RÉACTION après le visionnement de la remise des PRIX JUTRA
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Jacinthe Laguë |
Bianca Gervais |
Julie Deslauriers |
Élise Guilbault |
Lucie Laurier |
Anne-Marie Cadieux |
Denise Robert |
Marie-Christine Trottier |
Julie LeBreton |
Karine Vanasse |
Céline Bonnier |
Pascale Bussières |
Voici ce que pensent les cinéastes, les producteurs, les réalisateurs et les bailleurs de fonds, mais, qu'ils n'oseront jamais avouer publiquement
«Regardez, minables spectatrices, de quoi ont l'aire des belles femmes. Cela vous dérange-tu? Nous, ça nous dérange pas que cela vous dérangent, CHRIS! Écrasez, bande d'imbéciles et de malotrues.
Les grosses torches comme la majorité d'entres vous êtes, on ne veut pas en voir au cinéma. Compris là! Y-a personnes qui va nous forcer à faire de la MARDE au cinéma. Des femmes au gras dégoulinant, Wash!, Restez chez vous, TABARNACLE!
Les grosses, c'est juste bon à baiser quand on n'a pas le choix (sentiment misogyne circulant dans la société)
Vous les grosses vous êtes toutes des déchets, vous voyez, des immondices flasques, des débris huileux, des résidus mous et etc.
Allez dont vous faire arracher toute votre graisse, bande d'épaisses! (à prendre dans les deux sens du terme)
On ne se voit pas mettre une femme, d'allure mère de famille nombreuse, pour faire une scène de lit avec Frédérick de Grandpré. Par exemple!. CALICE! Pousses mais pousses égale!
Des CUS larges comme une porte de garage, très peu pour nous. Des jos (nichons) gros comme des ballons de plages, c'est grossier et obscène. Yark! »
Commentaire pré-gala des prix Jutra 2005
Je ne manifesterai pas cette année pour les prix Jutra comme dans les années passées. La principale raison est le choix de la salle: salle Maisonneuve de la Place des Arts, qui rend impossible toute manifestation.
Vous pouvez lire le texte de ma manifestation l'an passé 2004 ici: Je veux voir des femmes aux gros seins au cinéma.
Le principal reproche, que je fais au cinéma Québécois, est qu'il se calque à l'image superficielle du cinéma américain au niveau de l'exigence de la minceur pour les comédiennes.
Le rôle de la jeune première ou de la belle fille est toujours donné à une comédienne à la minceur standard. Dans, le cinéma Québécois, on entretien le mythe de la belle comédienne. On en fait un icône de beauté, une muse pour tous les cinéastes.
Dans un film québécois, on crée toujours un personnage qui doit jouer le rôle de la belle fille. Rôle joué par les comédiennes au corps mince dans 100% des cas.
Les icônes de beauté du Québec sont clairement identifiées et montées au rang de déesses.
Parlons-en de la beauté:
Les femmes rondelettes sont 1000 fois plus belles et que celles qui sont minces et délicates, Elles ont une beauté plus éclatante, pétillante, naturelle et réjouissante. Leur visage provoque une réaction émotionnelle spécifique à la fonction biologique de beauté. Ainsi, la beauté d'un visage se définit par son pouvoir de procurer du plaisir. En d'autres mots, de calmer, de rassurer et d'émouvoir.
Par exemple voici le visage de deux comédiennes: Christina Schmidt de l'émission de télévision Degrassi: The Next Generation et Caroline Néron: la comédienne reconnue comme sexe symbole au Québec.
Dans les productions 2004:
CAMPING SAUVAGE : la belle fille c'est Sylvie Moreau
DANS L'OEIL DU CHAT : la belle fille c'est Isabel Richer
JACK PARADISE, Les Nuits de Montréal : la belle fille c'est Geneviève Rioux
Les aimants : la belle fille c'est Isabelle Blais
MONICA LA MITRAILLE : la belle fille c'est Céline Bonnier
MÉMOIRES AFFECTIVES : la belle fille c'est Nathalie Coupal
LE BONHEUR C’EST UNE CHANSON TRISTE : la belle fille c'est Anne-Marie Cadieux
LE DERNIER TUNNEL : la belle fille c'est Marie-France Marcotte
L'ÉNIGME JAMES EDWARD : la belle fille c'est Karyne Lemieux
NOUVELLE-FRANCE : la belle fille c'est Noémie Godin-Vigneau
PREMIER JUILLET, LE FILM : la belle fille c'est Sabine Karsenti
MA VIE EN CINÉMASCOPE : la belle fille c'est Pascale Bussières
Eternal : la belle fille c'est Caroline Néron
Source : http://www.telefilm.gc.ca
Conclusion:
Moi, j'aimerais bien réalisé un film d'amour avec une comédienne d'une grande beauté comme du genre de Christina Schmidt. Mais, le monde de la production cinématographique Québécois est un milieu d'amis fermé. C'est un monde qui favorise les amis et les gens qui pensent comme eux. Il a aussi l'existence d'une culture d'entreprise anti-rondeurs féminines.
Même, si j'avais le meilleur des scénarios du monde, il ne m'accorderait pas de subvention pour le réaliser. Parce que, je ne fais pas partie de la gagne.
Le seul moyen de voir des comédiennes de taille plus dans le monde du cinéma et de la télévision, c'est d'être autonome financièrement à l'aide du bénévolat et de contributions monétaires.
Liens :
identity theory | the narrative thread - sex worker's art show
Jenny's Artifical Intelligence
Je serai entendu aux auditions publiques sur le Conseil de l'égalité