Mercredi 18 janvier canoe web
On peut y lire: Contrairement à ce que l'on peut penser, la malbouffe dans les écoles ne ferait pas grossir les enfants, à en croire une récente étude menée par des chercheurs américains. C'est la conclusion surprenante d'une équipe de scientifiques de l'Université de l'État de Pennsylvanie. «En fait, nous avons attendu deux ans avant de publier nos résultats, car nous voulions continuer à chercher un lien entre la présence de malbouffe à l'école et le poids des élèves, lien qui n'existait tout simplement pas», a expliqué Jennifer Van Hook, auteure principale de cette recherche. Pour parvenir à ces conclusions, les chercheurs ont analysé les données relatives à des milliers d'enfants de la maternelle jusqu'à la deuxième année du secondaire, de 1998 à 2007. Ils ont constaté qu'alors que les jeunes avaient accès à de la malbouffe à partir de la cinquième année du primaire, cela n'entraînait pas un accroissement du nombre d'étudiants obèses ou en surpoids. Au contraire, le pourcentage d'obèses diminuait, passant de 39 à 35,4%. Selon la chercheuse, le problème viendrait plutôt de ce qui se passe à l'extérieur de l'école. «Les enfants sont très occupés à l'école. Ils n'ont donc que peu d'occasions de manger alors qu'ils se trouvent dans leur établissement scolaire. Par conséquent, la présence de malbouffe dans ce lieu n'a que peu n'impact sur la quantité consommée par les jeunes», a précisé Jennifer Van Hook. Les résultats de ces travaux ont été publiés dans la revue scientifique Sociology of Education. Mon commentaire Cette recherche démontre une fois de plus que la lutte contre la prétendue épidémie d'obésité/malbouffe n'a aucune crédibilité. Le plaisir, de moraliser les gens, part d'un sentiment de supériorité. La croisade contre l'obésité se compare à une lutte des classes sociales. C'est les sveltes et athlétiques qui font la morale aux gros. Les minces sont fières d'eux-mêmes, disciplinés et surtout en parfaite santé tandis que les gros sont des cochons incapables de s'arrêter de manger, qui n'ont aucune fierté, qui se laisse aller et surtout qui sont en très mauvaise santé. Reppellons-nous, qu'il est impossible de trouver une explication sur un phénomène qui n'existe pas: «l'épidémie d'obésité». S'attaquer aux aliments dit de malbouffe est un choix simpliste basé sur aucun fait mais, idéal pour faire la morale aux gens. La malbouffe nous ferait manger trop, elle est considérée comme un genre de drogue. En d'autres mots, la malbouffe est de la nourriture addictive qui nous pousse à en vouloir continuellement en remanger à cause de son bon goût: «gras et sucré». Ceux qui se sent bien à moraliser les gens sur leurs habitudes alimentaire ont nécessairement un sentiment de supériorité. Eux: sont vertueux et iront aux paradis tandis les autres sont dans le péché et iront en enfer. Autre preuve que les intégristes anti-obésitè/malbouffe vivent avec un sentiment de supériorité est la permission qu'ils se donnent d'exagérer pour faire peur afin de manipuler l'opinion publique. C'est inacceptable de se faire moraliser sur nos choix alimentaires, parce que cela fait partie de notre intimité. Manger est un acte intime et personnel, comme l'est la sexualité, ce qui exige respect et délicatesse. On peut enseigner aux gens de développer des bonnes habitudes alimentaires mais, en utilisant la bonne méthode. Soit en leur suggérant des choix et non en les forçant d'éviter de manger tel ou tel aliment en utilisant la peur et la culpabilisation. Il faut éviter demontré du doigt des aliments parce ce que prétendument malsain ou de démoniser des aliments. Il n'existe pas de mauvais aliments. Il n'y a pas vraiment d'aliments à éviter. Il faut tout simplement encourager les gens à manger une grande diversité d'aliments. La moralisation de ce qui est bon ou pas de manger ou la moralisation à l'aide du concept de la malbouffe a des conséquences néfaste sur la santé des femmes, parce que celles-ci associent manger et avoir un corps laid. Manger de la malbouffe ce n'est pas tant associé à une mauvaise santé qu'à avoir un corps dégeuleuse (à la mesure de ce que pensent les femmes de leur corps). Ce qui fait que les femmes se culpabilisent fortement de manger des aliments plus caloriques, ce qui les poussent à faire des restrictions alimentaires et que pour certaines les verseront dans un désordre alimentaire. Commentaire fait par José Breton Compléments d'informations L'histoire Pas d'impact sur le poids des enfants La malbouffe à l'école ne fait pas grossir les enfants La malbouffe à l'école: pas d'impact sur le poids des enfants Soins de santé au Canada Pas d'impact sur le poids des enfants Study: ‘Junk food’ in school not correlated with student weight gain Junk food in school: Not a reason for weight gain among Kids Junk food doesn't cause obesity in kids Study: Vending machines in schools not to blame for obesity Autres Les frites de retour à l'aréna de Lac-Etchemin La malbouffe rendrait dépressif Une nouvelle drogue dure : la malbouffe Malbouffe: la Fondation Chagnon veut de l'information Le goût de la malbouffe pourrait s'acquérir pendant la grossesse Les fast-foods attirent les écoles La malbouffe dommageable, même à l'occasion Halte à la malbouffe à l'école Délaisser la malbouffe et bouger Obésité : la malbouffe à l'école accusée injustement? 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