J'ai à peine 18 ans
Publicité parue dans le Journal de Québec du 14 février 2002 p.83

On peut y lire et y voir:


Sujet: La fine ligne rose de la pédophilie

Mon commentaire

Je reviens encore fois sur ce genre de publicité qui ne semble pas déranger le sens moral et le niveau de censure de l'éditeur en chef du Journal de Québec et celui de Montréal. Il ne semble pas non plus dérangé qui que ce soit dans la société Québécoise. Pourtant, le journal aurait dû refuser de leur vendre un espace de publicité à ces pédérastes.

Comme société, devons-nous définir ce qui est acceptable ou pas dans la pornographie ? Devons-nous mettre des balises pour définir ce qui est tolérable et ce qui ne l'est pas? Moi, je dis que oui. Oui pour donner un choix aux hommes de décider de faire parti soit du type de ceux qui sont sain d'esprit et soit du type de ceux qui sont des déviants sexuels.

Qu'est-ce qu'une déviation sexuelle ? Toutes les déviations sexuelles sont caractérisées par un stimulus commun. Ainsi, l'homme déviant fantasme ou est excité sexuellement par l'état d'impuissance total, par l'état d'innocence ou par l'état de fragilité physique et émotionnel d'un être humain.

Quelles sont les personnes qui sont dans cette situation ? Ces personnes sont en premier les enfants, ensuite les adolescents et finalement les femmes qui sont  facilement dominables et manipulables. Par conséquent, le fantasme de la belle jeune et innocente (Lolita) est là pour répondre au besoin des déviants sexuels. 

Cette publicité passe inaperçue parce que l'image de la beauté féminine parfaite dans la société est définie par la jeunesse, la minceur et l'innocence. Prenons par exemple, le cas de Britney Spears, Lorie et Grabielle Destroismaisons. Nous avons donc un contexte culturel qui valide ou valorise la déviance sexuelle. En d'autres, la culture encourage les hommes indirectement à devenir pédophile 

En ce sens, il faudrait que le gouvernement interdise toute pornographie contenant des femmes qui ont des caractéristiques physiques qui suggèrent la jeunesse et l'innocence, ces 2 caractéristiques étant la minceur et l'absence de poils. 

Il faut interdire dans la pornographie les femmes qui n'ont pas de plis adipeux, qui sont trop minces ou qui sont de trop petites statures et interdire le rasage des poils pour toutes les morphologies féminines. Les femmes qui font de la pornographie doivent garder leurs poils sous les aisselles, sur les jambes et bien sûr au niveau pubien. Elles ne doivent pas être à moitié rasées. Les poils devraient demeurer à pleine longueur et la surface poilue ne devrait pas être réduite non plus. Finalement, interdire l'utilisation des termes : jeunes, ado (teen), Lolita, à peine 18 ans, etc.

Si cette censure aurait force de loi, 99% des cassettes vidéo et des revues pornographie ne rentreraient pas au pays. La pornographie juvénile serait plus facilement contrôlable. Il n'y aurait plus d'ambiguïté au niveau de l'âge de la fille. Les hommes ne chercheraient pas à obtenir des photos de femmes minces et rasées de peur d'être perçu comme pédophile.

Le fantasme de la Lolita, n'est pas condamné par les féministes à cause leur position abolisatrice au niveau de la pornographie. Ainsi, les gais du Québec ont le droit à leur pornographie et à leurs fantasmes. Personne ne vient dire qu'ils s'exploitent sexuellement entre eux. Mais du côté des hommes hétérosexuels, il est mal vu qu'un homme consomme de la pornographie, ils se font juger de machos, de misogynes, d'exploiteurs de la sexualité féminine et de violeurs de femmes en puissance. 

Dans ce contexte, les hommes n'ont pas le droit de fantasmer sur aucun type de corps de femme (petite (lolita). grande mince, grande ronde, petite mince, petite ronde, etc.). Comme tous les fantasmes des hommes sont considérés comme malsains, ils sont tout sur un même pieds d'égalité. 

Donc, en ne normalisant pas le monde fantasmatique des hommes hétérosexuels, un homme n'a pas de balise pour juger sur ce qui est normal et sain. Ainsi, le fantasme de la belle jeune et innocente, constitue une déviation sexuelle qu'on laisse passer dans la société. 

Commentaire fait par José Breton


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