Les fast-foods attirent les écoles
Journal de Québec, mardi 7 mai 2007 page ?
NON à la malbouffe dans les écoles!
Journal de Québec, mardi 5 juin 2007 page ?

Sujet: Les dérapage sont commencés 

On peut y lire:

Les fast-foods attirent les écoles

Alors que les écoles font des pieds et des mains pour rendre plus santé le menu de leur cafétéria, les fast-foods qui vendent poutine, hot-dog et hamburger poussent à côté des établissements scolaires de la région de Montréal comme des champignons, révèle une nouvelle étude dont le Journal a obtenu copie.

Près de 75 % des établissements primaires et secondaires de la grande région métropolitaine sont situés à moins de 1000 mètres d'un restaurant rapide.

«La tentation est forte pour les jeunes d'aller dans un fast-food. Surtout quand on compare tout le marketing que font les chaînes de restauration rapide comparativement aux petites campagnes de pub du gouvernement», affirme l'auteur de l'enquête, Yan Kestens, chercheur à la direction de la santé publique de Montréal.

Pour son étude qui sera dévoilée le 9 mai prochain dans le cadre du congrès de l'Association francophone pour le savoir (ACFAS), le chercheur a combiné des données de la restauration rapide et celles de 1201 écoles primaires et secondaires de la grande région de Montréal.

Pire dans les milieux défavorisés

Il a découvert que la densité des fast-foods près des écoles augmente en flèche dans les milieux plus défavorisés.

Les 36 écoles qui ont plus de cinq restaurants rapides à moins de 500 mètres sont situées dans des secteurs où le revenu moyen des ménages est de 41 805 $.

En comparaison, les 693 écoles n'ayant pas de fast-food dans un rayon de 500 mètres jouissent d'un revenu moyen par ménage de 61 847 $.

«L'étude montre que les établissements scolaires ont une forte exposition à la malbouffe, mais aussi qu'elle est inégale socialement», dit l'auteur de l'enquête.

Changer l'environnement

L'assainissement des menus dans les cafétérias des écoles est inutile si les jeunes n'ont qu'à traverser la rue pour aller engloutir des frites ou un hamburger dans un restaurant rapide.

«Il faut travailler sur les environnements dans lesquels sont situées les écoles», croit Yan Kestens.

NON à la malbouffe dans les écoles!

Les Québécois jugent qu'il faut carrément interdire près des écoles l'implantation de restaurants-minute, qui sabotent les efforts des établissements scolaires pour améliorer le menu des cafétérias, révèle un sondage dont le Journal a obtenu copie.

Près de trois répondants sur quatre affirment être tout à fait d'accord (51,1 %) et plutôt d'accord (22,1 %) avec l'utilisation du zonage municipal pour freiner le développement des chaînes de restauration rapide près des établissements scolaires.

Mené pour le compte de la Coalition québécoise sur la problématique du poids, le sondage effectué par la maison SOM «confirme qu'il existe au Québec un consensus pour lutter contre l'épidémie d'obésité et de problèmes de poids», affirme Martine Painchaud, porte-parole de l'organisme.

Le Journal révélait en mai dernier les résultats d'une étude indiquant que les établissements primaires et secondaires de la grande région de Montréal sont encerclés fast-food.

Près de 42 % des écoles sont situées à moins de 500 mètres d'un restaurant rapide, une proportion qui grimpe à 75 % à l'intérieur d'un rayon de 1000 mètres, selon l'enquête du chercheur Yan Kestens, à la direction de la santé publique de Montréal.

Changer le zonage

Devant les résultats du sondage, la Coalition demande rien de moins que les municipalités changent le zonage près des écoles afin d'empêcher d'autres restaurants-minute de s'implanter.

«On ne veut pas abolir ceux qui sont déjà là, mais on veut fermer le robinet», lance Mme Painchaud, qui estime que la société doit établir ses priorités. «Il y a un large consensus dans la population.

Les gens sont rendus là», dit-elle.

La proportion de répondants au sondage qui étaient en désaccord avec l'idée d'utiliser le zonage municipal pour limiter le nombre de nouveaux restaurants rapides près des écoles estime en majorité qu'il faut plutôt éduquer la population et «favoriser d'abord une saine alimentation».

Environ 20 % des répondants estiment qu'il s'agit d'un choix personnel et 7 % jugent qu'il faut laisser les entreprises s'établir librement où elles le souhaitent et que cela ne relève pas des instances municipales.

Le sondage SOM a été réalisé auprès de 1 000 répondants, dont 300 à Québec, entre le 16 et le 28 mai 2007. La marge d'erreur est de 4,1 %, 19 fois sur 20.

Mon commentaire

Un délire démagogique de joie de savoir que le parti libéral était en voie de présenter le projet de loi no.1 rédigé par le Roi André Chagnon tout spécialement pour lui-même. Cela donne une bonne idée de ce qui va ce passer lors des dix prochaines années avec ce projet de loi. Celui-ci va créer une société de gestion d'un fonds pour  faire la promotion des saines d'habitude de vie.

Sûrement, Yan Kestens fait parti de la Coalition québécoise sur la problématique du poids. La direction de la santé publique de Montréal est associée à ce groupe de pression de par l'association pour la santé publique du Québec. En fait, son étude sur les restaurants proches des écoles, complètement inutile, provient des manigances tentaculaires de la Fondation Lucie et André Chagnon.

La Fondation Lucie et André Chagnon finance les activités de la Coalition québécoise sur la problématique du poids. Cet OSBL fut créé, tout spécialement, pour ajouter de la pression pour que le gouvernement accepte son projet de loi. Comme l'ADQ est devenu l'opposition officielle aux dernières élections cela représentait, pour les intégristes anti-obésité, un obstacle potentiel à l'adoption de son projet de loi. 

La Fondation Lucie et André Chagnon a demandé à leurs membres de devenir membre du parti de l'ADQ. Puis, ils ont harcelé les députés adéquistes pour leur donner l'impression que tout le monde est d'accord avec ce projet de loi. Ce projet de loi répondrait aux aspirations de toute la population sans exception. Une façon de faire pression afin que les députés votent à l'unanimité à l'Assemblée nationale. C'est ce qui est arrivé.

Les députés de l'ADQ ont voté à l'unanimité en se préoccupant de ce que les gens vont penser d'eux si on vote contre. Pourtant, 99 % des gens ignorent de la réelle signification de l'impact de ce projet de loi dans leur vie. Par conséquent, tu ne peux pas être ni pour ni contre un projet de loi que tu ne connais pas. 

Affirmer qu'il y aurait de plus en plus de restaurants qui s'ouvrent proche des écoles. C'est une hallucination. C'est stupide, ça n'a pas de bon sens. Habituellement, les écoles ont été construites vers le centre d'un quartier, là où il y a plusieurs commerces. C'est normal d'y retrouver des restaurants. Il n'y a absolument rien de répréhensible ou de scandaleux là. Cela constitue seulement une stratégie pour manipuler l'opinion publique. Tout simplement, ils veulent susciter le sentiment d'indignation chez les gens.  

La preuve que cela constitue une stratégie de manipulation, c'est le sondage fait, quelque temps après, par la Coalition québécoise sur la problématique du poids. Si cette coalition avait fait faire ce sondage avant de faire connaître l'enquête de Yan Kestens, les réponses des gens auraient été différentes. On injecte des idées dans la tête des gens, on leur fait accroire des choses pour les influencer à répondre d'une certaine façon. 

Le sujet des restaurants proches des écoles, c'est la moindre des préoccupations des gens. Les gens s'en fichent totalement. Ils ont bien d'autres choses à se préoccuper dans leur vie que ça. C'est sans intérêt. Mais, on veut nous laisser croire que cela constitue une réelle préoccupation chez les gens.

Ridiculement, on désire manipuler l'information pour donner une impression d'un consensus sur un sujet qui n'intéresse personne. Premièrement, le sujet étant dogmatique, personne n'ose être contre la vertu. Deuxièmement par le fait, de savoir s'il faut ou pas interdire les restaurants proches des écoles, ça n'a aucune importance dans la tête des gens. Ceux-ci vont répondre, oui, comme pour faire plaisir à la Coalition québécoise sur la problématique du poids. 

Elle arrive avec une conclusion fracassante et inclusive : «Les Québécois jugent qu'il faut carrément interdire près des écoles l'implantation de restaurants-minute ». Cette coalition parle au nom de toute la population. Ce que pensent les intégristes anti-obésité, la population le pense aussi. Premièrement, c'est très présomptueux et deuxièmement, c'est une technique pour manipuler l'opinion publique en leur faveur. Ils veulent donner l'impression que tous les gens sont des extrémistes anti-obésité/malbouffe comme eux. 

On appelle cela de théocratie imposée par le fascisme.    

Commentaire fait par José Breton

Informations supplémentaires

L'histoire:

Les fast-foods attirent les écoles

NON à la malbouffe dans les écoles!

«Je préfère manger des frites»

L'arme du zonage

Halte à la malbouffe à l'école

Le marketing social

L'étude sur les restaurant près des écoles et le sondages qui a suivit constitue une stratégie de marketing social pour obtenir des choses du goouvernement.

Le marketing social communautaire

Le zonage

« La Coalition demande rien de moins que les municipalités changent le zonage près des écoles » Bien les restaurants vont aller où s'installer ? Là où il circule personne. Quand, il n'y aura plus de restaurant près des écoles, la prochaine étape sera de faire la fouille des boîtes à lunch des étudiants je suppose. C'est imbéciles.

Le projet de loi

Les points saillants de l'étude détaillée du projet de loi n° 1


Les sujets précédents :
La rondeur dans l'actualité des mois passés

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