José Breton candidat indépendant aux élections provinciales dans la circonscription de Shefford

L'intégral de mon élocution à la télévision communautaire sans coupure

Si vous n'habitez pas la circonscription de Shefford, ceci est pour vous

Mon programme électoral

Ma candidature a pour but de mettre de la pression pour que les consultations relatives à l'obésité dites esthétiques soient désassurées. 

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Raisonnement

J'ai aucune chance d'être élu. Mais dans le contexte ou le parti Libéral et Québécois sont presque nez à nez dans les sondages, les votes que j'irai cherché pourraient faire la différence entre une victoire et une défaite pour le candidat de l'un de ces 2 partis.

Par expérience, je me suis déjà présenté à l'élection de 1984 sans budget, sans faire de campagne et j'ai réussi à aller chercher 800 votes. Là, chaque vote que j'obtiendrai, sera un appui à l'objectif que je poursuis. Les femmes qui décident de consulter un médecin, pour perdre du poids, devront payer de leur poche la consultation. Comme un vote a beaucoup plus d'impact qu'une pétition, cela aura plus de poids pour faire bouger le futur gouvernement sur ce sujet.

Imaginez ici, la face d'un candidat du parti libéral perdre l'élection avec une marge de 10 votes. Votes qui auront été soutirés par moi. Et que par la suite, le parti Libéral soit élu. Ils vont tu y aller leur parler dans le blanc des yeux un peu à ton goût. Perdre un député pour une question de favoritisme et de protectionnisme entre médecins.

En effet, la présence de spécialistes qui s'occupent uniquement de la patante constitue une magouille. Une fraude fait sur le dos de la santé des femmes. En effet, leur clientèle est formée de 99.9% de femmes. Parce évidemment, ils se disent expert de l'obésité (experts qui n'existent pas), pour profiter de l'obsession de la minceur propagée par les médias, pour faire fortune.

Une fortune validée indirectement par la société, parce qu'ils sont rémunérés par le système de santé Québécois. Moi ça me dérange pas que Weigth Wachters, Mincavi, Centre de maladie maigreur de Montignac et compagnie existent, parce qu'ils ne sont pas soutenus financièrement par le gouvernement. C'est des entreprises privées, elles sont soumises aux règles du jeu de la concurrence et, de l'offre et de la demande. Si toutes les femmes arrêteraient demain matin de vouloir maigrir, celles-ci feraient toutes faillites.

Quand une femme décide de dépenser de l'argent pour suivre une de ces méthodes d'amaigrissement, elle en est la seule personne impliquée et responsable de son choix. En effet, vouloir perdre du poids ou pas est un choix personnel et non une obligation sociale.

D'ailleurs, l'obésité ou l'embonpoint n'est pas une maladie, mais possiblement, pour certaines personnes, qu'un facteur de risque comme fumer la cigarette, manger mal, dormir peu, être sédentaire, etc. Prenons par exemple Ginette Reno: quand on la voit à la télévision, elle est dynamique, énergique, enjouée, farceuse. Elle est loin donc de ce que l'on appel une personne malade.

Mon travail d'activiste anti-diète consiste à informer les femmes sur les dangers d'entreprendre un régime amaigrissant sur leur santé. Afin qu'elles prennent une décision plus éclairée au fait de savoir, si elles poursuivent ou pas leur idée de perdre du poids. Dans 99.9% des cas la décision de perdre du poids se fait de manière impulsive et émotive. Une décision éclairée, c'est une qui aboutis après une longue période de réflexion ou en d'autres mots une décision qui fait appel à l'intelligence.

Par contre, lorsqu'une femme décide d'aller consulter un médecin pour perdre du poids, elle implique tout le reste de la société dans sa décision, parce qu'elle utilise sa carte d'assurance maladie. L'assurance maladie est un service public financé par les impôts. Parce que les gens payent des impôts, ceux-ci ont leur mot à dire sur le comment l'argent doit être dépensé par le gouvernement. S'ils ne sont pas d'accord, ils le feront savoir aux élections en votant pour l'autre parti politique.

Petites réflexions

  • Comme femme et citoyenne du Québec, si j'ai décidé de ne pas maigrir c'est mon droit et c'est mon droit aussi de refuser de payer pour une autre femme qui prend une décision à lequel je ne suis pas d'accord (perdre du poids).
  • Comme homme et citoyen du Québec je refuse de payer pour une femme qui utilise sa carte d'assurance maladie pour aller consulter un médecin pour maigrir parce que je considère cette action inutile.
  • L'apparence physique n'est pas une maladie.
  • Désassurer le traitement de l'obésité dite esthétique permettra de faire économiser 10 millions de dollars à l'état. Si rien n'est fait dans ce sens, cela signifiera que la valeur d'une femme au Québec vaut moins qu'une économie d'argent.
  • Il faut que la femme soit la seule responsable de sa décision en payant pour aller consulter ce type de médecins.
  • Je ne ne veux pas que ces médecins soient radiés de l'ordre, mais que s'ils veulent faire de l'argent avec les femmes qui ne s'aiment pas physiquement, qu'ils débarquent du système de l'assurance maladie, un point c'est tout.
  • S'il y aurait qu'une seule façon de perdre du poids, soit de consulter un médecin, cela pourrait être acceptable au fort-ça. Ainsi, les médecins ne peuvent pas ce placer en concurrence avec toutes les entreprises qui offrent le service de faire maigrir, c'est indécent.
  • Moralement un médecin ne peut vendre un moyen pour perdre du poids, il ne peut que suggérer à une personne de maigrir tout au plus.
  • Si la sédentarité est dommageable pour la santé pourquoi les gens inactifs ne vont pas consulter leur médecin pour ça?
  • Pourquoi n'existerait-il pas une Association contre la Sédentarité ?
  • Parce qu'un facteur de risque, cela ne se traite pas.
  • Les médecins omnipraticiens sous le régime de l'assurance maladie doivent se restreindre à être des omnipraticiens. En d'autres mots, d'être des généralistes pour traiter toutes les sortes de maladies.
  • Que le favoritisme et le protectionnisme entre médecins soient abolis. Ainsi, me faire répondre par un médecin qu'ils ont droit à leur opinion sur l'obésité pour dévier du vrai problème au fait qu'ils sont là pour faire la passe d'argent et non pas pour le bien-être des gens.
  • Le moment est idéal ou choisi, car les omnipraticiens sont en ce moment envoi de négocier une augmentation de salaire avec le gouvernement. Donc après les élections avant de leur accordé une augmentation, la Fédération des médecins omnipraticiens devra faire le ménage parmi leurs membres.
  • Si d'après eux  l'obésité est une maladie chronique que faut-il faire avec les hommes qui ne désirent pas, majoritairement, perdre du poids ? La solution serait-elle que le gouvernement fasse une loi obligeant les hommes à aller consulter ces médecins pour perdre du poids?

L'intégral de mon élocution à la télévision communautaire sans coupure

Bonjour citoyenne citoyen du compté de Shefford

Comme activiste anti-diète

Ma candidature à l'élection provinciale a pour but de mettre de la pression pour que les consultations relatives à l'obésité dites esthétiques soient désassurées pour économiser 10 millions de dollars dans le régime de l'assurance maladie. Comme le suggérait la fédération des médecins omnipraticiens du Québec en 1994 dans leur revue "Le Médecin du Québec" de février 1994 en page 3.

La «désassurance» une opération délicate

"Dans ce qui fut son dernier budget, M. Gérard D. Lévesque avait prévu 20 millions d'économies pour les services rendus par les médecins omnipraticiens...

Les parties se sont entendues sur un certain nombre de services : services à des fin esthétiques, traitement de l'obésité dite esthétique"

On pouvait lire dans la revue Protégez-vous du mois de juin 1994

L'énorme industrie de la minceur en page 30

LES DIÈTES AUX PROTÉINES: CONFLITS D'INTÉRÊTS?

Les régimes aux protéines offerts par les médecins créent des remous: en plus de percevoir le profit sur la vente du produit, ceux-ci sont rémunérés par la Régie de l'assurance-maladie du Québec pour les consultations. Récemment, la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec, l'état pourrait économiser 10 millions de dollars en désassurant les consultations relatives à l'obésité dite esthétique. Il est probable que les prescriptions de régimes accaparent la plus grosse part du gâteau.

À partir de ces écrits, que doit-on en penser ?

Pourquoi n'ont-il pas, depuis le temps, en tenant compte des coupures faites dans le système de santé pour atteindre le déficit 0, décidé de désassurer ce service disons le carrément superflu dans le contexte ?

Comment un gouvernement responsable, peut-il tolérer que quelqu'un abuse du système de l'assurance maladie pour se remplir leurs poches ?

Comment peut-on tolérer qu'une femme puisse utiliser sa carte d'assurance maladie, carte payée par l'ensemble des contribuables, juste parce qu'elle ne s'aime pas physiquement ?

Comment peut-on tolérer que l'on ait cet argent en moins pour soigner les enfants malades ou d'autres personnes qui en ont vraiment besoin de soins médicaux?

Comment peut-on tolérer, les annonces dans les journaux pour faire rêver les femmes d'être minces ?

On pouvait dans le journal de Québec du 24 mars 98 en page 65

?

Comment peut-on tolérer que le gouvernement subventionne la perte de poids ?

Comment peut-on tolérer en considérant, qu'avec l'assurance maladie on peut se faire soigner que l'on soit riche ou pauvre, mais pour les femmes, elles doivent être en mesure dépenser 50 $ par semaine en produits?

Il y aurait-il une injustice concernant l'embonpoint ? Où seuls les riches peuvent se permettre de maigrir ?

Comment peut-on tolérer la compétition avec les autres entreprises telle que les Weight Wachter, Mince à vie et les centres maladie maigreur Montigniac ?

En effet, la médecine est un service public, une vocation et non une entreprise commerciale. Un médecin doit se contenter d'un certain montant d'argent fixe pour les services qu'il rend à la société.

Comment peut-on tolérer, qu'on abuse de la situation de l'obsession de la minceur chez les femmes, pour faire fortune ?

On pouvait lire le 9 avril dans le journal de Québec

85% des femmes se disent insatisfaites de leur corps

Comment peut-on tolérer que ces médecins, dramatisent excessivement les risques de développer une maladie si on fait de l'embonpoint, pour justifier leur existence et pour faire peur aux femmes afin de les encourager à les consulter ?

En considérant que les risques de l'embonpoint ne font pas l'unanimité dans le milieu scientifique. En effet dans l'éditorial de la revue scientifique sur la recherche médicale la plus importante " the new england Journal of medecine" du mois de janvier dernier on disait: "que les risques associés à l'embonpoint et les bienfaits d'une perte de poids sont exagérés et ambigus. Et demande aux médecins de contribuer à lutter contre la discrimination faite envers les personnes de forte taille et contre l'obsession de la minceur qui engendre des désordres alimentaires, qui se retrouvent être réellement dangereux pour la santé.

En fait de compte, le problème de se situe pas dans l'embonpoint, mais dans les désordres alimentaires très répandus chez les jeunes femmes.

Losing Weight -- An Ill-Fated New Year's Resolution

On pouvait lire le 8 avril 1994 dans le journal le Soleil

18 % des Québécoises sont trop maigres

Il y a plus de femmes québécoises qui sont trop maigres qu'il y en a qui sont trop grosses.

Selon l'enquête de statistique Canada sur la santé des Canadiens réalisée en 1991, 18% des femmes québécoises âgées de 20 à 64 ans ont un poids insuffisant au point de risquer de nuire à leur santé.

Comment peut-on tolérer que le gouvernement jette dans le chemin 10 millions de dollars pour ces médecins à la gomme, quand on sait qu'il n'y aucun budget attribué à la problématique de l'anorexie qui touche 63 000 adolescentes et jeunes femmes au Québec ?

Comment peut-on tolérer que des femmes se fassent souffrir de faim avec un jeûne à 500 calories par jour, ?

Le masochisme et l'auto-mutilation, c'est un problème psychiatrique ça!

Comment peut-on tolérer que ces médecins contribuent à propager l'obsession de la minceur?

Comment peut-on tolérer en considérant que maigrir est un choix personnel que comme société on soit obligé de payer pour cette fantaisie féminine ? 

Comment peut-on tolérer le fait que le succès à long terme, à ce qui concerne le maintien du poids perdu des femmes qui maigrissent grâce leur méthode, ne soit pas vérifié par le Collège des Médecins ?

En effet, le succès est très faible à peine 5% d'entre elles, maintiendra le poids perdu.

Comment peut-on tolérer que des médecins s'occupent de l'inutile et du superficiel ainsi?

Comment peut-on tolérer l'existence d'un médecin charlatan qui abuse de la crédibilité que la profession lui donne et du régime de l'assurance maladie pour faire de l'argent ?

En effet, j'aimerais bien connaître les statistiques du niveau de satisfaction des femmes qui l'ont consulté, 6 mois après la fin de leur jeûne aux protéines ?

Alors voter pour moi, José Breton, c'est voter

Pour que les consultations relatives à l'obésité dite esthétique soient désassurées pour économisé 10 millions de dollars dans le régime de l'assurance maladie.

Pour plus d'informations, vous pouvez consulter mon site internet au

www3.sympatico.ca/rondes

Merci Beaucoup

VOTEZ POUR L'ADQ

Si vous n'habitez pas dans la circonscription de Shefford où je suis candidat indépendant, votez pour l'ADQ à l'élection provinciale du 30 novembre.


Le pourquoi ?

1re - Pour m'appuyer indirectement la raison du pourquoi je me suis présenté aux élections

2e - Parce que la femme de Mario Dumont est une très belle femme ronde

En votant pour l'ADQ vous ferez une action:

  • pour faire avancer la cause de la valorisation de la rondeur féminine;
  • pour exprimer le fait que vous avez besoin d'être respecté comme femme ronde au Québec et comme homme que vous vous préoccupez du bien-être des femmes rondes;
  • pour exprimer le fait que vous aimeriez voir la première femme du Québec être ronde.

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