Beauté fatale
Commentaires sur le documentaire de Léa Clermont-Dion sur la beauté

Les grands documentaires de Télé-Québec Beauté fatale

Ça fait dix ans que je dénonce le modèle unique de beauté.
Ça fait dix ans que je dénonce le modèle unique de beauté. La souffrance que l'industrie de la beauté cause aux femmes. Mais je n'y échappe pas moi non plus au culte de l'image. Ça arrêtes où notre obsession.

Une barbie, c'est une espèce d'obsession de la beauté
Une barbie, c'est une espèce d'obsession de la beauté une incarnation de la beauté dans une poupée.

Est-ce que ce sont tous les deux des modèles de beauté inatteignables?
Les barbies et les mannequins internationaux est-ce qu'il y a un lien entres les deux? Est-ce que ce sont tous les deux des modèles de beauté inatteignables?

Plus elles sont à la recherche de la perfection, plus elles vont consommer le modèle unique de beauté
Plus elles sont à la recherche de la perfection, plus elles vont consommer le modèle unique de beauté, la californienne blonde aux yeux bleus minces très grande.

en pub on te fais sentir coupable d'être en manque de quelque chose. Puis tu vas aller acheter le produit.
On prend pour acquis si une femme ne ressemble pas à cette femme là que ce soit en pub ou dans les magazines. Elles vont vouloir consommer ce produit-là, des produits de beauté des vêtements, on joue beaucoup sur sa faible estime d'elle-même c'est comme ça que ça fonctionne en pub on te fais sentir coupable d'être en manque de quelque chose. Puis tu vas aller acheter le produit.

et encore en mai 2014 avec Ashley Granham. Des femmes rondes qu'elle a mise en page couverture.
Ce qui est difficile dans le milieux du magazine, c'est le modèle unique de beauté. La beauté se manifeste de façon tellement différente, il faut l'encourager et le problème on a une seule image et c'est ça ce qui faut diversifier.

Louise, c'est essayé à la diversité en mai 2013 avec Justine Legaux et encore en mai 2014 avec Ashley Graham. Des femmes rondes qu'elle a mise en page couverture. Ce qui est contraire à la culture habituelle de ce type de magazine.

ça ne changera jamais on ne veut pas voir des rondes, on veut acheter du rêve, on veut acheter un fantasme
J'ai parlé à des publicistes l'autre fois qui me disaient: « ça ne changera jamais on ne veut pas voir des rondes, on veut acheter du rêve, on veut acheter un fantasme».

Cette façon là, de nous faire sentir coupable comme femme de ce qu'on est.
Cette façon là, de nous faire sentir coupable comme femme de ce qu'on est. C'est extrêmement aliénant.

Sur le marché de la séduction, la beauté est convoité.
Sur le marché de la séduction, la beauté est convoité. Mais c'est toujours le corps, des femmes, qui doit se soumettre à certains critères.

L'obsession de la beauté est répandu
L'obsession de la beauté est répandu: d'aller sur des machines, compter ses calories, prendre soin de son image, tout ça pour plaire, mais à qui aux autres ou à soi-même.

Est-ce qu'on cherche encore à se faire belle?
Et quand il n'y a pas de regard sur nous, comme en prison. Est-ce qu'on cherche encore à se faire belle?

toute la journée les filles c'étaient pouponnées, maquillées, coiffée
Les femmes en dedans continuent-elles à se préoccuper de leur apparence et comment?

Moi, j'ai peut-être une petite anecdote à ce propos-là, en fait la première fois que je suis allée en prison, c'était dans le temps des fêtes, pis he en fait le soir de noël moi je venais pratiquement juste d'entrée en prison.

C'était dans mes premières fois moi je n'avais pas trop le coeur à la fête là je suis en prison c'est noël tout ça pis ils avaient organisé à la chapelle une petite danse de 8 heure à 10h00 le soir, une affaire de 2 heures et toute la journée les filles c'étaient pouponnées, maquillées, coiffées pis je les regardais aller ben voyons dont on est en prison on s'en va danser dans la chapelle, c'est quoi le but?

Moi, j'ai la chance d'avoir un copain qui aime les rondeurs.
Moi, j'ai la chance d'avoir un copain qui aime les rondeurs. Fait que tsé à travers son amour, à travers son regard, je me sens femme, je me sens super belle.

je pense  que nous vivons dans une société qui est extrêmement obsédé par les apparences
Malheureusement, je pense que nous vivons dans une société qui est extrêmement obsédé par les apparences et pis qui a des standards très particuliers.

c'est devenu incroyable. C'est même plus des êtres humain normaux.
Dans l'idée d'utiliser un cosmétique, il y a l'idée de s'embellir et l'idée de prendre soin de sa peau. À un moment donné, à cause de justement de la trop grande médiatisation de la beauté, il y a eu une dérive qui c'est fait. Le côté de prendre soin de sa peau a complètement disparue au profit de s'embellir. Y a que ça qui compte à ce moment-là.

Les grosses compagnies vont renchérir l'un sur l'autre pour s'assurer toujours d'avoir la plus femme et c'est devenu incroyable. C'est même plus des êtres humain normaux.

e culte des apparences se transforme avec l'âge.
Ce que je retiens de cette entretien, c'est que le culte des apparences se transforme avec l'âge.

Mon commentaire

La première question que je me suis posé après le visionnement de son documentaire Beauté fatale est : sur quel angle Léa Clermont-Dion a-t-elle choisi de traiter ce sujet?

Je crois qu'elle s'est posé la question « pourquoi les femmes se préoccupent-telles autant de la beauté » sans y répondre vraiment.

Ou en d'autres mots, « d'où provient, chez les femmes, la préoccupation au sujet de la beauté » sans y répondre vraiment.

Moi, je vais y répondre à cette question là et avec précision.

Pour commencer, je vais vous poser deux questions.

La beauté est-elle une préoccupation qu'on a imposée aux femmes ?

Ou

Cette préoccupation est-elle inné dans la psychologie féminine ?

Son documentaire nous laisse l'impression que cela est essentiellement imposée aux femmes (cultes des apparences). Une préoccupation imposée par le milieux de la publicité, des magazines de modes, de la haute couture, du cinéma, de la télévision, de l'industrie de la musique et de l'amaigrissement.

Ainsi, si les femmes n'avaient jamais été sollicitées à se préoccuper de la beauté à travers les médias, celles-ci ne l'auraient jamais fait. Les femmes ne se regarderaient jamais dans le miroir et ne rougiraient pas quand on leur dit qu'elles sont belles.

Évidemment, ce n'est pas réaliste de penser cela. Il est logique et sensé, pour moi, de concevoir que la préoccupation au sujet de la beauté est inné dans la psychologie féminine.

La question que Léa Clermont-Dion aurait dû se poser dans son documentaire est la suivante:

Pourquoi les femmes sont victimes de la mode (de l'industrie de la beauté) ?

Ma réponse à moi est qu'on abuse de leur vulnérabilité.

Les questions sur la beauté vulnérabilisent les femmes, parce que cela est associé leur besoin d'être aimé, à leur besoin de reconnaissance et à leur sexualité.

C'est pourquoi je dis que la préoccupation au sujet de la beauté est inné dans la psychologie féminine.

Pour manipuler (abuser), les persécuteurs tirent profit de la fragilité féminine en faisant douter les femmes sur leur capacité d'être aimé.

Les femmes sont préoccupées par la beauté, parce qu'elles ont besoin d'être aimées.

Comment aider les femmes à cesser d'être victimes de l'industrie de la beauté?

Pour moi, les femmes doivent avoir des modèles de femmes bien dans leur peau à suivre.

Ces modèles de femmes se comporteraient de quelle manière pour démontrer qu'elles ne sont plus victimes du culte des apparences ou qu'elles refusent d'être victime de la mode?

Les femmes qui tentent de mettre de côté le sujet de la beauté (séduction) en disant que c'est superficiel. Les femmes qui disent que de se préoccuper de la beauté (séduction) constitue une soumission aux regards des hommes.

Ne sont pas des modèles à suivre parce que ce n'est pas une manière de s'affranchir de la dictature de l'industrie de la beauté. C'est plutôt un comportement de fuite ou d'abdication face à leur responsabilité. C'est s'avouer perdante face au discours dominant de la beauté égale minceur.

La première chose que les femmes doivent faire pour être des modèles à suivre, c'est qu'elles reconnaissent publiquement leur vulnérabilité face au sujet la beauté. Elles doivent affirmer que la beauté sous-entend un aspect important dans leur vie.

La deuxième chose qu'elles doivent faire, c'est de jouer le jeu, publiquement, de la beauté et de la séduction comme font les femmes de taille plus en ce moment sur la toile.

Ces femmes ont décidé d'être en contrôle de leur image publique sexuelle. Elles ont décidé de plus attendre après ceux, qui entretiennent le culte des apparences, de se faire dire par eux qu'elles sont belles.

Léa Clermont-Dion, c'est placer en position de victime dans son documentaire. En effet, elle semble vouloir faire changer l'opinion des promoteurs du modèle unique de beauté (de l'idée que la minceur égale beauté). Elle s'est mise à genoux devant cette gagne de méchants malades.

Elle aurait dû faire une place importante à l'avancement ou à l'affirmation des femmes tailles plus sur internet en rapport avec leur beauté. En effet, en s'associant à ce mouvement social spontané, les femmes cessent automatiquement d'être victime de la mode ou de l'industrie de la beauté.

Ces femmes cessent d'écouter les méchants malades. Soit ceux qui s'amusent à rendre les femmes coupables ne pas être mince, de les faire se sentir honteuses, inadéquates et moches.

Maintenant, grâce à l'internet, les femmes ont le choix de s'identifier à des critères de beauté qui leurs ressemblent le plus.

La communauté des femmes rondes sur le web ont réglé le problème de modèle unique de beauté.

Pour terminer, Léa Clermont-Dion a catégorisé Ashley Graham comme ronde et non comme mince comme la gazette des femmes a fait au mois de juillet dernier.

Elle a utilisé une image de Viktoria Manas, c'est un beau clin d'oeil. Moi je la considère comme une des plus belle et sexy femme du monde entier tout poids confondu. C'est tout un méchant pétards celle-là.

Les médias traditionnels, au Québec, ne parlent pas de la beauté des femmes de taille plus parce que les québécoises ne s'affirment pas. Elles sont toutes malheureusement figées dans leur rôle de victime impuissante.

Liens

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Léa Clermont-Dion

Léa Clermont-Dion

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