La malbouffe virée
des écoles: Sujet: La façade vertueuse On peut y lire : Foi de gouvernement québécois, d’ici la prochaine rentrée scolaire, les élèves devront s’habituer à manger du riz et du brocoli à la cafétéria ! Mais, malgré toutes les bonnes volontés, les petits bedons bombés ne fondront pas de sitôt... surtout s’il y a un établissement de restauration rapide en face de l’école. « Ça dépend de ce qu’il y a aux alentours comme
restaurants, convient la conseillère en communications de la commission
scolaire de la Capitale, Joanne Trudel. Au centre-ville, il y a plus de
possibilités de consommer de la malbouffe. » Mon commentaire Ce qu'il faut comprendre, c'est que le gouvernement libéral actuel est en situation minoritaire. Ce qui veut dire qu'il est en précampagne électorale. Ce parti essaie de prendre des décisions le plus politiquement rentable possible. Il est en phase séduction afin d'augmenter sa chance de se faire élire avec une majorité de députés aux prochaines élections. Faire la lutte contre la malbouffe est, semble-t-il, bon pour l'image du parti. Cela semble être une action qui va plaire à la population. Cela semble donner l'image d'un gouvernement responsable qui désire le bien de sa population. Mais, ce n'est que ce que le lobby anti-malbouffe leur a fait croire. Il ont réussi à faire croire que c'est les gens veulent cela. En effet, la lutte anti-malbouffe est déconnectée de la réalité que les gens vivent. Quand une chose n'est pas un enjeu dans la vie d'une personne, celle-ci n'en se préoccupe pas. Autrement dit, si cela ne t'affecte pas dans ta vie, tu nies porte pas attention. La nourriture grasse et sucrée fait partie de la vie de tous les jours des gens et depuis toujours. Puis aucun de ceux-ci ne considère mettre leur santé en danger quand ils en mangent. En tenant compte aussi, que la nourriture riche en calories n'est responsable d'aucune maladie, la lutte anti-malbouffe constitue un concept abstrait. Par conséquent, cela crée une atmosphère de mensonge et d'hypocrisie entre les gens. Ainsi, les gens ne changent pas leurs habitudes alimentaires, même s'ils adoptent le discours de la rectitude politique entourant la nourriture dites santé. C'est juste une question de bien paraître. En d'autres mots, les gens n'osent pas dire le contraire de peur de se faire regarder de travers. Le parti libéral du Québec, en cédant aux pressions des activistes anti-obésité/malbouffe, s'est fait solidement avoir. Le premier ministre Jean Charest pense avoir fait un bon coup en annonçant sa politique contre la malbouffe dans les écoles. Mais, il a seulement fait plaisir aux adeptes de la sainte bouffe. Ça ne peut pas être, politiquement rentable, de se laisser dicter ses décisions par un groupe de pression. Surtout si celui-ci veut utiliser le pouvoir de l'état pour faire la morale aux gens. Le parti libéral se fera un jour ou l'autre ridiculiser par la population. En d'autres mots, ce parti aura comme réputation d'avoir dirigé un gouvernement fantoche. En terminant, ceci démontre qu'en adoptant le projet de loi « numéro 1 », le 5 juin dernier, pour la création d'un fond pour la promotion de saines habitudes vies. Les députés ont accepté indirectement que l'état finance un groupe de pression de l'intérieure. Ce projet de loi n'est d'autre qu'un cheval de Troie pour les zouaves anti-obésité/malbouffe. Une porte qui s'ouvre pour forcer l'état à faire des lois pour contrôler plus efficacement ce que les gens mangent. Car, pour ces extrémistes, la sensibilisation aux saines habitudes de vie ne suffit pas, il faut faire de la répression. Commentaire fait par José Breton
Complément d'informations : L'histoire La malbouffe virée des écoles: «On ne peut pas penser que ça va La malbouffe virée des écoles: «On ne peut pas penser que ça va tout régler» Québec lance sa politique-cadre sur la malbouffe dans les écoles Entre la malbouffe et les bulletins Malbouffe: un plan noble, mais déjà intégré dans l'Ouest-de-l'Île Le premier ministre Charest à Georges-Vanier Fini la friture Les écoles de Laval avaient déjà pris cette initiative Concertation pour sortir la malbouffe des écoles Finie la malbouffe dans les écoles Cafétérias scolaires: la disparition des frites pour janvier La malbouffe virée des écoles: le brocoli fait des heureux Québec lance son programme contre la malbouffe Malbouffe dans les écoles - LE GOUVERNEMENT DU QUÉBEC PREND LE VIRAGE SANTE Les appuis L'Ordre professionnel des diététistes du Québec fait parti des extrémistes anti-malbouffe/obésité Du côté critique Un "marché noir" de malbouffe s'installe dans une école de Winnipeg Rosa Parks is rolling over in her grave Junk food trade soars at Manitoba high school FRANÇOIS BOURQUE: Zoner la malbouffe Malbouffe: le culte infantilisant Les compagnies de boissons veulent continuer à vendre le diète Malbouffe: vos études, elles sont où ? Lorsqu'on veut écraser un la critique on fait face à un sujet qui est défendu comme un dogme. Le dérapage La STM offre une navette vers la malbouffe Autres Why do so many studies suggest obesity as an independent risk and why dieting is futile... http://www.vif.com/users/ronde/ Québec entreprend sa lutte contre l'obésité Les fast-foods attirent les écoles Nouveau plan d'action contre l'obésité et la sédentarité Le contrecoup du discours anti-obésité Non aux repas équilibré à la cantine! Obésité : la malbouffe à l'école accusée injustement? Malade à force de faire attention Elle était encore en couches pour sa première frite La malbouffe pourrait être interdite dans les écoles Les sujets
précédents : |
Copyright © 2007, Les Éditions de la femme Tous droits réservés.