Journal de Québec jeudi 20 avril 2017 p.14 Sujet:L'aveuglement de la perte de poids On peut y lire: CHIRURGIE BARIATRIQUE; UN HOMME QUI A SUBI UNE CHIRURGIE BARIATRIQUE SOUTIENT QUE ÇA NE RÈGLE PAS TOUT; SANTÉ Le Journal de Montréal un an après avoir subi une chirurgie bariatrique, un obèse qui a perdu 275 livres réalise qu'une immense perte de poids ne règle pas tous les problèmes, et ressent le «côté sombre» de l'opération. Le Journal de Montréal «J'avais idéalisé que ça réglerait tout, avoue Martin Lavoie, 45 ans. Ça règle le physique, mais ça ne change rien pour le reste. (...) Ce n'est pas le bonheur en une opération.» «Tout ce que j'avais lu avant la chirurgie, c'est que c'était fantastique, dit-il. Mais, j'aurais aimé que les gens parlent plus du côté sombre, parce qu'il y en a un.» TRAVAIL MENTAL En mars 2016, après des années d'hésitation, le résident de St-Jérôme a subi la chirurgie bariatrique, qui a réduit son estomac de 80 %. Le Journal le suit depuis ce temps dans sa perte de poids. Au plus lourd dans sa vie, il pesait 644 livres en mars 2015. À ce poids, maigrir n'était plus une option pour lui, sans quoi sa vie était compromise. Depuis deux ans, le facteur de métier a perdu pas moins de 275 livres et pèse 369 livres. La dernière fois qu'il a été aussi «léger», il avait 28 ans. «C'est fou, la différence. Je ne me souviens pas avoir eu autant d'énergie, même quand j'étais enfant, constate-t-il sans cacher sa fierté. Je ne pensais jamais que je serais là un jour.» «Physiquement, ça va vraiment mieux», jure-t-il. PAS D'EXUTOIRE bourrer la face. J'étais tout croche», dit-il, avouant que le deuil de la nourriture ne finira jamais. En manque de motivation pour faire du sport, Martin Lavoie n'a pas perdu une seule livre en six semaines, au début 2017. «C'était déprimant en maudit», dit-il. D'ailleurs, l'homme de 45 ans espère que son témoignage aidera les gens qui songent à subir la chirurgie bariatrique à bien se préparer. «Et pas juste physiquement, mentalement aussi. Sinon, il y a des séquelles après. Si c'était à refaire, je le referais différemment. Je me préparerais mieux.» «Les gens n'en parlent pas, mais moi, je le dis. La peau qui pendouille, c'est déprimant », soutient celui qui est en couple depuis quelques mois. PLAISIR D'ÊTRE EN FORME Malgré tout, le père de famille assure ne pas regretter de s'être fait opérer. «Je n'ai pas fait ça pour que ça devienne un échec, dit-il. Je goûte au plaisir d'être en forme.» Or, M. Lavoie avoue que la dernière année ne s'est pas passée comme prévu. Séparation, baisse de motivation pour bouger, séances de psychothérapie; les derniers mois ont été mouvementés. «J'étais déprimé sur un moyen temps, et je n'avais pas l'exutoire que j'ai toujours eu, je ne pouvais pas me Son objectif ultime? Peser moins de 300 livres d'ici l'automne. Bien que confiant, l'homme sait que les dernières 70 livres à perdre seront les plus difficiles. «Je vais mettre les bouchées doubles cet été, et je pourrai enfin dire mission accomplie», promet-il. Martin Lavoie avoue que la dernière année ne s'est pas passée comme prévu. Ne regrettant rien, il veut atteindre son objectif final de peser moins de 300 livres à l'automne. Il compte s'inscrire à des marches cet été, et peut-être même à une course!
LA CHIRURGIE N'EST PAS UN REMÈDE MIRACLE HÉLOÏSE ARCHAMBAULT Le Journal de Montréal Les difficultés psychologiques qui découlent de la chirurgie bariatrique touchent beaucoup de patients, qui réalisent que la perte de poids n'est pas un remède miracle, selon une psychologue spécialisée. Le Journal de Montréal «C'est vrai que ça ne règle pas tout, admet Catherine Bégin, psychologue de l'Université Laval spécialisée dans les problèmes liés au poids. APRÈS LA LUNE DE MIEL «La chirurgie, c'est pour sauver des vies. Mais ça ne règle pas le psychologique», dit-elle. Selon son expérience, les patients vivent souvent une période très positive dans les 24 mois suivant la chirurgie, notamment parce que la perte de poids est très motivante. Or, certains patients réalisent par la suite que les problèmes refont surface. «Les gens se transforment physiquement, mais comment le psychologique va suivre? On ne peut pas le deviner», explique-t-elle. Mme Bégin nuance toutefois ses propos: plusieurs patients ne vivent pas de difficultés post-chirurgie. «Pour eux, la perte de poids est suffisante. Ils gardent le même conjoint et le même travail », dit-elle. Récemment, deux médecins spécialistes soulignaient au Journal que jusqu'à 40 % des chirurgies bariatriques sont un échec, et que plusieurs patients avaient repris beaucoup de poids dans les années suivant la chirurgie. Un constat qui n'étonne pas Mme Bégin. PEUR D'ENGRAISSER «J'ai vu de tout. Des gens qui reprennent du poids ou qui en perdent trop et qui deviennent obsédés par l'idée d'engraisser, dit-elle. Les groupes de soutien ne peuvent pas nuire.» Certains autres déplacent l'excès de nourriture dans autre chose (alcool, entraînement, magasinage, jeux de hasard, etc.) Selon Martin Lavoie, un meilleur suivi psychologique post-chirurgie devrait être offert. «Il faudrait que les gens soient mis en garde que mentalement, ça se peut que ça chire. Mais ça, les gens n'en parlent pas beaucoup.» Mon commentaire Si possible, nous sommes tous d'accord que la perte de poids est souhaitable. Mais, c'est le moyen utilisé pour atteindre cet objectif qui cause problème. Il y a là un désaccord profond entre deux conceptions ou visions de ce qu'est l'obésité. Deux visions de ce que les obèses ont besoin et de l'aide qui leur faut. Il y a une médecine bureaucratique ou idéologique et une qui est humaniste. Les médecins, qui considèrent la chirurgie bariatrique comme un moyen valable pour faire perdre du poids, sont déconnectés de ce que vivent vraiment les personnes obèses. Ceux-ci n'ont aucune compassion. Ils sont centrés sur le moyen, sur la technique et non sur le facteur humain. Ils justifient leur opinion à l'aide de l'idéologie intégriste anti-obésité. Ils prétendent que l'obésité constitue une menace à la survie de l'espèce humaine et qu'il y a urgence d'agir pour endiguer l'épidémie d'obésité. Pour eux une personne obèse fait partie d'un tout, du problème, ils traitent celle-ci comme étant une partie d'un problème, d'un phénomène et non comme un être humain. Un broché de l'estomac de plus est un pas de plus pour l'élimination de l'obésité sur terre. Ils rêvent à un monde idéale où il n'y aurait pas d'obèse juste des personnes minces et athlétiques. C'est une forme d'extermination des obèses sur terre ou d'un eugénisme. Ce qui explique que les médecins qui pratiquent l'ablation d'estomac tiennent compte seulement de l'effet recherché soit la perte de poids. Si cela fait perdre du poids tout est correcte n'en demandez pas plus. Pour convaincre leurs victimes de se faire charcuter leur estomac, ils leurs font croire que tout va s'arranger dans leur vie, il deviendront en parfaite santé, vivront éternellement et seront parfaitement heureux. Ils leurs font croire que l'ablation de leur estomac guérira toutes leurs maladies, qu'ils ne tomberont plus jamais malade physiquement et physiologiquement. Ils goûteront alors, c'est quoi vivre le paradis sur terre. Que cela fasse souffrir, que cela rend malade, que cela cause des décès, que les personnes deviennent alcoolique, qu'elles développent des désordres alimentaire, que leur vie devient un enfer, qu'elles deviennent dépressifs et inaptes sur le marché du travail tout ce qui compte, c'est qu'ils aillent perdu du poids. Ces médecins les considèrent comme des cobayes qui ont moins de valeur que les rats de laboratoire en ce sens qu'il existe des associations de défense des droits des animaux et il n'y en a pas pour défendre les personnes de fortes tailles victimes de haine et de mépris de la communauté médicale. En contre partie, la médecine humaniste ne pourrait pas proposer la chirurgie bariatrique, parce qu'elle est basée sur la compassion. Il est absurde de faire souffrir inutilement avec ce type de chirurgie insensé. Souffrir pour souffrir, il est préférable de souffrir avec tous ses morceaux. Préserver son intégrité physique, c'est précieux. C'est ce qui est intelligent de faire.
Texte du vidéo Chirurgie bariatrique du sadisme médical D'après l'explication en 1997 du Dr Picard Marceau Le brochage d'estomac c'est: On empêche la personne de manger normalement. Pour le reste de sa vie. Et/ou empêcher d'ingérer de la nourriture normalement. La chirurgie bariatrique : « A des effets NOCIFS » « CE N'EST PAS UNE PANACÉE CETTE INTERVENTION LÀ » Une femme qui : « n'a qu'une obésité esthétique serait bien ridicule d'avoir recours à un moyen si "DRASTIQUE" » 80% des personnes qui se font brocher sont des femmes C'est maigrir à l'aide du conditionnement opérant par punition. « N'importe qui est intelligent doit avoir peur en face d'une intervention comme celle-là. C'est certain que c'est une opération majeure. » « Et on perd un patient et demi par 100 patients qu'on opère » « L'indication d'opérer un obèse de ne relève pas du médecin, ça relève du patient, c'est le patient seulement qui sait combien il est écoeuré d'être gras combien y' est prêt à risquer pour ne pu l'être. » Bienvenue aux femmes « Il est certain que n'importe qui d'intelligent entre là-dedans avec une crainte. » Derrière cette image doucereuse se cache un être sadique. Dr Laurent Biertho Ce n'est pas normal. C'est inacceptable. C'est intolérable. « Un régime imposé » La vérité sorte de la bouche des victimes. Le nombre de décès est-il d'un pour 1000 ? Ou d'un et demi par 100 ? Il y a de la souffrance morale et physique là. Plus capable de manger ça fait souffrir ça. De toute évidence ce type-là souffre. En effet, c'est cruel. Pourquoi Dr Pierre Jetté rejette-il avec véhémence ? Que c'est la restriction mécanique qui empêche Martin Lavoie de manger. Pourquoi nous fait-il croire à un effet coupe-faim? Pourquoi nous nie-t-il avec véhémence que cette opération puisse faire souffrir ? Il désire rassurer et enlever les craintes. Pourquoi cette augmentation n'est-elle pas assez ? Pour banaliser, pour en faire la promotion. C'est scandaleux, c'est inacceptable. La chirurgie bariatrique est une aberration. Commentaire de José Breton Un jour à la fois 4 février 1997 TVA Deux filles le matin 25 octobre 2016 TVA Martineau Radio X Québec 30 mars 2016 Medium Large Ici radio-canada première 30 mars 2016 Opérer davantage pour faire des économies Un chirurgien de Pierre-Boucher radié trois mois en raison du décès d'une patient Chirurgie bariatrique : quand maigrir est la seule chance de survie Commentaire fait par José Breton Complément d'informations: L'histoire Un obèse qui ne maigrit plus sera encore opéré Chirurgie bariatrique du sadisme médical Marilyn Wann wants to talk you out of weight loss surgery Pas plus heureux, même après avoir perdu 275 livres Comment le corps médical culpabilise les obèses Obésité : la grossophobie médicale dégrade la santé des patients Le regard médical sur l'obésité retient les obèses de se faire soigner Fat shaming by doctors is damaging the health of overweight people Combattre les préjugés des médecins pour mieux soigner l'obésité Selon une chercheuse américaine, il est possible d'être obèse et en bonne santé Grossophobie : les obèses, invisibles de la société française La « grossophobie » : la discrimination basée sur le poids fait du tort Pour en finir enfin avec la grossophobie Il est urgent de lutter contre la « grossophobie » Gras Politique, collectif de lutte contre la grossophobie systémique One in five surgical weight-loss patients take prescription opioids seven years after surgery Why Drinking Problems Develop After Gastric Bypass Surgery Pourquoi je ne vendrai plus jamais de la perte de poids ? Gastric bypass surgery is linked to alcohol problems Jusqu'à 40% des chirurgies bariatriques vouées à l'échec Autres Jusqu'à 40% des chirurgies bariatriques vouées à l'échec Une décision qui peut être lourde de conséquences Opérer davantage pour faire des économies Un chirurgien de Pierre-Boucher radié trois mois en raison du décès d'une patiente Deux chirurgies sous-utilisées, déplore un expert Toutes mes recherches d'information sur la chirurgie bariatrique :
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