TVA Nouvelles Agence QMI Publié le 5 octobre 2022 à 17:50
(2) Le cerveau «rajeunit» après une chirurgie bariatrique, constatent des chercheurs de Québec
On peut y lire: Le décès de Maryse Deraîche, qui avait publié un article renversant à propos de l'obésité dans le magazine Urbania, a ébranlé l'animateur de QUB radio, Benoît Dutrizac, qui a tenu à saluer sa bravoure et son courage, elle qui avait osé montrer son corps après sa chirurgie bariatrique. D'entrée de jeu, l'animateur s'est dit choqué d'apprendre cette triste nouvelle et il a rappelé que Maryse a pris une décision marquante en 2010. «La chirurgie bariatrique a changé sa vie à plusieurs niveaux, physique, psychologique et professionnel. Son article Qui gagne perd a été un tremplin pour elle », a raconté sa s½ur Isabelle Deraîche. Par rapport au fait que Maryse ait décidé de dévoiler son corps après l'opération, sa soeur a dit que Maryse aimait parler des choses que les gens ne disaient pas, comme les impacts d'une telle chirurgie sur le corps humain. « Elle était fière de montrer ça et d'aider les gens à dire que c'est normal, même si cela ne l'était pas. » Maryse Deraîche pesait 360 livres et son poids est descendu à 145 livres après l'opération. Questionnée par rapport aux motivations de sa soeur, Isabelle Deraîche a mentionné que Maryse ne pouvait plus aller au cinéma, qu'elle devait s'assurer qu'il y avait une chaise adaptée pour elle avant d'aller au restaurant et que c'était impossible pour elle de prendre l'avion. «Plein de choses pouvaient handicaper sa vie et elle voulait se libérer de ce handicap.» Le chemin de Maryse Deraîche n'a pas été une route tranquille. Malgré le fait qu'elle surveillait son alimentation, elle reprenait du poids lorsqu'elle lâchait son régime strict. « Je ne suis pas spécialiste, mais il y a une partie génétique. Je combats ce problème depuis toujours aussi. Je n'ai pas atteint le poids que ma soeur a pu atteindre, mais c'est un combat d'une vie. » Selon Mme Deraîche, des problèmes peuvent survenir à la suite d'une chirurgie bariatrique dont le surplus de peau et les problèmes intestinaux. «Ce n'est pas la solution facile. C'était un combat de tous les jours. Elle devait prendre beaucoup de médicaments. Cette opération est une question d'absorption, mais si on absorbe plus la nourriture, on absorbe plus les nutriments créant ainsi des carences.» Un GoFundMe au nom de Maryse Deraîche a été créé pour les funérailles. «La mort est administrative à un point tel qu'il faut laisser son deuil de côté. Il faut se sortir de cette situation du mieux qu'on peut. C'est la pire épreuve de notre vie.» Notons qu'une partie de la somme amassée ira à Suicide Action Montréal. Si vous avez besoin d'aide LIGNE QUÉBÉCOISE DE PRÉVENTION DU SUICIDE -- (2) Le cerveau «rajeunit» après une chirurgie bariatrique, constatent des chercheurs de Québec La perte de poids importante qui suit une chirurgie bariatrique s'accompagne d'un rajeunissement impressionnant du cerveau, ont constaté des chercheurs québécois. Deux ans après avoir subi cette intervention, le cerveau des patients avait ainsi rajeuni de plus de cinq ans. «Ça nous suggère vraiment une amélioration de la santé cérébrale après la chirurgie bariatrique», a résumé la responsable de cette étude, Andréanne Michaud, qui est professeure à l'École de nutrition de l'Université Laval et chercheuse au Centre de recherche de l'Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec-Université Laval. Les chercheurs ont tout d'abord utilisé l'imagerie par résonance magnétique cérébrale pour documenter, à l'aide de quelque 600 sujets en santé, les changements qui surviennent normalement à la densité de la matière grise du cerveau en vieillissant. Ce modèle a ensuite été appliqué à une cohorte d'une trentaine de patients obèses «pour évaluer dans quelle mesure leur neuroanatomie est différente de la population en santé», a précisé Mme Michaud. «On a vu qu'il y avait une augmentation de l'âge cérébral avec l'obésité sévère», a-t-elle précisé. Les images ont été prises deux mois avant la chirurgie ainsi que quatre, douze et vingt-quatre mois après l'intervention. Un an après la chirurgie, le cerveau des patients avait rajeuni d'environ trois ans. Après deux ans, il avait rajeuni de 5,6 années. L'amélioration de l'âge cérébral qui survient après une chirurgie bariatrique semble associée au poids qui a été perdu. Plus la réduction du poids corporel est importante, plus l'indice de masse corporelle chute, plus la pression artérielle et la résistance à l'insuline s'améliorent, plus le rajeunissement était prononcé. «Donc ça semble être associé quand même à la perte de poids, mais aussi à l'amélioration de la santé cardiométabolique, a souligné Mme Michaud. C'est sûr qu'on peut pas exclure que ce soit parce que la personne a apporté des changements dans ses habitudes de vie, dans ses habitudes alimentaires, mais on n'a pas pu l'évaluer dans le contexte de notre étude.» Tout comme l'obésité est une maladie multifactorielle, il y a fort à parier que de multiples mécanismes sous-tendent également ce rajeunissement du cerveau, a-t-elle précisé: une réduction de l'inflammation qui accompagne l'obésité, une vascularisation améliorée du cerveau, ou encore des changements aux hormones gastro-intestinales ou au microbiote sont autant de pistes intrigantes. La science savait déjà que la chirurgie bariatrique peut améliorer de façon marquée la santé cardiométabolique, mais cette nouvelle étude confirme qu'elle peut aussi améliorer la santé du cerveau, a dit Mme Michaud. La chercheuse et son équipe constituée de chercheurs des universités Laval, McGill et de Montréal continuent de suivre ces patients pour déterminer si les gains observés se maintiennent et s'ils se traduisent par une amélioration à des tests mesurant les capacités cognitives. Les conclusions de cette étude sont publiées dans le numéro d'octobre de la revue scientifique NeuroImage. Sujet: Deux poids deux mesures Mon commentaire Les journalistes, et les médias en général, manquent de jugements, ou ils se sont faits manipuler par les médecins qui font la promotion du brochage d'estomac. Ces derniers les supplient de ne pas parler en mal contre cette opération pour ne pas briser le rêve des femmes d'obtenir enfin un corps mince et sexy. Le dernier reportage qui critiquait la chirurgie bariatrique remonte à vingt ans. Oui, il est vrai que Télé-Québec a fait deux reportages qui en parlaient, mais ils n'étaient pas clairement critiques. Le gros problème avec ce charcutage, c'est qu'il ne fait pas débat au Québec. Les ablations d'estomac n'intéressent pas les journalistes et les femmes qui l'ont subi et qui sont aux prises avec des complications qui handicapent leur vie ne se plaignent pas. En France et en Belgique, la chirurgie bariatrique fait débat. Même que les femmes qui ont des complications poursuivent leur bourreau au civil pour la perte de jouissance de la vie.
Les seuls qui vont sur la place publique, c'est pour en témoigner positivement. Pourtant, les éclopées de la chirurgie bariatrique doivent se compter par milliers. L'opinion publique est donc faussée. Ainsi, tout le monde pense que toutes les femmes qui ont subi un brochage d'estomac filent le parfait bonheur. Les journalistes devraient faire enquête pour évaluer le pourcentage de femmes qui n'ont pas vécu de complications, de conséquences handicapantes ou qui ne vivent pas de séquelles. La population réaliserait que toutes ces femmes, sans exception, brochées de l'estomac ont vécu des complications et vivront avec des conséquences plus ou moins graves pour leur reste de leurs jours. (Tu ne te fais pas sectionner un organe sain sans conséquence.) Le gouvernement devrait faire un moratoire pour dresser un tableau du niveau de satisfaction des femmes qui se sont faite sectionner l'estomac. Cela les aiderait les femmes à prendre une décision plus éclairée sur leur santé. Malheureusement, cela n'arrivera pas, car il y a un ormeta entourant cette intervention au nom de la sainte guerre contre l'obésité. C'est la folie furieuse, les journalistes ont sauté sur cette histoire farfelue du rajeunissement du cerveau de ceux qui ont perdu du poids à l'aide de la chirurgie bariatrique. En effet, les nouvelles de TVA et Radio-Canada en ont parlé à la télévision. En fait, tous les médias ont parlé. Mais pour le suicide de Maryse Daraîche seulement TVA (QMI) l'a signalé et une seule fois. Mais ils n'ont pas parlé de sa perte de qualité de vie due à sa chirurgie bariatrique qui l'a poussé au suicide.
Il serait très pertinent que les médias traditionnels parlent de la cause du suicide de Maryse Daraîche. Cela serait une occasion de parler des complications, des effets secondaires et des pertes de jouissance de la vie suite à un brochage d'estomac. En passant: Associer le rajeunissement du cerveau à la chirurgie bariatrique est une allégation biaisée soit encore une tentative de faire la promotion de cette intervention. En effet, cette recherche s'ajoute aux autres recherches faites pour associer le brochage d'estomac à des bienfaits pour la santé. Pourtant, la seule utilité de la chirurgie bariatrique est la perte de poids.
Cette recherche est aussi biaisée par le fait qu'ils n'ont pas testé ceux qui perdent beaucoup de poids avec la chirurgie comparée avec ceux qui perdent beaucoup avec une autre méthode. Le rajeunissement du cerveau est une notion controversée. L'IRM du cerveau peut-il vraiment donner un indice sur le vieillissement du cerveau? Tu perds du poids, ton cerveau rajeunit. Tu réengraisses, ton cerveau repart à vieillir. Tu reperds du poids, ton cerveau rajeunit de nouveau. C'est ridicule. Conclusion, les journalistes auraient dû ignorer cette recherche bidon qui a un seul: but faire la promotion de la chirurgie bariatrique et parler de la vraie histoire soit de la chirurgie bariatrique qui a poussé Maryse Daraîche au suicide.
Complément d'information L'histoire Maryse Deraîche est décédée; sa soeur livre un témoignage touchant 12 ans après une chirurgie bariatrique, elle s'enlève la vie Maryse Deraîche: le décès d'une femme authentique Campagne de sociofinancement organisée par Isabelle Deraiche : Maryse Deraîche Le cerveau «rajeunit» après une chirurgie bariatrique, constatent des chercheurs de Québec Perdre du poids ferait rajeunir le cerveau Les chirurgies bariatriques font rajeunir le cerveau La chirurgie bariatrique Chirurgie bariatrique - Dénonçons-la Chirurgie bariatrique - Faites-le! - Allez-y ! COVID et OBÉSITÉ : La chirurgie bariatrique efface le supplément de risque Obésité : la chirurgie gastrique n'est pas forcément la solution Bypass, sleeve... : " On joue aux apprentis sorciers " Le risque médico-juridique en chirurgie digestive Encore des années d'attente pour une chirurgie bariatrique Weight loss is not the only benefit of bariatric surgery Mise en demeure de Dr Gaétan Barrette Rajeunissement du cerveau L'obésité liée à des altérations d'une zone du cerveau Obésité et mémoire ne feraient pas bon ménage À ce jour, il est impossible d'arrêter ou de renverser les effets du vieillissement. L'anorexie conduit à une perte de matière grise dans le cerveau À ce jour, il est impossible d'arrêter ou de renverser les effets du vieillissement du cerveau. La méditation semble freiner la perte de matière grise Une perte de matière grise liée au trouble bipolaire et à la schizophrénie En devenant pères, le cerveau des hommes perd en matière grise Arrêter de fumer permet d'enrayer la perte de matière grise Taux de suicide associé à la chirurgie bariatrique Le risque de suicide est augmenté après chirurgie bariatrique ! Obésité : un risque de suicide augmenté après une chirurgie gastrique Chirurgies bariatriques décevantes et suicides Chirurgie de l'obésité : un risque de suicide plus important ? Cancer du cerveau: L'importance de rester mince Maryse Deraîche Urbania a changé ma vie: Maryse Deraîche - YouTube Chirurgie bariatrique: «Ma beauté est un mensonge» Changer de vie de 360 à 145 livres «Obèse, changer de vie» : démystifier la chirurgie bariatrique Obésité : les dérives des opérations chirurgicales
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