s Un logo pour prévenir des dangers du sucre et du sel

Un logo pour prévenir des dangers du sucre et du sel
Acadie Nouvelle, no. 9293, samedi 10 février 2018, p. 29

Le gouvernement Trudeau veut s'attaquer aux maladies chroniques causées par la mauvaise alimentation.

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Sujet: Le lobby des fanatiques anti-sucre

On y lire:

Le gouvernement Trudeau veut s'attaquer aux maladies chroniques causées par la mauvaise alimentation.

«C'est vraiment en train d'augmenter», a affirmé la ministre de la Santé, la Néo-Brunswickoise Ginette Petitpas Taylor, lors d'une conférence de presse, vendredi.

«Deux Canadiens sur cinq souffrent d'au moins une maladie chronique, alors finalement nous savons que nous devons faire quelque chose», a-t-elle ajouté.

La ministre propose l'ajout d'un symbole nutritionnel sur le devant des emballages des aliments transformés pour aviser les consommateurs de leur teneur élevée en gras saturés, en sucre et en sodium. Cela correspond à 15% ou plus de l'apport quotidien recommandé.

La consommation de ces ingrédients en grande quantité fait partie des causes des maladies cardiovasculaires et d'autres maladies chroniques comme le cancer et le diabète de type 2.

«Si on pense à la crise de l'obésité chez les jeunes, c'est un fléau énorme et grandissant, souligne le directeur de la Fondation des maladies du coeur et de l'AVC, Yves Savoie. Il y a évidemment d'autres facteurs comme la sédentarité, mais la malbouffe y joue un rôle très important et c'est une bombe à retardement.»

Il accueille favorablement l'initiative de Santé Canada qui permettra aux consommateurs de voir au premier coup d'oeil quels produits contiennent une quantité élevée de gras, de sucre ou de sel qu'ils ne soupçonnaient pas.

«La science du comportement nous montre que ces logos-là ont un effet dissuasif sur le choix pour le consommateur», indique la présidente de l'Ordre professionnel des diététistes du Québec, Paule Bernier, qui soutient également cette nouvelle politique.

Cette mesure toucherait 50% de tous les produits transformés en épicerie, ont précisé des fonctionnaires de Santé Canada lors d'une séance d'information avec les journalistes. Ceux-ci s'attendent à ce que l'industrie agroalimentaire réduise la teneur en gras, en sucre et en sel de ses produits.

C'est ce qui s'est produit au Chili où l'expérience a déjà été tentée, a signalé la ministre Petitpas Taylor.

«C'est sûr que ça va amener certains transformateurs à faire des changements majeurs ou draconiens», a reconnu la présidente du Conseil de la transformation alimentaire du Québec, Sylvie Cloutier, qui est tout de même favorable à ces changements.

«Il y en a d'autres pour toutes sortes de raisons qui ne pourront pas diminuer en bas du 15% de l'apport quotidien pour des raisons chimiques, de recette ou autres», a-t-elle ajouté.

Les changements proposés entreraient en vigueur en décembre 2018 et l'industrie agroalimentaire aurait ensuite trois ans pour s'y conformer.

Ce nouveau logo fait partie d'une série de mesures pour inciter les Canadiens à mieux s'alimenter. Tous les gras trans seront interdits dans les aliments transformés à compter d'octobre. Santé Canada travaille également à une nouvelle mouture du Guide alimentaire canadien dont le contenu sera connu plus tard cette année.

Mon commentaire

Premièrement, la première chose à considérer est que l'action de se nourrir est un besoin essentiel à la survie.

Alors, intuitivement on ne peut pas associer les mots danger et se nourrir. Il y a une dissonance cognitive évidente ici. Ajouter en gros une information pour spécifier la quantité de sucre contenue dans un produit alimentaire, cela laisse croire à un danger. « N'achetez pas ce produit, il est dangereux pour votre santé. »

C'est correct de mettre des informations nutritionnelles sur un produit, mais ajouter cette nouvelle signalisation a pour but de faire peur ou de signaler un danger. En d'autres mots, pour faire la morale aux gens.

C'est correct d'avertir du danger du tabac sur le paquet de cigarettes parce que celui-ci ne constitue pas un besoin pour l'être humain. Le tabac est inutile et réellement dangereux pour l'être humain.

Mais avertir qu'il y a beaucoup de sucre, du gras ou de sel dans un produit alimentaire, c'est absurde. Lire élevé en gras, en sucre et en sel cela n'a pas de signification. Cela ne réfère à rien dans la tête des gens. Que veut dire élevé, élevé par rapport à quoi. En quoi élevé signifie mauvais pour la santé? C'est du quatrième degré que seule les nutritionnistes peuvent comprendre.

Se nourrir n'est pas une action intellectuelle, mais émotive. La grande majorité des gens ne se préoccupent pas des étiquettes nutritionnelles et n'écoutent pas les recommandations des nutritionnistes et surtout quand elles versent dans la démagogie anti-sucre.

Ce nouveau étiquetage sur les produits alimentaires ne sera utile qu'à plaire à l'ego des fanatiques anti-sucre et de la saine alimentation. Quand les recommandations sont trop strictes, irréalistes et déconnectées de la réalité les gens en tiennent pas compte.

Les nutritionnistes ont adopté une position dogmatique, elles sont des illuminées, elles pensent qu'en faisant peur aux gens cela va changer quelque chose. Elles pensent avoir l'ultime solution à un problème qui n'existe pas au bout du compte.

Elles pensent qu'avec cet étiquetage faire de la pression sur l'industrie alimentaire pour qu'elle change la recette de leurs aliments en y mettant moins de sucre. Elles pensent qu'avec cet étiquetage les gens vont moins acheter les produits dit élevés en sucre. Ceci n'arrivera pas. Cela, c'est que du chantage envers les fabricants. Les gens ne sont pas vraiment visés par cette technique de manipulation fait auprès des fonctionnaires du gouvernement du Canada.

Les nutritionnistes et tous les fanatiques anti-sucre s'indignent publiquement, dans les reportages et les entrevues télé/radio, sur la lobby de la méchante industrie alimentaire qui mettraient beaucoup de sucre dans leurs aliments pour en vendre plus ou pour nous en rendre dépendant d'eux.

Mais eux autres, ils sont parfaits et irréprochables. Eux seuls possèdent la vérité. Eux sont des références indiscutables. Eux, ils ne font pas du lobby, eux ils ne veulent que sauver la planète du péril obèse.

Les fanatiques anti-sucre démonisent l'industrie alimentaire, ils veulent nous faire croire que celle-ci nous veule du mal. Qu'elle nous manipule, qu'elle nous pousse vers le mal, vers la malbouffe.

Les fanatiques anti-sucre sont malhonnêtes et de mauvaise foi.

Leur stratégie ne fonctionnera pas parce que si les fabricants d'aliments modifier trop leurs recettes pour plaire aux fanatiques anti-sucre. Celles-ci ne goutteront pas pareilles. Les gens vont arrêter d'acheter un produit qui ne goutte plus ce qu'il gouttait avant. Les fabricants font des produits alimentaires en fonction du goût et du coût de fabrication. Ils ne mettent pas trop de sucre juste assez pour que cela soit bon au goût.

Tandis que les recettes que nous faisons à la maison, seul le goût compte. La quantité de sucre est calculée pour obtenir un goût optimal. Comment les nutritionnistes feront-elles pour surveiller les gens qui cuisinent chez eux pour qu'ils ne mettent pas une quantité élevée de sucre dans leur recette?

Finalement, cet étiquetage sera surveillé seulement par les femmes orthorexiques. Un étiquetage très nuisible à la santé mentale des femmes. Un étiquetage qui encouragera les femmes au masochisme alimentaire (restrictives).

Commentaire fait par José Breton

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