Le Soleil, no. Vol. 121 n° 59 Actualités, dimanche 26 février 2017, p. 4 Ajout à la plainte contre le Dr Simon Marceau pour avoir fait de la publicité intempestive pour la chirurgie bariatrique
Index Sujet: Info-publicité pour le charcutage d'estomac On y lire: Trois mille chirurgies bariatriques sont effectuées au Québec chaque année. Pour le Dr Simon Marceau, il faudrait en pratiquer trois fois plus, l'opération ayant démontré qu'elle contribue à améliorer la qualité de vie des patients et, par la bande, à faire économiser des millions au gouvernement. À l'heure actuelle, au prorata de la population, le nombre d'opérations dans la province est «bien en deçà» du ratio observé dans plusieurs pays occidentaux comme les États-Unis et la France, déplore le médecin de l'IUCPQ. «Il y a 300 000 obèses morbides au Québec. On devrait viser pas loin de 10 000 chirurgies par année. En trois ans, l'opération est payée, ensuite on engrange les économies. Il n'y a pas de geste en médecine qui offre un meilleur retour sur l'investissement.» Les études démontrent une rémission du diabète chez 60 % des patients qui ont subi une gastrectomie. Le pourcentage atteint 90 % pour la dérivation biliopancréatique. Les problèmes d'hypertension et de cholestérolémie s'atténuent également chez la plupart d'entre eux. Si la condition perdure pendant une dizaine d'années, par exemple, c'est autant de temps où le patient n'aura pas eu à consommer des médicaments «qui coûtent une fortune». «Une personne de 40 ans devenue incapable d'occuper un emploi à cause de son poids, ce serait fou de la laisser comme ça si on peut lui offrir une option qui a démontré son efficacité. C'est quelqu'un qui a encore une contribution à apporter à la société», estime le Dr Marceau. Avantage pour les femmes Les jeunes femmes obèses désireuses de fonder une famille tireraient aussi de précieux avantages à subir une chirurgie bariatrique. «La grossesse va être plus sécuritaire, avec une diminution des risques de prééclampsie et de césarienne.» Le jeu en vaut d'autant plus la chandelle, estime le Dr Marceau, que les progrès de la médecine et le raffinement de l'intervention, de plus en plus pratiquée par laparoscopie, ont rendu l'opération de moins en moins risquée, de l'ordre d'un décès par 1000 patients, soit le taux de mortalité d'une chirurgie de la vésicule biliaire. La chirurgie bariatrique permet une foule d'économies indirectes. Ainsi, avec la gastrectomie, on observe un taux de rémission du diabète de 60 %. En ce qui concerne la dérivation biliopancréatique, ce taux atteint les 90 %.
Pour voir l'image pleine grandeur Le dr Simon Marceau, expert de la chirurgie bariatrique, a sauvé la vie de nombreux patients, dont Michel Lambert. Opéré il y a cinq ans, le quinquagénaire a perdu 85 kilos grâce à l'opération. Michel Lambert a subi une chirurgie bariatrique il y a cinq ans. Aujourd'hui, plus léger de 95 kilos, l'homme de 53 ans considère que l'opération lui a littéralement sauvé la vie. «Je m'en allais dans le mur.» La nouvelle vie de Michel Lambert n'a plus rien à voir avec celle qu'il subissait à l'époque où il pesait près de 180 kilos (400 lb). Le simple geste d'attacher ses souliers était devenu une épreuve. Au restaurant, impossible pour lui de s'asseoir dans une banquette. «Juste pour m'acheter des vêtements, il fallait que je me rende dans un magasin spécialisé à Montréal.» Le travailleur dans le monde du spectacle et ancien propriétaire de la station radiophonique beauceronne 101,3 explique qu'il a commencé à engraisser de façon exponentielle à force de manger à n'importe quel moment de la journée, le plus souvent dans les restaurants, et à fréquenter les 5 à 7. Et ce, malgré qu'il soit demeuré quelqu'un d'assez actif, après avoir joué au hockey junior A. «À un moment donné, je ne contrôlais plus mon poids, pas nécessairement parce que je mangeais plus. Je ne prenais même pas de dessert, confie-t-il au Soleil. Je faisais des efforts pour maigrir, mais je reprenais toujours du poids. Si je perdais 50 livres, j'en reprenais 75-80.» Dernière chance En 2012, Michel Lambert en a eu assez. Il devait absolument faire quelque chose pour changer la situation. L'opération - une gastrectomie doublée d'une dérivation biliopancréatique - effectuée à l'Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec, a été sa planche de salut. En un an, il a perdu 90 kg (200 lbs), une perte de poids rapide et beaucoup plus élevée que la moyenne des patients. Aujourd'hui, le quinquagénaire apprend à vivre avec son nouveau corps. Il se fait un devoir de fréquenter assidûment le gym, de faire du vélo et de la marche. Il a changé «complètement» son alimentation et éliminé l'alcool. Tous ses problèmes de santé - diabète, hypertension, taux de cholestérol élevé - sont disparus. Il a pris l'habitude de prendre chaque jour sa vingtaine de comprimés de vitamines et de minéraux. Michel Lambert encourage tous ceux aux prises avec un problème d'obésité morbide à ne pas attendre pour passer à l'action. «Ça a été un privilège pour moi de subir l'opération. Si je pouvais aider ne serait-ce qu'une personne à s'inscrire...» Et la douleur postopératoire? «Ça fait moins mal que se faire enlever une dent.»
2966
2065
22 À son plus lourd, Michel Lambert pesait près de 180 kilos (400 lb). Pourquoi le journaliste, Normand Provencher, a décidé d'écrire ce publi-reportage en faveur du brochage d'estomac? S'est-il dit un bon matin: « tiens je devrais écrire un texte sur la chirurgie bariatrique ?» Bien sûr que non, c'est son patron (le chef du pupitre) lui a passé une commande ? Je présume que la situation est pire encore, le Dr Simon Marceau a sûrement demander directement à Gilles Carignan (nouveau vice-président information du Soleil) de lui faire de la publicité pour son charcutage d'estomac. Je pense même que le Dr Simon Marceau à donner de l'argent à Gilles Carignan pour s'assurer que son journaliste rapporte fidèlement toutes ses paroles. Pour ce qui est de Michel Lambert, c'est un faux témoignage. C'est Dr Simon Marceau qui a parlé en son nom. C'est une évidence même. Je ne peux pas me tromper lorsque j'affirme cela. En effet, tout ce qui est écrit au sujet de son brochage d'estomac est positif, tout est parfait, un vrai miracle quoi. Aucun effet secondaire, aucun désagrément, aucune passe difficile, aucune difficulté, c'est le bonheur parfait. Et l'article se termine par: «Michel Lambert encourage tous ceux aux prises avec un problème d'obésité morbide à ne pas attendre pour passer à l'action. «Ça a été un privilège pour moi de subir l'opération. Si je pouvais aider ne serait-ce qu'une personne à s'inscrire...»» Et la douleur postopératoire? «Ça fait moins mal que se faire enlever une dent.» Wow! C'est une opération banale qui ne fait pas souffrir du tout, quoi? Quelle banalisation crasse. Michel Lambert a subi une gastrectomie doublée d'une dérivation biliopancréatique. C'est la pire marde qu'il n'y a pas sur terre. C'est l'opération la plus merdique qui soit. Il laisse les personnes dans des souffrances terribles au quotidien. Dr Simon Marceau veut qu'il se fasse 10 000 brochages d'estomac par année au Québec. C'est un méchant malade ce type-là. Il aimerait que les 300 000 obèses se fasse brocher l'estomac, pousse mais pousse égale maudit. Théoriquement, ce charcutage est censé d'être un moyen d'amaigrissement de dernier recours réserver au cas les plus graves au seuil de la mort. Mais, le Dr Simon Marceau veut en faire un régime populaire comme celle des Weight Watchers. Il présente cette opération majeure comme étant une qui est banale et sans conséquence. Il nous laisse même sous-entendre que cela serait une solution pour éradique de l'épidémie de l'obésité. La technique, c'est améliorer dit-il, cela ne fait pas plus mal qu'un plombage de dent. WoW! Il parle d'un avantage pour les femmes. Il ne manque pas de subtilité. Il sait très bien que le marché cible pour le brochage d'estomac ce sont les femmes. En effet, 73.5 % des personnes qui subissent la chirurgie baratrique sont des femmes Parce que le brochage d'estomac intéresse plus les femmes que les hommes nous pouvons considérer cette opération comme une étant esthétique. La chirurgie esthétique est un commerce étant donné que ce n'est pas essentielle pour la santé. Si le Dr Simon Marceau veut faire de la promotion pour son charcutage d'estomac, ce n'est pas pour une question humanitaire, pour soulager la souffrance humaine ou pour redonner la santé aux gens malades. Le Dr Simon Marceau n'a que les profits dans la tête, il charcute les femmes pour faire de l'argent. C'est payant de mutilé les «grosses», de manière méprisante se dit-il à lui-même. Pourquoi Gilles Carignan, du Soleil, a demandé à son journaliste, Normand Provencher, de faire fi du code de déontologique des journalistes qui exige la neutralité au niveau des opinions qu'il rapporte? Ici Normand Provencher a présenté l'opinion du Dr Simon Marceau comme un fait et non comme étant l'opinion de celui-ci. En effet, il n'a pas utilisé la préposition «selon» lui, selon le Dr Simon Marceau. Si Normand Provencher aurait fait sa job de journaliste comme il le faut, il aurait cherché d'autres informations pour vérifier si tout le monde pense comme le Dr Simon Marceau. Il aurait mentionné les pour et les contres. Il aurait parlé des risques, des conséquences et des complications inévitables avec le brochage d'estomac. Il aurait présenté une vue d'ensemble de cet type d'intervention. Ainsi, il aurait réalisé qu'il n'y a pas d'unanimité sur son bien fondé. Le travail d'un journaliste est de s'informer le plus possible sur un sujet pour bien le comprendre et d'aller chercher les différentes opinions sur celui-ci. S'il avait fait cela, il aurait compris que la chirurgie bariatrique est controversée. Il aurait utilisé un autre ton. Il aurait parlé en terme de choix possible que les femmes qui sont mal dans leur peau peuvent prendre. Les femmes qui font ce choix doivent assumer les risques, les conséquences et complications qui surviennent dans tous les cas. L'autre choix est de viser une perte de poids plus modeste et apprendre à vivre avec son corps pour éviter les conséquences graves de la chirurgie bariatrique. C'est douteux que Normand Provencher présente la chirurgie bariatrique seulement de manière totalement positif. Pourquoi nous faire croire qu'il n'y a pas de problème avec ça? Même les journalistes automobiles trouvent à redire sur la meilleure automobile sur le marché. Pourquoi écrire un texte cent pour cent positif, sans critique, sans mettre de bémols pour une opération qui touche le corps humain? C'est une position éditoriale trop complaisante en faveur de l'opinion du Dr Simon Marceau pour être considérée comme de l'information journalistique. Nous pouvons conclure que ces deux articles sont des info-publicités inacceptables. Commentaire fait par José Breton Complément d'information L'histoire L'obésité morbide, une maladie Cutting edge: bariatric surgery may do more harm than good La boucherie Le Dr Simon Marceau responsable du décès de Jean-Guy Boulianne Un chirurgien de Pierre-Boucher radié trois mois en raison du décès d'une patiente Deux chirurgies sous-utilisées, déplore un expert Chirurgie bariatrique - Dénonçons-la L'exercice négligé par les ex-obèses L'absurdité de la chirurgie bariatrique L'obésité et le diabète dans la mire des chercheurs Encore des années d'attente pour une chirurgie bariatrique Congrès national sur l'obésité Un médecin somme Québec d'agir Hôpital Pierre-Boucher Une famille poursuit deux chirurgiens Chirurgie bariatrique - Faites-le! - Allez-y ! Chirurgie bariatrique - Faites-le! - Allez-y ! Mise en demeure de Dr Gaétan Barrette
Plainte au collège des médecins contre le Dr Simon Marceau pour avoir fait de la publicité intempestive pour la chirurgie bariatrique Dans la journal Le Soleil :
Opérer davantage pour faire des économies
Des kilos qui ont fondu comme neige au soleil
Introduction
En lisant ces deux articles ont réalise que tout ce qui est écrit au sujet de la chirurgie bariatrique est positif, tout est parfait, un vrai miracle quoi. Aucun effet secondaire, aucun désagrément, aucune passe difficile, aucune difficulté, c'est le bonheur parfait pour ceux qui subissent cette opération.
La plainte
Le Dr Simon Marceau enfreint le code de déontologie des médecins à la
SECTION VII.I
88. Le médecin ne peut, par quelque moyen que ce soit, faire ou permettre que soit faite en son nom, à son sujet ou pour son bénéfice, une publicité ou une représentation fausse, trompeuse ou incomplète au public ou à une personne qui recourt à ses services, notamment quant à son niveau de compétence, quant à l'étendue ou à l'efficacité de ses services ou en faveur d'un médicament, d'un produit ou d'une méthode d'investigation ou d'un traitement.
Quand il dit : « Trois mille chirurgies bariatriques sont effectuées au Québec chaque année. Pour le Dr Simon Marceau, il faudrait en pratiquer trois fois plus,»
Cela n'a aucun intérêt pour les gens de savoir ça. En effet, c'est le gouvernement qui décide du nombre de chirurgie qu'il y aura dans une année.
L'objectif du Dr Simon Marceau de dire cela est d'impressionner les gens en leur laissant croire que la chirurgie bariatrique, c'est tellement merveilleux, qu'elle devrait être généralisée à tout le monde obèse ou pas.
Quand il dit : Le jeu en vaut d'autant plus la chandelle, estime le Dr Marceau, que les progrès de la médecine et le raffinement de l'intervention.
Il banalise une opération qui est considérée comme majeure. (Information trompeuse et incomplète.)
Article
Quand on dit de lui :
Le dr Simon Marceau, expert de la chirurgie bariatrique, a sauvé la vie de nombreux patients,
«Michel Lambert encourage tous ceux aux prises avec un problème d'obésité morbide à ne pas attendre pour passer à l'action. «Ça a été un privilège pour moi de subir l'opération. Si je pouvais aider ne serait-ce qu'une personne à s'inscrire...»»
Et la douleur postopératoire? «Ça fait moins mal que se faire enlever une dent.»
Le Dr Simon Marceau a utilisé un faux témoignage. Il nous laisse croire que les paroles proviennent de Michel Lambert. Il le fait parler de lui et de la chirurgie bariatrique que positivement. C'est le tout positif qui est douteux.
En joignant l'article du code :
89. Le médecin exposant des opinions médicales par la voie de quelque média d'information doit émettre des opinions conformes aux données actuelles de la science médicale sur le sujet et, s'il s'agit d'une nouvelle méthode diagnostique, d'investigation ou de traitement insuffisamment éprouvée, mentionner les réserves appropriées qui s'imposent.
À l'article :
28. Le médecin doit, sauf urgence, avant d'entreprendre un examen, une investigation, un traitement ou une recherche, obtenir du patient ou de son représentant légal, un consentement libre et éclairé.
(SECTION III CONSENTEMENT)
Un médecin se doit de donner toutes les informations concernant la chirurgie bariatrique soient les avantages, les désavantages, les bien faits aussi bien que les conséquences et les complications pour aider les personnes à faire un choix ou un consentement libre et éclairé.
Il n'a pas mentionné des réserves appropriées qui s'imposent avec la chirurgie bariatrique. Avec la chirurgie bariatrique pour lui tout est positif à cent pour cent.
Par conséquent, dans ces deux articles, il n'a pas fait un effort pour informer adéquatement les lecteurs, il a fait de la promotion de la chirurgie bariatrique. Il a voulu séduire et convaincre. Il a vendu sa salade comme une info-publicité pour des casseroles à la télévision.
Son passage dans le journal le Soleil, fut très racoleur, s'en a été même caricaturale.
Conclusion:
Les chirurgiens cardiaques n'ont pas besoin de faire de la publicité pour les pontage cardiaque. Pourquoi faire de la publicité pour le la chirurgie bariatrique? Ne serait-ce pas parce que celle-ci n'est pas vraiment nécessaire? En d'autres mots, c'est au choix de la personne de subir cette intervention ou pas. Pour le Dr Simon Marceau, il aimerait que devienne obligatoire. Il faudrait que tout les obèses se fassent sectionner leur estomac.
J'ai fait aussi une plainte conseil de presse pour le journaliste Normand Provencher pour avoir fait une info-publicité (aucun sens critique).
Liens:
Le marketing de la chirurgie bariatrique
L'absurdité de la chirurgie bariatrique
Deux chirurgies sous-utilisées, déplore un expert
Encore des années d'attente pour une chirurgie bariatrique
Congrès national sur l'obésité Un médecin somme Québec d'agir
Opérée, Sylvie Laprise sait que 700 patients attendent
"L'opération qui m'a fait perdre 200 livres"
Elle a subi une opération à l'estomac - "Je suis passée de la taille 24 à la taille 6!"
"Je me suis fait brocher l'estomac"
Après avoir perdu 200 lb "Je suis la bonne fée des obèses"
Obésité morbide - Feu vert pour 30 à 40 chirurgies supplémentaires
FDA accuses 1-800-GET-THIN centers of deceptive advertising
New Weight Loss Marketing Campaign for Kim Bariatric Institute
Bariatric Surgery TV Commercial
The New York Bariatric Group Our TV Commercials
Marketing Risky Surgery is of questionable ethics and may be dangerous to the health of the public!
Les dangers de la chirurgie bariatrique que de Dr Simon Marceau n'a pas parlé.
Gaétan Barrette pourquoi ne veut-il pas la chirurgie bariatrique?
Chirurgie bariatrique - Dénonçons-la
Chirurgie bariatrique - Faites-le! - Allez-y ! Voir!
La chirurgie de l'obésité augmenterait le risque d'une naissance prématurée
Suite à une plainte fait au Conseil de Presse du Québec contre Normand Provencher et Gilles Carignan pour avoir fait une info-publicité en faveur de l'opinion du Dr Simon Marceau sous la forme d'un dossier. Malgré qu'ils n'aient pas retenu ma plainte, ils avouent que leur seule source d'information pour leur prétendu dossier sur la chirurgie bariatrique était Docteur Simon Marceau.
Dr Simon Marceau avait la responsabilité, selon son code de déontologie, de s'assurer que Normand Provencher mentionne dans le journal des effets secondaires, des inconvénients et des complications associées à la chirurgie bariatrique.
Qu'est-ce que le consentement libre et éclairé ?
Au point 16 de leur réponse :
Au point 25 de leur réponse :
Normand Provencher s'est fié à la seule parole du Docteur Simon Marceau. Après lecture de ce dossier, il est évident que Simon Marceau a omis de fournir beaucoup d'informations nécessaires pour aider les personnes à pouvoir faire un choix libre et éclairé.
Les informations qu'il a décidé de donner au journaliste étaient à 99 pourcents positifs. Il a banalisé. Il a influencé l'opinion publique trop en faveur de la chirurgie bariatrique. Être trop positif et enthousiasme pour ce type d'intervention, c'est une manière de faire de la pression pour forcer les personnes à consentir.
Leur réponse 21 juin 2018
« Je suis d'avis que les dernières informations, que vous m'avez transmises, ne contiennent pas d'éléments nouveaux justifiant qu'une enquête plus approfondie soit menée.»
Sylvie Tremblay Md
Demande de révision à mon ajout
2+2=4
2: Dans la réponse à ma première plainte, j'ai compris que le Collège des médecins ne s'occupe pas des journalistes qui publient un texte sur un sujet médical. En d'autres mots, que ce dossier ne serait pas une entrevue avec le Dr Simon Marceau et que celui-ci ne serait aucunement responsable de son contenu.
Ce qui justifierait votre refus de faire une enquête.
+2: Pour apporter un élément nouveau je devais démontrer que ce dossier était une entrevue cachée à travers un semblant de dossier. Je crois l'avoir fait en vous fournissant la réponse du conseil de presse à la plainte que je leur ai faite concernant ce même dossier publié dans le journal le soleil.
Ils ont admis que toutes les informations, dans ce simulacre de dossier, provenaient de la parole du Dr Simon Marceau. Le journaliste Normand Provencher n'a pas puisé des informations en dehors de ce que le Dr Simon Marceau lui a dit.
=4: Les informations données par le Dr Simon Marceau au journaliste Normand Provencher étaient incomplètes et contenaient plus d'opinions que de faits réels. Il me semble que cela va contre l'article du code de déontologie des médecins qui concerne le consentement libre et éclairé.
Exemple:
Imaginez une personne après avoir lu ce dossier va rencontrer le Dr Simon Marceau. Va-t-il lui parler des conséquences et des complications? Non! Parce qu'il se contredirait. Il présente la chirurgie bariatrique de manière banale et miraculeuse. Il ne peut donc pas dire le contraire à la personne qui vient le consulter.
Ce qu'un médecin dit publiquement, il doit le dire pareillement en privé.
De toute évidence pour moi, il a balisé ce type de chirurgie.
Après avoir lu ce dossier, bien sûr si vous l'avez lu, comment pouvez-vous conclure que la chirurgie bariatrique n'a pas été banalisée ?
Comment peut-on comparer se faire sectionner l'estomac et se faire réparer une dent chez le dentiste?
Dans toutes les documentations que j'ai lu sur la chirurgie bariatrique. Les médecins ne doivent pas banaliser celle-ci.
La question se pose:
Quelle était l'intention du Dr Simon Marceau de donner des informations pour banaliser la chirurgie bariatrique au journaliste Normand Provencher ?
La réponse est évidente, elle est dans le titre d'un des trois textes parus dans le journal le Soleil.
« Opérer davantage pour faire des économies »
L'intention du Dr Simon Marceau était de faire la promotion de la chirurgie bariatrique.
Ce qui soulève un problème d'éthique médicale.
Habituellement, lorsqu'une personne est en mode séduction ou promotionnel, la tendance est de dorer la pilule, d'avancer des arguments qui sont seulement très positifs et d'ignorer les côtés négatifs.
C'est ce que le Dr Simon Marceau, c'est évertuer à dire au journaliste Normand Provencher qui a rapporté fidèlement ses allégations promotionnelles.
Si l'intention du Dr Simon Marceau avait été d'informer pour informer, il n'aurait pas occulté les effets secondaires, les conséquences, les complications possibles qui viennent avec la chirurgie bariatrique.
Ce qui aurait respecté le droit des personnes de faire un consentement libre et éclairé.
Son intention réelle était d'informer dans le but de convaincre.
Êtes-vous d'accord avec cette attitude de la part d'un médecin.
Chirurgie de l'obésité : trop d'opérations inutiles
Normand Provencher a enfreint le code de déontologie à l'article:
Normand Provencher a écrit dans le journal le Soleil les deux titres suivants:
Opérer davantage pour faire des économies
Des kilos qui ont fondu comme neige au soleil
Normand Provencher n'a pas fait un reportage sur la chirurgie bariatrique ici. Il a tout simplement rapporté fidèlement toutes les paroles Dr Simon Marceau.
Dans le deuxième texte avec Michel Lambert, c'est un faux témoignage. C'est Dr Simon Marceau qui a parlé en son nom. C'est une évidence même.
En effet, tout ce qui est écrit au sujet de sa chirurgie bariatrique est positif, tout est parfait, un vrai miracle quoi. Aucun effet secondaire, aucun désagrément, aucune passe difficile, aucune difficulté, c'est le bonheur parfait. Et ce faux reportage se termine par:
«Michel Lambert encourage tous ceux aux prises avec un problème d'obésité morbide à ne pas attendre pour passer à l'action. «Ça a été un privilège pour moi de subir l'opération. Si je pouvais aider ne serait-ce qu'une personne à s'inscrire...»»
Et la douleur postopératoire? «Ça fait moins mal que se faire enlever une dent.»
Normand Provencher a contribué à banaliser cette intervention majeure.
Quand, il écrit au sujet de la gastrectomie doublée d'une dérivation biliopancréatique de Michel Lambert :
«Il a pris l'habitude de prendre chaque jour sa vingtaine de comprimés de vitamines et de minéraux.»
Ce n'est pas une habitude, mais une obligation. S'il avait utilisé le terme obligation, cela aurait teinté le texte négativement.
Normand Provencher a présenté l'opinion du Dr Simon Marceau comme un fait et non comme étant l'opinion de celui-ci. En effet, il n'a pas utilisé, dans son texte, la préposition «selon» lui, selon le Dr Simon Marceau.
Si Normand Provencher aurait fait un travail journalistique :
Il aurait cherché d'autres informations pour vérifier si tout le monde pense comme le Dr Simon Marceau. Il aurait mentionné les pour et les contres. Il aurait parlé des risques, des conséquences et des complications inévitables avec le brochage d'estomac. Ainsi, il aurait réalisé qu'il n'y a pas d'unanimité sur son bien-fondé.
Normand Provencher aurait vérifié aussi si la chirurgie bariatrique est une intervention controversée :
Il aurait utilisé un ton plus critique. Il aurait parlé en terme de choix possible. Les femmes qui font ce choix doivent assumer les risques, les conséquences et complications qui surviennent dans tous les cas.
Il aurait dû parler de l'autre choix qui est de viser une perte de poids plus modeste et apprendre à vivre avec son corps pour éviter les conséquences graves de la chirurgie bariatrique.
Conclusion :
C'est douteux que Normand Provencher présente la chirurgie bariatrique seulement de manière totalement positif. Pourquoi nous faire croire qu'il n'y a pas de problème avec ça?
Même les journalistes automobiles trouvent à redire sur la meilleure automobile sur le marcher. Pourquoi écrire un texte cent pour cent positif, sans critique, sans mettre des bémols pour une opération qui touche le corps humain?
C'est une position éditoriale trop complaisante en faveur de l'opinion du Dr Simon Marceau pour être considérée comme de l'information journalistique. Nous pouvons conclure que ces deux articles sont des info-publicités inacceptables.
Liens :
L'Assurance maladie s'interroge sur la chirurgie de l'obésité
The drastic weight-loss surgery that is quite literally wrecking people's lives
Toutes mes recherches d'information sur la chirurgie bariatrique :
Pour voir l'image plein grandeur
Pour voir l'image pleine grandeur
Avant tout, Gilles Carignan, vice-président information et éditeur, ne semble pas m'accorder de crédibilité. Il m'a répondu avec des réponses simplistes et superficielles. Cela fait plus de 20 ans que je fais des recherches documentaires, bibliographiques et qui suit l'actualité sur la chirurgie bariatrique. Sa réplique est une insulte à mon intelligence.
Mise en demeure de Dr Gaétan Barrette
Gilles Carignan et Normand Provencher ne se sont jamais attardés à lire à ce sujet, ça se voit. Tous ceux qui sont bien informés distinguent les erreurs et les omissions d'informations primordiales dans ce prétendue reportage.
Un journaliste doit présumer que ses lecteurs et ses lectrices ne sont pas tous des ignorants et des imbéciles. Moi je n'en suis pas un, un imbécile.
L'erreur journalistique de Normand Provencher est de s'être fié à l'opinion d'une seule personne pour faire son prétendu reportage. Il aurait été plus honnête de présenter ses textes comme étant une entrevue avec le Dr Simon Marceau.
Il est évident que Normand Provencher a fait une entrevue avec Simon Marceau.
En effet, un reportage comporte une partie d'enquête et/ou de recherches d'informations. Il y a aussi l'exigence de parler des différentes opinions concernant le sujet traiter, ici la chirurgie bariatrique.
Avec une entrevue, les exigences ne sont pas les mêmes pour le journaliste. Celui-ci a qu'à rapporter fidèlement les dires de l'interviewé. C'est ce dernier qui est responsable de ses erreurs et de ses faussetés.
Dans les trois textes de Normand Provencher, il ne mentionne pas clairement que sa seule source d'information provient du Dr Simon Marceau. Il n'a jamais utilisé la forme «selon lui ou le Dr Marceau» et il ne dresse pas une liste de ses sources.
Dans ces bouts de texte tirés de l'article:
«L'obésité morbide une maladie» page 2
«explique au Soleil le médecin rattaché»
«mangeant de façon outrancière, explique-t-il»
«voulant que ça se contrôle», explique le Dr Marceau»
«difficile de garder son poids», explique le Dr Marceau.»
Et tirés de l'article
«Opérer davantage pour faire des économies page 4
«Pour le Dr Simon Marceau, il faudrait en pratiquer trois fois plus»
«à apporter à la société», estime le Dr Marceau.»
«Le jeu en vaut d'autant plus la chandelle, estime le Dr Marceau»
Ces extraits donnent le ton d'une entrevue et non d'un reportage.
Dans la réplique de Gilles Carignan à la fin, il écrit:
«La chirurgie bariatrique est une intervention pratiquée depuis des décennies au Québec et le Dr Simon Marceau est une sommité québécoise en la matière.»
Cela ne justifie pas d'avoir retenue seulement l'opinion du Dr Simon Marceau pour prétendre avoir fait un reportage.
L'ensemble des connaissances de l'univers ne commencent pas et ne finit pas avec celle du Dr Simon Marceau. Être une sommité ne signifie pas être un être divin supra connaissant (avec la science infuse) et infaillible (omniprésent, omnipotent et omniscient). Le Dr Simon Marceau n'est pas un Dieu, il peut se tromper.
Considérer la chirurgie bariatrique comme une intervention valable constitue simplement une opinion médicale comme une autre. Il n'y a pas d'unanimité dans le monde médical sur les bienfaits de ce moyen extrême d'amaigrissement.
«Le by-pass n'est pas la solution miracle!»
Subir ou pas une chirurgie bariatrique constitue un choix comme toutes les autres opérations chirurgicales. Ainsi, il y a toujours un formulaire de consentement que le patient doit signer peu importe le type d'intervention.
Sur ce formulaire de consentement, il y a une liste des risques possibles associées à la chirurgie en question. Aux États-Unis, la liste des risques associés à la chirurgie bariatrique comporte deux pages pleines. (Voir l'annexe)
Exemple de formulaire de consentement spécifique au brochage d'estomac
Le fait de ne pas mentionner les risques et les conséquences démontre que le Dr Simon Marceau a voulu faire la promotion de son brochage d'estomac.
Normand Provencher s'est contenté de ne parler que de deux inconvénients. D'abord la reprise possible du total du poids perdu après 10 ans et surtout l'inconvénient de la malabsorption des vitamines et minéraux qu'il rapporte de la façon suivante: « Il a pris l'habitude de prendre chaque jour sa vingtaine de comprimés de vitamines et de minéraux.». Cette manière d'écrire banalise une conséquence pouvant causer de sérieux problèmes. Entre autre le fait que la malabsorption de la vitamine B12 peut causer la cécité.
Témoignage : de la sleeve au fauteuil roulant !
Vitamin Deficiency After Bariatric Surgery Can Lead To Eye Complications
Lorsqu'on a l'intention de faire la promotion de la chirurgie bariatrique, il est logique d'embellir le tout et de ne pas parler des aspects négatifs sur la santé physique et mentale.
La chirurgie bariatrique n'est qu'une mode parmi certains médecins intégristes anti-obésité. Ceux-ci sont des charismatiques, ils se voient attribuer la mission divine de sauver le monde du péril obèse.
La chirurgie bariatrique est une solution extrême à un problème qui n'existe pas.
Je suis absolument convaincu que le témoignage de Michel Lambert est un faux.
Ainsi, il est virtuellement impossible que quelqu'un comme lui qui ayant subi la pire des chirurgies bariatriques qui soit (la plus invasive) soit la dérivation biliopancréatique puissent ne pas parler des souffrances, des inconvénients, des conséquences, des complications ou en d'autres mots des choses difficiles qu'il a vécu.
Voir l'entrevue de Maryse Deraîche aux francs tireurs:
Chirurgie bariatrique - Dénonçons-la
Le faux témoignage de Michel Lambert se termine en banalisant ce charcutage :
«Et la douleur postopératoire? «Ça fait moins mal que se faire enlever une dent.»
Si Normand Provencher avait eu l'objectif d'informer les lectrices, il aurait présenté la chirurgie bariatrique comme un choix. Pour faire un choix, il faut toutes les informations, il faut les pour et des contres, les avantages et les inconvénients.
Normand Provencher a été malhonnête intellectuellement.
La présence de la photo de Michel Lambert avec Dr Simon Marceau dans le journal ne prouve pas qu'il lui a fait vraiment une entrevue.
Gilles Carignan me reproche ne pas avoir tenu compte d'un article («L'obésité morbide une maladie» page 2). Mais celui-ci ne concernent que le taux d'échec. Le taux d'échec ne constitue qu'un seul des inconvénients. Normand Provencher ou Dr Simon Marceau n'a pas mentionné les conséquences et les complications. Il a banalisé une opération majeure aux conséquences plus graves qu'un pontage cardiaque.
Banaliser une opération si invasive et dangereuse ne s'explique que par l'intention de Normand Provencher ou de Dr Simon Marceau d'en faire la promotion.
Si Normand Provencher admettait qu'il a fait une entrevue: l'interviewé peut exprimer n'importe quoi et même faire la promotion de ses activités. Mais dans un reportage, le journaliste ne doit pas faire la promotion de quoi ou de qui que ce soit, il doit se contenter d'informer et de rester neutre.
Pour démontrer que Normand Provencher a fait la promotion de la chirurgie bariatrique, il a choisi des termes pour embellir et banaliser tout en omettant de parler des conséquences négatives.
Après la lecture de ses textes, les femmes n'ont pas d'autre choix que de conclurent que la chirurgie bariatrique: c'est merveilleux et miraculeux.
73.5 % des personnes qui subissent la chirurgie baratrique sont des femmes
Voici des bouts de textes qui suggèrent qu'on fait de la promotion pour encourager les femmes à subir l'ablation de leur estomac.
«L'obésité morbide une maladie» page 2
«le traitement de la dernière chance, celui qui permettra une perte pondérale durable»
«La seule option pour elles reste la chirurgie bariatrique.»
«Si la chirurgie bariatrique représente une bouée de secours pour plusieurs obèses morbides»
«Opérer davantage pour faire des économies» page 4
«il faudrait en pratiquer trois fois plus, l'opération ayant démontré qu'elle contribue à améliorer la qualité de vie des patients et, par la bande, à faire économiser des millions au gouvernement.»
«On devrait viser pas loin de 10 000 chirurgies par année. En trois ans, l'opération est payée, ensuite on engrange les économies. Il n'y a pas de geste en médecine qui offre un meilleur retour sur l'investissement.»
«c'est autant de temps où le patient n'aura pas eu à consommer des médicaments «qui coûtent une fortune».
«ce serait fou de la laisser comme ça si on peut lui offrir une option qui a démontré son efficacité»
«La grossesse va être plus sécuritaire, avec une diminution des risques de prééclampsie et de césarienne.»
La chirurgie de l'obésité augmenterait le risque d'une naissance prématurée!
«Le jeu en vaut d'autant plus la chandelle, estime le Dr Marceau, que les progrès de la médecine et le raffinement de l'intervention... - soit le taux de mortalité d'une chirurgie de la vésicule biliaire. »
«La chirurgie bariatrique permet une foule d'économies indirectes.»
«Des kilos qui ont fondu comme neige au soleil» page 3
«Le dr Simon Marceau, expert de la chirurgie bariatrique, a sauvé la vie de nombreux patients, dont Michel Lambert.»
«Aujourd'hui, plus léger de 95 kilos, l'homme de 53 ans considère que l'opération lui a littéralement sauvé la vie.»
«L'opération - une gastrectomie doublée d'une dérivation biliopancréatique - effectuée à l'Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec, a été sa planche de salut.»
«Tous ses problèmes de santé - diabète, hypertension, taux de cholestérol élevé - sont disparus. Il a pris l'habitude de prendre chaque jour sa vingtaine de comprimés de vitamines et de minéraux.»
Michel Lambert encourage tous ceux aux prises avec un problème d'obésité morbide à ne pas attendre pour passer à l'action. «Ça a été un privilège pour moi de subir l'opération. Si je pouvais aider ne serait-ce qu'une personne à s'inscrire...»
«Et la douleur postopératoire? «Ça fait moins mal que se faire enlever une dent.»
La chirurgie bariatrique ferait faire des économies au système de santé et améliorerait la qualité de vie des patients sont des prétentions du Dr Simon Marceau qui ne sont pas démontrées par des études.
Ce sont des allégations qui sont fausses.
Sur le long terme, la chirurgie bariatrique ne serait pas « économique »
Cost-effectiveness of Bariatric Surgery
Gilles Carignan doit admettre que le Dr Simon Marceau a profité de cette tribune gratuite qu'on lui a offert pour faire la promotion de son intervention miracle.
J'ai fait une plainte au Collège des médecins contre le Dr Simon Marceau pour cette info publicité que Gilles Carignan lui a accordé. Aucun médecin n'a le droit de faire de la publicité, selon leur code de déontologie.
Voir en annexe le texte de cette plainte.
Conclusion
Il n'est absolument pas d'intérêt public de cacher de l'information sur une intervention chirurgicale ayant d'aussi graves conséquences sur la santé physique et mentale.
Jusqu'à 40% des chirurgies bariatriques vouées à l'échec
Insurance company told to foot Rs 3 lakh weight loss surgery bill
Pour voir l'image pleine grandeur
Pour voir l'image pleine grandeur
Pour voir l'image pleine grandeur
Pour voir l'image pleine grandeur
Pour voir l'image pleine grandeur
Pour voir l'image pleine grandeur
Pour voir l'image pleine grandeur
1- Il y a un élément important que vous n'avez pas tenu compte dans votre réponse soit la mission des journalistes. Celle-ci consiste à travailler pour le droit du public à être informé adéquatement.
La charte des droits et liberté de la personne au Québec
En d'autres mots, les journalistes travaillent pour les gens, non pas pour les politiciens, les médecins, les groupes de pression, les organisations, les entreprises privées, etc.
Les journalistes travaillent pour la population.
2- Il y a des lois qui protègent la population dont celle qui permet aux gens de pouvoir faire un choix libre et éclairé de subir une opération chirurgicale ou pas.
Qu'est-ce que le consentement libre et éclairé ?
Pour ce faire le médecin a l'obligation de parler autant des pour que des contres, des avantages et des inconvénients, des biens faits et des complications de manière exhaustive. En d'autres mots, de ne pas influencer le choix du patient d'un bord ou de l'autre.
Le devoir du médecin de bien informer son patient pour lui permettre de faire un choix libre et éclairer se transpose dans ses interventions publiques. En ce sens, dans le code déontologie des médecins, on interdit à ceux-ci de faire de la promotion.
3- Si on additionne le devoir des journalistes de répondre aux droits des gens d'être informé adéquatement et le devoir des médecins d'informer leurs patients pour leur permettre de faire un choix libre et éclairé. Normand Provencher aurait dû aller chercher des informations ailleurs voyant que sa seule référence en Dr Simon Marceau ne lui donnait pas toutes les informations essentielles.
4-Dr Simon Marceau avait la responsabilité, selon son code de déontologie, de s'assurer que Normand Provencher mentionne dans le journal des effets secondaires, des inconvénients et des complications associées à la chirurgie bariatrique.
5-Dans toutes les documentations à ce sujet, il est clairement dit que les médecins ne doivent pas banaliser cette intervention et encore moins les journalistes.
6-Au point 16 de votre réponse vous vous êtes fourvoyés royalement.
« Le vice-président et éditeur adjoint du Soleil, Gilles Carignan, explique que « la chirurgie bariatrique est une intervention pratiquée depuis des décennies au Québec et le Dr Simon Marceau est une sommité québécoise en la matière. Il est d'intérêt public de recueillir son avis sur l'évolution de la pratique. »
Que dois-je comprendre de cela?
Où est l'intérêt public dans cette histoire au juste ? Je pense que nous n'avons pas la même définition l'intérêt public.
Pour moi, comme je disais précédemment, l'intérêt du public consiste à respecter leur droit d'être informé adéquatement.
L'intérêt public, selon Gilles Carignan, c'est que les gens sachent ce que pense le Dr Simon Marceau parce qu'il serait un être suprême, omnipotent et infaillible. Par conséquent, le Dr Simon Marceau n'a pas besoin de respecter son code de déontologie des médecins.
L'intérêt public, selon Gilles Carignan, consiste à contrôler l'information, c'est-à-dire de rapporter aux gens seulement ce que le Dr Simon Marceau veut que ceux-ci sachent.
Gille Carignan ce fou complètement de la population, il s'est centré sur le besoin du Dr Simon Marceau qu'on rapporte son opinion dans le journal.
7-Le contrôle de l'information se fait en gardant les gens dans l'ignorance.
8-Cela fait plus de 20 ans que je lis et archive de l'information sur le sujet de la chirurgie bariatrique. Je pense que je suis connaissant sur le sujet. Ce qui me permet de porter un jugement sur la justesse de l'information diffusée par un médias.
Conclusion
Dans votre réponse à ma demande d'appel fait contre le journaliste Normand Provencher et Gilles Carignan vous n'accordez pas beaucoup de place aux droits des gens. J'ai compris ce que vous avez essayé de me faire comprendre que les journalistes ont le droit d'écrire n'importe quoi et n'ont pas à se soucier de l'impact de ce qu'ils diffusent sur l'opinion publique.
Vos droits de journalistes sont plus importants que vos responsabilités de répondre au droit des gens d'être adéquatement informer et surtout sur un sujet médical aussi sérieux qui peut avoir de graves conséquences sur les personnes.
Décevant.
Annexes
C'est quoi le métier de journaliste ?
L'opération bariatrique qui a tourné au cauchemar
La N-VA veut trouver d'autres solutions que l'opération gastrique pour soigner les patients obèses
Décès d'une patiente suite à une sleeve : 6 médecins interdits d'exercer
Connaître les enjeux et les risques liés à la chirurgie bariatrique
Bypass gastrique : risques à long terme ?
Ma plainte sur le site du conseil de presse
Pour voir l'image pleine grandeur
«Depuis une vingtaine d'années, le Dr Simon Marceau en a vu défiler des patients atteints d'obésité morbide dans son cabinet. Mais ne comptez pas sur lui pour tous les accuser d'être responsables de leur condition. «Pas loin de la moitié mange mieux que moi», lance le chirurgien qui croit à un lien génétique «indéniable» dans l'éclosion de ce qu'il considère être une maladie.
«Je dirais que 80 % du poids d'une personne est déterminé biologiquement, comme la grandeur, la forme du nez ou l'âge de la ménopause», explique au Soleil le médecin rattaché à l'Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec (IUCPQ).
Pour les patients accusant un important excès de poids (plus de 45 kg), la chirurgie bariatrique est considérée depuis le début des années 90 comme le traitement de la dernière chance, celui qui permettra une perte pondérale durable. Comme son père avant lui, le Dr Marceau est devenu un spécialiste de cette opération.
«Il y a une partie des gens obèses qui ont un laisser-aller, qui se font plaisir en mangeant de façon outrancière, explique-t-il, mais il s'agit d'une minorité. Ils font ombrage à tous les autres. [...] Encore aujourd'hui, il y a beaucoup de gens qui pensent à tort que c'est une condition qui dépend seulement des choix alimentaires et de l'exercice. On sait que ce n'est pas le cas. Il y a une irréversibilité, le patient ne peut pas revenir en arrière en comptant ses calories et en augmentant sa dépense énergétique. [...] L'équation est très complexe et dépend de la génétique de chacun.»
L'opinion du Dr Marceau fait écho à une étude britannique publiée cette semaine qui avance que les enfants héritent 40 % de leur indice de masse corporelle de leurs parents. Ce pourcentage atteint 60 % chez les enfants les plus obèses, ce qui veut dire que plus de la moitié de leur prédisposition à l'obésité serait attribuable à des facteurs génétiques.
«Exploit olympique»
Nous ne sommes pas égaux devant les calories. Le métabolisme de base, soit la température de la fournaise interne, et la capacité d'absorption des aliments varient d'un individu à l'autre. Jumelés à un environnement où la nourriture est omniprésente, les individus génétiquement prédisposés à prendre du poids de façon exponentielle sont les premières victimes.
Les personnes atteintes d'obésité sévère - quelque 300 000 au Québec - ont souvent essayé, en vain, tous les régimes possibles et imaginables pour perdre du poids. La seule option pour elles reste la chirurgie bariatrique. «Je crois avec certitude qu'une fois atteint le stade d'obésité morbide, c'est un exploit olympique que d'être capable de renverser la situation. Ceux qui y arrivent sont l'exception», croit le Dr Marceau.
Le spécialiste déplore que les émissions de téléréalité, style The Biggest Loser (Qui perd gagne), où des obèses maigrissent au prix d'efforts «quasi surhumains», dans un environnement contrôlé, contribuent à entretenir le mythe voulant que perdre beaucoup de poids et ensuite rester stable soit réalisable lorsqu'on y met la volonté.
«Monsieur ou madame Tout-le-monde qui regarde ça aura le réflexe de dire : voyez, ça se fait, et s'il y a un échec, c'est sa faute, comme si ça venait confirmer leur biais erroné voulant que ça se contrôle», explique le Dr Marceau. Or, «c'est souvent une condition [conserver le poids] pratiquement impossible à entretenir quand l'individu arrête. On ne fait pas d'émission, six ans plus tard, pour montrer où ils en sont.»
Métabolisme plus lent
Au point de vue physiologique, le corps s'adapte au rationnement de nourriture. Si la perte de poids découlant d'un régime est souvent importante dans les premières semaines, elle deviendra de plus en plus petite par la suite, comme si le cerveau, croyant voir venir une famine, donnait l'ordre d'abaisser la température corporelle et de faire des réserves. «Le corps s'habitue à un métabolisme plus lent et, malheureusement, ça va être plus difficile de garder son poids», explique le Dr Marceau.
Si la chirurgie bariatrique représente une bouée de secours pour plusieurs obèses morbides, elle n'est pas infaillible pour autant. Le Dr Marceau évalue à environ 40 % le pourcentage de patients qui vont reprendre «la presque totalité de leur poids» dans les 10 ou 15 années suivant l'opération. «Si c'est un échec pour le patient, pour nous, c'est quand même 10 ou 15 ans où la personne aura vécu sans diabète et autres complications.»
Pour voir l'image plein grandeur
Les sujets précédents : |
Copyright © 2017, Les éditions de la femme Tous droits réservés.