"Je
me suis fait brocher l'estomac" Sujet: L'inconcevable se continue On peut y lire: Cas vécu Denis Doucet, qui a atteint le poids de 400 livres, en a suivi, des régimes! À chaque tentative, il maigrissait de 50 ou de 60 livres, il se décourageait et recommençait manger de plus belle. Ses émotions, ses joies comme ses peines, il les refoulait jusqu'au fond de son estomac... tout comme les pizzas, les poutines et les pâtes, entre autres. Bien sûr! Mon rythme cardiaque était très élevé. Et mes antécédents familiaux jouent contre moi. Ma mère a, elle aussi longtemps souffert d'un excès de poids, faisant osciller la balance de 120 jusqu'à 200 livres. Il y a aussi des cas d'hypertension et de diabète dans ma famille; si je ne m'étais pas fait opérer, je me serais dirigé vers de sérieux problèmes. Il fallait que je subisse une dérivation gastrique isolée. C'est le Dr Nicolas Christou, chirurgien bariatique de l'hôpital Royal Victoria, qui m'a opéré, le 6 décembre 1999. Mais, avant de subir cette intervention, j'ai rencontré plusieurs autres médecins. Il fallait que je sois admissible à l'opération. Il y a trois critères qui priment. Je pouvais être classé comme un cas urgent, semi-urgent ou être placé sur une liste d'attente. On m'a collé l'étiquète urgent à cause de mes antécédents familiaux. Oui, j'ai ressenti de la peur quand on m'a amené au bloc opératoire, mais mes criantes se sont vite dissipées. Aujourd'hui, quand je pense que j'au perdu 120 livres au cours de six premiers mois et que je pèse maintenant 196 livres, je suis fier et satisfait. Lorsqu'ils nous reçoivent à souper, les gens pensent encore que je mange les même quantités qu'avant et ils sont portés à me servir d'énormes assiettes. D'autres pensent que je suis anorexique. Mon commentaire Cet homme est de très grande taille, je dirais 1 m 90 et plus. Il s'est fais brocher en étant en parfaite santé, sans avoir aucune maladie et sans être en danger de mort immédiat. Il a engraissé, parce qu'il paraît-il, il mangeait ses émotions. Il y a un chirurgien psychopathe aussi à Montréal, qui se sert des revues à sensation, pour faire la promotion de son charcutage. Un cas urgent lui! Là vraiment pas! De toute façon, il ne peut pas y avoir d'urgence à se faire faire quelque chose qui amène inévitablement à des complications mortelles (tous les brochés de l'estomac en mourront un jour ou l'autre, c'est garanti). Il n'y a pas d'urgence à se mettre dans une situation qui fait souffrir, à cause d'une diète forcée, moralement. Il n'y a pas d'urgence à ruiner sa vie ainsi. À sa grandeur, 400 livres, c'est correct. Il aurait peu continué à vivre heureux et en santé sans problème. Prenons, par exemple les lutteurs et les joueurs de football américain, qui ont un gabarit semblable à lui. NFL WWF À sa grandeur, 192 livres, c'est de l'anorexie. Il ne peut pas descendre en bas de 300 livres, sans mettre sa santé en danger. Son organisme est en train de puiser, son manque de calories, dans sa masse musculaire. Il va finir par être un ver de terre. J'en lui donne pas longtemps à vivre, il ne se rendra pas à ses 40 ans. (Une souris n'a le même besoin énergétique qu'un éléphant) Il faut absolument que la société arrête de payer pour ce charcutage. Il est absurde que l'assurance maladie débourse de l'argent pour une opération qui détruit la santé et qui tue les gens. Alors, contactez le CRSSS, pour leur dire que comme payeur de taxe vous voulez qu'il annule le budget accordé aux chirurgies bariatriques. Sur le site du Ministère de la Santé et des Services sociaux vous trouverez la liste des régies régionales (Réseau) où vous pourrez vous plaindre dans votre région respective. Commentaire fait par José Breton
Complément d'informations: Problèmes
éthiques posés par le traitement chirurgical de
l'obésité morbide: L'historique de l'inconcevable
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