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obésité infantile Sujet: L'exagération Ce qu'on peut y lire: «On doit freiner cette tendance, sinon on s'en va vers un désastre» La Dre Claire Leblanc (JR) - Diabète, hypertension, cholestérol élevé, apnée du sommeil... Des maladies touchant des adultes, d'âge mûrs, direz-vous. Détrompez-vous, on voit maintenant poindre ces problèmes de santé dès le jeune âge, chez des enfants obèses. «La moitié des jeunes de douze ans manifestent déjà un facteur de risque de maladie cardiovasculaire. Au cours des 20 dernières années, l'obésité a triplé chez les jeunes, tandis que l'embonpoint a doublé. En outre, 70% des adolescents obèses le resteront à l'âge adulte», signale Paul Boisvert, directeur adjoint de la Chaire de recherche sur l'obésité à l'université Laval. «On a de plus en plus d'enfants obèses. On doit changer les choses pour freiner cette tendance, sinon on s'en va vers un désastre!», constate également la Dr Claire Leblanc, de la Société canadienne de pédiatrie. Pédiatre au Centre hospitalier pour enfants de l'est de l'Ontario, la Dr Leblanc coordonne un nouveau programme clinique et de recherche sur l'obésité des jeunes, à cet hôpital. Selon la pédiatrie, on diagnostique maintenant des pierres à la vésicule biliaire d'enfants obèses. Sans oublier les problèmes musculaire et l'asthme. Mauvaise alimentation et sédentarité favorisent l'obésité et les jeunes n'y échappent pas. Il existe de rares cas d'obésité familiale importante. En revanche, un mauvais équilibre alimentaire et le manque d'activités physiques exposent systématiquement l'enfant à l'obésité. Un enfant obèse sur deux peut retrouver son poids normal s'il est pris en charge précocement. Mon commentaire Ce mardi 23 septembre, il y avait un colloque sur l'obésité à Montréal. On a entendu parler dans tous les journaux, à toutes les nouvelles télévisées sur toutes les chaînes et dans tous les postes de radio. En d'autres mots, on nous a agressés avec cette histoire-là toute la journée. On nous revient ce type de dépêche 10 fois par année. On nous en parle toujours comme si cela était une nouvelle constatation. Ça fait dix ans qu'on nous le répète dix fois par année. À les écouter, dans dix ans 75% de la population Québécoise pèseront 400 livres et plus et l'espérance de vie ne sera que de 25 ans. Un journal ou une salle des nouvelles est supposée de se tenir à jour, de trouver de nouveau et de l'inédit. Une salle des nouvelles est dirigée par le chef du pupitre qui décide ce qui va paraître dans le journal ou pas. Logiquement, il ne devrait pas traiter d'un sujet sur lequel il n'a rien de nouveau à dire. Les enfants canadiens plus obèses que jamais Exemple : l'histoire des danses à 10 (danse contact), ils en ont parlé beaucoup au moment ou sa légalité était remise en question en cour. Cela avait suscité un débat moral dans la population. Mais, une fois que le juge a décidé que c'était légal, les journaux en n'ont pas reparlé malgré le fait que bien des gens ont une opinion qui désapprouve ce commerce sexuel. L'embonpoint est plus une question morale qu'une question de santé Pourquoi les journaux nous répètent continuellement que l'obésité, c'est grave, même s'il n'y a rien de nouveau dire à ce sujet? Pour moi, ils désirent délibérément contrôler l'opinion publique. On désire diriger l'opinion publique pour, peut-être, préserver la population du pêcher de la gourmandise, qui sait? Quel est leur objectif? Pensent-ils que faire régulièrement des dossiers sur l'obésité contribuera à faire baisser le nombre d'obèses? Croient-ils que, plus on va maintenir les gens dans la peur face à l'embonpoint, plus comme par magie ils maigriront? Pensent-ils que la peur d'une mère aura une influence ésotérique sur ses enfants pour les faire maigrir? Ridicule Pourquoi veut-on maintenir les gens dans la peur? Pensent-ils que les gens sont incapables de se responsabiliser eux-même face à leur santé? Nous n'aurions pas de mémoire et nous ne serions pas intelligents. Ou bien, on désire nous manipuler? Nous rappeler très fréquemment la gravité de l'obésité, ce n'est pas dans un but de nous informer pour nous aider à prendre une bonne décision sur notre santé. Mais bien pour nous forcer à adopter un comportement. Nous ne sommes plus des êtres humains libres d'esprit et d'agir. Nous devons nous soumettre à penser ce qu'ils veulent qu'on pense et faire de qu'ils veulent qu'on fasse. C'est une situation de dictature, comme je l'expliquais au sujet traité précédemment. Cette couverture médiatique omniprésente concernant l'obésité, constitue une stratégie pour que les femmes n'arrêtent pas de se préoccuper de leur embonpoint. Plus les femmes penseront que ce n'est pas correct d'être ronde, plus il y a des chances qu'elles se décideront de dépenser de l'argent dans une méthode d'amaigrissement. Il faut demeurer critique et vigilant pour ne pas embarquer dans leur bateau. Dans ce texte, on constate le manque de sérieux de ces gens-là. Ainsi, on mentionne un préjugé qui dit que si tout le monde avait de la volonté, si tout le monde se prendrait en main, tout le monde serait mince et athlétique et l'espérance de vie serait de 200 ans garantie sans maladies. On s'intéresse aux maladies ou autre comme l'embonpoint (qui n'est pas une maladie), parce que c'est payant. Si on ne ferait pas d'argent avec les régimes, il n'y aurait pas de chercheurs, pas de recherches, pas de colloques sur l'obésité et on n'entendrait pas parler dans les médias. Commentaire fait par José Breton
Complément d'informations : Le sujet traité à l'émission Aujourd'hui à la Radio Canada Santé - L'obésité touche plus de 30% des Américains Les Canadiens sont de plus en plus gros ! Il y a plus d'un milliard d'obèses sur la planète ! Obèses les jeûnes? Un très faible pourcentage de jeunes présentait un IMC plus élevé que celui du poids santé On a le droit de ne pas y croire Wow! The Government Says We're Fat! Now What? There's been an epidemic of alarmist stories about obesity Fat By Richard Klein and Michael Fumento Les sujets
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