedans? Une réaction serait appréciée, je pourrai la placer dans cette page pour en faire profiter les autres femmes de votre vécu.

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RÉACTION DU PUBLIC

Réaction de Rita Routhier en ce dimanche 22 Mars 1998 15:29:43

Cet épisode (4ième) de la dramatique est une chef d'oeuvre d'écriture (Bravo à Mme Bertrand), une chef d'oeuvre grâce à ces magnifiques comédiens qui ont si bien rendus leurs personnage tellement on pouvait croire que c'était plus une thérapie pour quelques-uns d'entre-eux.

Pour moi, ce fût troublant par moment car ses pensées, émotions, croyances etc. (Pauline Lapointe) sont les miennes. Alors quand Roman lui fait l'éloge des rondeurs et l'amène à apprécier à goûter, à sentir ... C'était un pur délice. Ceci à amené un bel échange avec mon mari sur les rondeurs, l'image de soi et tout et tout.

Un bel échange qui m'a amené à prendre conscience de ma beauté, de l'amour de mon mari qui n'a jamais fait une remarque quelconque sur ma taille généreuse sinon de me dire qu'il préférait les femmes plus fortes aux femmes plus mince. Je ne le croyais pas.

Je pourrais continuer ainsi pendant bien des pages. Je vais garder cet épisode de Obsession et je le regarderai de nouveau quand j'aurai une rechute de "régime, de mésestime de moi.

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Réaction de Edith Deschambeault en ce mardi 24 mars 98

Cher José,
Je vous ai déjà écrit au début de l'année lors d'une de mes nombreuses périodes difficiles et vous m'aviez grandement aidé. Si je vous réécrit aujourd'hui c'est pour vous parler de l'Obsession. Je trouve que c'était une très bonne série mais je dois avouer qu'elle n'a pas eu l'effet que j'espérais sur moi. Vu mon jeune âge (18 ans) je me suis beaucoup identifiée au personnage de Sonia Vachon, Manon.

Si vous avez bien remarqué, j'ai l'impression que sa situation est désespérée. Peu importe ce qu'elle dit, elle ne parvient pas à s'aimer. Et je ne crois pas que j'y parviendrai un jour moi non plus. Avec tous les modèles de beauté qu'on nous projette de nos jours, il est presque impossible que je m'aime. Les hommes qui aiment les femmes rondes se font rares, encore plus quand on a mon âge. Mais malgré tout, la série m'a donnée l'espoir que certains hommes ont pu changer leur opinion.

Autre chose : je trouve que votre travail est excellent mais je ne crois pas qu'il soit nécessaire de dénigrer les femmes minces pour autant. Certes, notre monde voit le corps de femme comme un corps d'homme (je suis désolée mais c'est ca pareil!) mais en même temps, on ne doit pas oublier que les femmes minces méritent elles aussi l'amour des autres. Mon rêve, ce serait de vivre dans une société où l'important ne serait pas d'être mince ou grosse mais de pouvoir être une femme tout simplement! Et où les hommes aimeraient les femmes, peu importe le physique qu'elles ont.

Sur ce, continuez votre excellent travail!

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