Le surpoids, gage
de survie après un infarctus? Sujet: Tiens tiens, les minces faut aussi des infarctus ? On peut y lire: Le surpoids est un facteur de risque bien connu d'infarctus. Mais sait-on que les personnes trop grosses en réchappent plus souvent que celles qui sont minces? Un paradoxe que soulignent plusieurs études
internationales selon lesquelles les patients obèses auraient
davantage de chances de survivre que ceux de poids normal. Mon commentaire Là nous sommes sans devant dessus sens devant derrière. Cet article nous donne la chance de relativiser le facteur de risque qu'est l'embonpoint ou l'obésité. Il nous permet aussi, une fois de plus, de discrédite la position absolutisme des intégristes anti-obésité. En effet, ceux-ci nous laissent croire que l'embonpoint/obésité constitue une maladie en tant que telle. La seule façon d'être en santé, c'est d'être mince. Avec eux, on pourrait penser que les gens qui sont minces sont éternels et sont immunisés contre les maladies. Relativisons : L'embonpoint/obésité peut être un facteur de risque dans certains cas, pas dans tous les cas. L'embonpoint/obésité peut avoir un effet protecteur contre certaines maladies ou être favorable à une bonne santé dans certains cas, pas dans tous les cas. L'infarctus est influencé par une prédisposition génétique. Ainsi, une personne de forte taille qui n'a pas de prédisposition génétique à faire un infarctus a beaucoup moins de chance de faire un infarctus qu'une personne mince qui a une prédisposition génétique. Une personne de forte taille qui a une prédisposition génétique à faire un infarctus a une égale de chance de faire un infarctus qu'une personne mince qui a une prédisposition génétique. Mais celles qui font de l'embonpoint ont plus de chance de survie après un infarctus selon ces études. Tout est relatif. Personne n'est exempt de développer une maladie peu importe son poids corporel. Les avantages d'être minces et ceux d'être plus corpulent s'équivalent d'après moi. Comme on ne peut choisir son type morphologique, cela constitue une variable sur laquelle on est impuissant comme avec les prédispositions génétiques. Il n'y a donc aucun avantage au niveau de sa santé de vouloir changer sa morphologie (maigrir). En conclusion, ceux qui conseillent les gens sur ce qu'il faut faire pour être en santé devraient éviter de parler de poids corporel et de perte de poids pour se concentrer sur les bonnes habitudes de vie. Les bonnes habitudes de vie sont la seule variable sur laquelle on peut agir pour éviter de développer une maladie. Être en santé, c'est quelque chose qui se vit et se vérifie au jour le jour. La guerre systématique à l'épidémie d'obésité, na qu'un seul effet, maintenir les femmes dans l'obsession de la minceur. Commentaire fait par José Breton
Complément d'informations: L'histoire Le surpoids, gage de survie après un infarctus? Overweight and Obese Have Better One-Year Survival After Heart Attack Than Normal Weight People La relativité du facteur de risque de l'embonpoint Mieux vaut être enrobé mais sportif que svelte et sédentaire Les scientifiques ne s'entendent pas sur le risque d'être « un peu enrobé » Le rapport hanches/tailles, facteur de prédiction du risque cardiaque Good news for big women You don't have to be skinny to be healthy Les sujets
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