Le plan d'action du gouvernement visant la réduction de l'embonpoint a échoué
On peut y lire: Québec perd la lutte contre l'obésité Malgré un ambitieux plan d'action, le gouvernement du Québec a complètement échoué son objectif de lutte contre l'obésité, qui continue de progresser dans la province. «Les objectifs [...] visant la réduction de l'obésité et d'embonpoint n'ont pas été atteints», peut-on lire dans le Bilan des réalisations et des retombées du Plan d'action gouvernemental de promotion des saines habitudes de vie et de prévention des problèmes reliés au poids, publié en début de semaine sur le site internet du ministère de la Santé et des Services sociaux. Pour la période 2006 à 2012, Québec s'était donné l'objectif de réduire de 2 % le taux d'obésité et de 5 % l'embonpoint chez les jeunes et les adultes. «Ces objectifs étaient ambitieux et difficiles à atteindre à court terme», constatent les auteurs du bilan. UN ADULTE SUR DEUX En effet, l'embonpoint et l'obésité chez les jeunes et les adultes n'ont cessé d'augmenter. Des prévisions dites «plus optimistes» démontrent même que la situation ne cessera d'empirer d'ici 2030. Le bilan réalisé par le ministère de la Santé s'appuie notamment sur une étude effectuée récemment par l'Institut national de santé publique du Québec, et qui démontre que de 2005 à 2010, la prévalence du surplus de poids a augmenté de plus de 3 % chez les adultes. Pire encore, de 1987 à 2010, on constate que la proportion des adultes québécois âgés de 18 ans et plus ayant un surplus de poids est passée d'un adulte sur trois à plus d'un adulte sur deux. UN COÛT IMPORTANT Par ailleurs, «les coûts de l'obésité, sur le plan économique et social, sont très susceptibles de croître de manière importante au cours des prochaines décennies », notent les auteurs du bilan du plan d'action gouvernemental. Au Québec, le surplus de poids entraîne des coûts annuels de 1,5 G$, notamment en frais d'hospitalisation et de consultations médicales. «Un montant auquel il faut ajouter les pertes de productivité et l'absentéisme au travail, c'est une situation inacceptable et qui appelle à l'action», a déclaré le député péquiste en matière de saines habitudes de vie, Sylvain Pagé, le mois dernier, en faisant référence aux données contenues dans le dernier rapport de l'INSPQ. Mon commentaire Premièrement, c'est une fausse interprétation de prétendre qu'il y a de plus en plus de personnes obèses. Car, le poids corporel est déterminé par la génétique et non par des habitudes de vie. Les habitudes vie des gens ne se détériorent pas de plus en plus avec le temps. Les gens qui sont nés pour être gros le seront toujours. Si ceux-ci sont plus actifs, ils peuvent faire varier un peu leur poids. L'objectif des intégristes anti-obésité/malbouffe de nous rendre tous minces et athlétiques, c'est irréaliste. La génétique de l'espèce humaine est caractérisée par une grande variété morphologique. Il y a des petits, des moyens et des gros. Investir de l'argent pour lutter contre ceux qui sont nés pour être gros afin qu'ils essaient de changer leur morphologie, c'est inutile. C'est se battre contre des moulins à vent. L'institut de la santé publique devrait s'occuper de la santé des gens et non à leur morphologie. Affirmer que l'obésité coûte cher au système de santé, c'est de l'eugénisme. C'est un concept de supériorité des gens minces parce qu'ils coûteraient moins cher au système de santé. Les minces eux, ils ne tombent pas malade eux??? La santé, ce n'est pas d'être gros, c'est adopté de bonnes habitudes de vie. Et, si tous sans exception avaient de parfaites habitudes de vie, il y aurait encore des gros, des moyens et des petits. Mais pour Richrad Béliveau, il faut tout faire ce que l'on peut faire pour être mince. La minceur, c'est accessible à tous, c'est juste une question de volonté. La non-reconnaissance de la diversité morphologique discrédite les intégriste anti-obésité/malbouffe. La guerre contre l'obésité est une fraude médicale. Elle est menée par un groupe de fanatique de la vie éternele par la minceur qui ont décidé de faire la passe d'argent en créant de toute pièce un faux problème de santé. C'est malhonnête d'utiliser la peur, les menaces et l'intimidation pour obtenir des subventions du gouvernement. Ils ont créé des jobs pour leurs amis qui font de la recherche, qui font des programmes de sensibilisation et qui ont créé un groupe de pressions. Ils ont mobilisé une armée pour lutter contre un mal qui n'existe pas. Le gouvernement libéral n'aurait jamais dû créer en 2007 le fonds pour la promotion des saines habitudes vie dans l'unique optique de réduire le nombre d'obèses ou d'endiguer la prétendue épidémie d'obésité. Le gouvernement a accepté cela par peur du péril obèse. En conclusion, il est inutile de dépenser autant d'argent pour la promotion des saines habitudes vie, car cela est une responsabilité des parents, de l'école et non d'état. Commentaire fait par José Breton Informations supplémentaires L'histoire: Québec perd la lutte contre l'obésité Portrait de l'obésité au Québec Québec perd la lutte contre l'obésité En moins de 30 ans, le taux d'obésité a triplé au Canada Un Québécois sur deux souffre d'embonpoint L'ADQ estime plus urgent de s'attaquer à l'obésité Lutter contre l'obésité peut-il avoir des effets pervers? Québec entreprend sa lutte contre l'obésité
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