Journal de Québec lundi 23 septembre 2013 p.60
Sujet:Belle exemple de démagogie anti-obésité On peut y lire : RICHARD BÉLIVEAU DOCTEUR EN BIOCHIMIE - Collaboration Spéciale Une étude récente, publiée dans le prestigieux New England Journal of Medicine, indique qu'un excès de sucre sanguin, même chez les non-diabétiques, est associé à une hausse importante du risque de perte des fonctions cognitives. LE GOÛT AMER DU SUCRE Chaque jour, les Canadiens consomment en moyenne 23 cuillerées à thé (ou 92 g) de sucre qui ont été ajoutées à une foule de produits industriels, en particulier ceux de la malbouffe. Cet excès de sucre est une bien mauvaise habitude, car: il apporte un surplus de 345 calories, tout en étant dépourvu d'éléments nutritifs; ce surplus d'énergie est converti par le foie en graisse et mène donc à une augmentation du poids corporel. la consommation répétée d'un excédent de sucre, surtout lorsqu'elle est combinée au surpoids, perturbe les mécanismes de gestion du sucre dans le sang et provoque un état d'hyperglycémie chronique. En conséquence, il n'est pas étonnant que l'augmentation marquée de l'apport en sucres simples qui s'est produite au cours des dernières décennies soit associée à une foule de problèmes de santé comme l'obésité, les maladies cardiovasculaires, le syndrome métabolique, la stéatose hépatique ainsi que le diabète de type 2. Bien que nous ayons tous, à des degrés divers, la «dent sucrée», il est important de reconnaître qu'un excès de sucre représente un facteur de risque très important de plusieurs maladies graves qui compromettent autant la qualité que l'espérance de vie. RISQUE DE DÉMENCE En plus de ses impacts négatifs sur le métabolisme, il semble que le surplus de sucre sanguin soit également associé à une détérioration des fonctions cognitives. Par exemple, des études ont montré que les personnes affectées par un diabète de type 2 ont un risque 50% plus élevé d'être affectées par certaines démences (Alzheimer, démence vasculaire). Des études ont montré que les personnes affectées par un diabète de type 2 ont un risque 50% plus élevé d'être affectées par certaines démences. Mon commentaire RICHARD BÉLIVEAU n'est pas un scientifique honnête. En effet, dans son texte, il est clair et net que c'est un effort de sa part pour manipuler l'opinion publique en utilisant la peur. Souvenons nous que la guerre contre l'obésité constitue un dogme. Lorsqu'on parle de dogme on verse dans l'irrationnelle et dans la passion d'avoir le sentiment de posséder la pure vérité. Tout croyant a beaucoup de misère à envisager que les autres puissent ne pas croire au mêmes croyances que lui. RICHARD BÉLIVEAU se sent appeler, par une voix divine, d'aller sauver le monde de la terrible fléau de l'épidémie d'obésité. Ainsi, il est motivé par la sensation de faire quelque chose suprême. Éblouie par sa mission divine, il ne voit pas ses contradictions. Il triture les informations pour mettre en relief sa croyance. Il ne se censure pas sur ses exagérations et sur ses arguments démagogiques. Il fait des liens tirés par les cheveux afin d'avoir le maximum d'impact. Il espère peut-être que les femmes vont être tellement terrifiées par son discours antisucre, qu'elles vont arrêter totalement dans manger et ainsi maigrir pour obtenir un petit derrièr. Il a utilisé une recherche qui fait le lien entre le diabète de type 2 et les chances de devenir Alzheimer un jour. Premièrement les causes exactes de la maladie d'Alzheimer restent encore inconnues.. Si les gens qui font du diabète ont plus de chance de faire de Alzheimer cela ne signifie pas qu'il y a un lien direct avec cette maladie. Il est impossible de démontrer qu'un taux de sucre parfois élevé dans le sang pourrait provoquer la démence avec le temps. Exemple, les gens ont plus le rhume l'hiver et pourtant ce n'est pas le froid qui en est la cause. Cette recherche est vraiment inutile, elle a été faite par des intégristes anti-obésité dans un but de propagande et non pour faire avancer les connaissances. En plus d'utiliser une recherche bidon, il transpose les conclusions de celle-ci aux gens qui ne font pas de diabète. Le sucre ce n'est pas bon pour personne. Manger du sucre peut tous nous rendre Alzheimer. Pire encore, il laisse sous-entendre que manger du sucre diminuerait notre intelligence. Le sucre rend les gens débiles. (Les personnes qui ne font pas de diabète ont toujours la même quantité de sucre dans le sang, peu importe la quantité ingérer, sinon si leur taux varierait, elles feraient du diabète.) Il sous-entend que trop manger de sucre nous rendrait moins intelligent au jour le jour. Il a fait encore une fois une tentative de démoniser le sucre. Bien au contraire le sucre simple est essentiel pour le bon fonctionnement du cerveau. Le cerveau utilise uniquement le glucose comme source d'énergie. Il faudrait plutôt glorifier le sucre qu'autre chose, sans le sucre pas d'intelligence, pas d'invention, pas de culture et pas de création. Par conséquent, le sucre constitue l'élément nutritif le plus important. Comme le cerveau est la partie de notre corps le plus important, celui qui lui fourni de l'énergie ne doit pas être considéreré comme un poison, une drogue ou comme quelque chose de malsain. Le risque de développer l'Alzheimer serait associé plutôt aux femmes qui se privent constamment de manger du sucre de peur d'engraisser. Stresser son corps inutilement fini par l'épuiser et il devient moins fort pour combattre les maladies. Commentaire fait par José Breton Complément d'informations : L'histoire Y a-t-il un lien entre le diabète et la maladie d'Alzheimer? Mais existe-t-il un lien entre le diabète et l'Alzheimer ? Pour l'instant s'il existe, il est encore inconnu. La malbouffe à l'origine de la maladie d'Alzheimer? L'excès de sucre contribue au développement de l'Alzheimer La malbouffe engendre-t-elle l'Alzheimer? Dementia Risk Tied to Blood Sugar Level, Even With No Diabetes Does too much sugar lead to dementia? L'envers de la médaille Du sucre pour lutter contre la neurodégénérescence ? Quel est le rôle du sucre ou des glucides dans la maladie d'Alzheimer ? Le sucre pour se protéger de la neurodégénérescence La démagagie anti-obésité La malbouffe rendrait dépressif Une nouvelle drogue dure : la malbouffe
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