Malade à
force de faire attention
Sujet: Le tort que font les intégristes anti-obésité On peut y lire: mbornais__journaldequebec.com Sophie René de Cotret se bat contre les troubles de conduite alimentaire depuis qu'elle a 14 ans. Elle s'insurge maintenant contre ceux qui «diabolisent» le gras et le sucre, substances dont le corps a besoin. À force de faire attention à ce qu'elle mangeait, Sophie René de Cotret s'est rendue malade. À 20 ans, elle s'interroge sur les principes véhiculés dans la société au sujet de la nourriture et s'inquiète de la «diabolisation» de certains aliments. Étudiante au collégial à Sainte-Foy, souffre de troubles de conduites alimentaire depuis maintenant six ans: anorexie restrictive entrecoupée de périodes de boulimie. Elle a cumulé cinq hospitalisations depuis avril 2000, passant en tout 21 mois à l'hôpital, dont sept en thérapies intensives. Avec force thérapies, rencontres, suivi médical, elle tente de sortir de ses fausses croyances et souhaites guérir. Elle remarque que les médias font grand cas des gens qui mangent trop et de la malbouffe, ces temps-ci, mais souhaite qu'ils n'oublient pas ceux qui ne mangent pas assez. Environ 1% de la population souffre d'anorexie, de 3% à 5% souffrent de boulimie. À la sortie d'une autre hospitalisation, elle a décidé de s'impliquer et de prévenir les autres en présentant des conférences dans les écoles secondaires. «Les troubles de l'alimentation, ça commence jeune. Quand j'étais hospitalisée en pédopsychiatrique au CHUL, d'autres très jeunes filles y étaient. Elles n'avaient que 12-13 ans. L'une d'elles avait commencé des régimes à l'âge de six ans, dit-elle. Au dire de Sophie, de nombreuses jeunes filles diabolisent les aliments, quitte à priver leur corps des substances dont il a besoin pour vivre. Elle-même a commencé un petit régime, pour «améliorer sa santé», quand elle n'avait que 14 ans et pas de poids à perdre. Elle avait commencé par supprimer les collations de son alimentation, car «le grignotage fait engraisser». Ensuite, les desserts, car «on mange beaucoup trop de sucre». Puis, le fast-food, car «beaucoup trop gras et définitivement la cause de la mauvaise santé de la population». Ensuite, elle a dit non aux aliments dit «engraissant», comme les croustilles, les sucreries, les bonbons, les boissons gazeuses, les pâtisseries. Puis... elle a diminué ses apports en gras, supprimant de son alimentation les vinaigrettes, les fromages, les laits qui ne sont pas faibles en gras. Puis le plain et les céréales sucrée... Si bien qu'au cours de ses périodes d'anorexie, son menu quotidien ressemble à ceci: céréales all-bran et une pomme le matin, des légumes crus pour le lunch et pour le repas du soir, un peu de fromage et une tranche de pain. Moins de 1000 calories. «J'ai failli en mourir et j'ai des amies et des connaissances qui en sont mortes». Un phénomène qui touche 1% à 2% de la population (MFB) - Dans la région de Québec, de 1% à 2% de la population est diagnostiqués cliniquement pour anorexie ou boulimie. Ce sont les jeunes filles de 12 à 18 ans qui sont les plus vulnérables. «Plus de gens encore n'ont pas été diagnostiqués ou présentent des profils similaires», d'après la psychologue Catherine Bégin, chercheur à l'université Laval et spécialiste des troubles de l'alimentation. Ces gens extrêmement préoccupés par leur poids et leur apparence, qui calculent tout ce qu'ils mangent et qui ont des attitudes rigides face à la nourriture, sont plus à risques de développer ces problématiques. Le professeur Bégin estime que estime que la pression que la pression sociale est présentement très forte et que les modèles qu'on nous présente ont une silhouette quasi parfaite. De même, toute la question de la malbouffe, présentement d'actualité, est perçue différemment par ces personnes pour qui la plupart des aliments sont synonymes d'interdits. Si bien que des jeunes filles dont le poids santé serait de 120 livres se présentent en consultation avec un poids sous la barre des 90 livres. «Elles n'ont que la peau et les os. La perception qu'elles ont de leur poids ou de leurs formes est distorsionnée: elles se voient grosses. D'autres personnes, qui ne sont ni boulimiques ni anorexies, font ce que la psychologue appelle «de la dé-inhibition», et qui cause souvent les régimes yo-yo: c'est-à-dire qu'elles perdent le contrôle et surconsomment des aliments en réponse à des stress. À Québec, les personnes diagnostiquées sont suivies de façon individuelles ou au CHUL dans le cadre du Programme d'intervention et de traitement des troubles de conduites alimentaires. Parfois, leur état nécessite une hospitalisation. Certaines guérissent, d'autres meurent. La psychologue cherche présentement à déterminer pourquoi certaine personnes guérissent rapidement de ces problématiques tandis que d'autres, qui suivent les mêmes traitements, ne réussissent pas à être en rémission. «au contraire, leur profil se chronicise.» Mon commentaire Voilà, un exemple, qui valide le pourquoi je dénonce le fait que les médias sont au service des intégristes anti-obésité. Les médias accordent trop d'importance au faux problème obésité/malbouffe. Les personnes, qui travaillent pour aider les jeunes femmes aux prises avec un désordre alimentaire, ne sont pas regroupées. Il n'y a pas de groupe de pressions pour forcer le gouvernement à donner plus d'argent pour lutter contre cette problématique et pour forcer les médias pour qu'ils en parlent plus souvent. Par conséquent, les médias ne se sont pas mobilisés, comme ils le font en ce moment pour éradiquer l'obésité, pour lutter contre les désordres alimentaires. L'immense intérêt, pour la lutte à finir contre l'obésité/malbouffe, est injustifié. Cela ne constitue pas une réelle problématique. En effet, il faut bien manger pour survivre. Et être ce que nous sommes physiquement n'est pas une maladie et n'est pas nécessairement une source de souffrance. L'obésité/malbouffe a été montée artificiellement au rang de fléau national par la force du lobby des intégristes anti-obésité. Force, qui provient du financement de l'industrie de l'amaigrissement. C'est ce qui explique cette situation d'injustice. La seule chose que les intégristes anti-obésité réussissent à faire avec les médias, c'est d'encourager l'obsession de la minceur. Ils sont responsables dans une grande part de l'appariation des cas d'anorexies, de boulimies et de restrictives alimentaires. Car, même si le gouvernement mettrait une taxe sur la malbouffe, même s'il légiférerait la malbouffe dans les écoles et même si les médias continueraient à alarmer encore plus fréquemment le public, il n'y aura pas un jour moins de gens de fortes tailles, parce cela constitue une différence individuelle qui a toujours existé chez l'être humain. En lisant, tous ces articles suivants, la jeune femme devient, à coup sûr anorexie, de peur de devenir obèse: Dossiers obésité infantile Vers un désastre Cri d'alarme au congrès canadien de cardiologie On continue de manger gras et sucré La malbouffe aussi dévastatrice que la nicotine L'une des pires menaces à la santé Obésité infantile - Toute la société doit s'impliquer La malbouffe pourrait être interdite dans les écoles Elle était encore en couches pour sa première frite Commentaire fait par José Breton
Compléments d'informations Le sujet traité par moi: Un centre de prévention de l'obésité chez les jeunes ouvre ses portes à l'UL À quand un centre pour les désordre alimentaire? Anorexie une question de poids Plus d'une jeune Ontarienne sur trois essaie de maigrir La boulimie et l'anorexie peuvent entraîner la mort Problème de poids et... d'estime de soi L'anorexie dans l'actualité récente: Anorexie : Le nouveau mal du siècle ? Anorexie : Le nouveau mal du siècle? L’orthorexie, une névrose culturelle ? Allemagne : Un restaurant pour anorexiques et boulimiques 33 liens trouvés avec anorexie dans actualité de google comparé à 363 avec le mot clé obésité. Yo-Yo Diets Can Lead to Eating Disorders and Rarely Work Will the campaign against obesity unleash a new wave of guilt and blame? Les sujets
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