Jusqu'à 40% des chirurgies bariatriques vouées à l'échec
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Journal de Québec lundi 27 mars 2017 page 3

JUSQU'À 40% DES CHIRURGIES BARIATRIQUES VOUÉES À L'ÉCHEC

Fort coûteuses pour les contribuables et accompagnées d'une imposante liste d'attente, jusqu'à 40 % des chirurgies bariatriques effectuées dans la province sont néanmoins un échec

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Sujet: Un secret de polichinelle

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Coûteuses pour les contribuables

Francine Naud a perdu près de 150 livres grâce à une chirurgie bariatrique effectuée en 2012, passant de 290 à 140 livres. Or, son poids s'est mis à augmenter deux ans après l'intervention pour atteindre la barre des 197 livres alors qu'elle en fait aujourd'hui une véritable obsession jonglant avec des troubles alimentaires tels que des «périodes boulimiques».

Fort coûteuses pour les contribuables et accompagnées d'une imposante liste d'attente, jusqu'à 40 % des chirurgies bariatriques effectuées dans la province sont néanmoins un échec, affirment deux sommités québécoises en la matière.

«La principale raison est que les patients perdent leurs bonnes habitudes après l'intervention», explique le Dr Henri Atlas, chef du Service de chirurgie bariatrique à l'hôpital Sacré-Coeur de Montréal.

On parle d'échec d'une chirurgie bariatrique lorsque celle-ci n'a pas permis à un patient obèse de perdre la moitié de son surpoids ou lorsqu'il reprend du poids dans les années qui suivent.

Le degré d'échec varie toutefois en fonction du type de chirurgie effectuée, selon le Dr Simon Marceau, chef du département de chirurgie bariatrique à l'Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec (IUCPQ). «Ça varie de 5 % à 25 % selon le type d'opération et le temps où l'on prend la mesure », ajoute celui qui reconnaît aussi que le taux d'échec peut atteindre 40 % dans les 10 à 15 ans suivant l'opération.

Réseau d'experts

Selon les deux experts, le taux d'échec serait plus élevé chez les patients ayant subi une gastrectomie verticale, l'une des quatre chirurgies effectuées au Québec (voir encadré). La situation est d'autant plus préoccupante qu'une chirurgie bariatrique pratiquée dans le réseau public coûte jusqu'à 6000 $ aux contribuables et que les délais frôlent les 2 ans.

Le taux d'échec d'un grand nombre de chirurgies bariatriques serait attribuable au manque de ressources mises à la disposition des patients à la suite de l'intervention.

«C'est une faille importante de notre système et je pense que ça doit être amélioré, dit le Dr Marceau. Le taux d'échec dépend de ce qu'on va donner comme soutien au patient.»

Le Dr Henri Atlas abonde dans le même sens. Il réclame un meilleur suivi avant, pendant et après l'opération et s'inquiète du «manque de nutritionnistes pour suivre tous les patients».

Pression sur le réseau

Certains patients qui reprennent du poids devront passer à nouveau sous le bistouri et d'autres seront dirigés vers des nutritionnistes et des psychologues, occasionnant à nouveau des frais pour les contribuables, en plus d'accroître la pression sur le réseau de la santé, soulignent les deux sommités.

«On essaie de leur faire donner des cours de groupe, des groupes de soutien, mais certains patients ont besoin d'être suivis beaucoup plus étroitement par des nutritionnistes. On essaie d'avoir des entraîneurs et tout, mais ce n'est pas tout le monde qui peut s'offrir cela», déplore le Dr Atlas.

Une patiente a repris une bonne partie de son poids
Journal de Québec lundi 27 mars 2017 page 2

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Quatre ans après avoir subi une chirurgie bariatrique, une femme de Saint-Basile, dans Portneuf, a engraissé au point où son poids est devenu une «obsession» entraînant des «périodes boulimiques». Une situation qui pourrait être évitée, selon elle, si les patients avaient un meilleur soutien psychologique et nutritionnel avant et après la chirurgie.

«Quand je vois que je frôle les 200 livres, je capote. C'est rendu une obsession. Je me fais vomir quand je triche parce que je m'en veux et je me sens coupable», a confié Francine Naud.

En juillet 2012, la quadragénaire a sub une chirurgie bariatrique alors qu'elle pesait 290 livres. La gastrectomie lui aura permis d'atteindre la barre des 140 livres, poids qu'elle maintiendra pendant deux ans avant d'augmenter progressivement, si bien qu'elle pèse aujourd'hui 197 livres.

LUNE DE MIEL

«Les premières années, ton estomac a rapetissé alors tu ne manges pas gros. Après deux ans, si tu manges les mêmes portions qu'avant, que tu retombes dans les mêmes patterns, c'est sur que tu engraisses, l'estomac, c'est un muscle», a illustré Mme Naud.

Des propos qui sont corroborés par la nutritionniste de l'Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec, Virginie Lacombe.

«Il y a comme la lune de miel qui dure quelques années où les gens ont des effets un peu plus directs s'ils man-gent trop, donc ça les ramène à l'ordre, mais ce qui est difficile [...] c'est de maintenir de bonnes habitudes à long terme», a-t-elle précisé en indiquant qu'un suivi est effectué dans les 4 à 6 semaines suivant l'opération, après quoi «ça s'arrête là.»

LAISSÉS À EUX-MÊMES

Mme Naud souhaite sensibiliser les gens avançant que l'absence de suivis psychologique et nutritionnel serait responsable des échecs. «Je pense que tout le monde devrait suivre une thérapie avant et même pendant et après parce que c'est vraiment entre les deux oreilles, et ça ne se corrige pas en se faisant opérer», a-t-elle partagé déplorant qu'au fil des ans, les patients soient «laissés à eux-mêmes».

«Je vis le revers de la médaille. Je suis obsédée par mon poids, je ne le vois pas diminuer et ça gâche mon moral, mon humeur. Ça provoque des périodes boulimiques que je n'avais pas avant. Je me fais suivre par des spécialistes, mais si c'était à refaire, je consulterais avant.»

Les chirurgies réalisées en 2015-2016

Québec: 740

Montréal: 691

Coûts pour l'État en 2015-16: 18,5 M$

Source: IUCPQ et hôpital du Sacré-Coeur

Temps d'attente moyen au Québec: 21 mois

Attente à Québec: Environ 2 semaines

Attente à Montréal: Environ 55 semaines

Source : ministère de la Santé et des Services sociaux

Mon commentaire

La chirurgie bariatrique n'est pas un remède. Elle ne guérit aucune maladie et ne cible pas ce qui est l'origine de l'obésité. En effet, l'estomac n'est pas responsable de l'obésité.

Le plus inconcevable avec cette opération, c'est qu'elle s'attaque à un organe qui est sain.

En d'autres mots, la chirurgie bariatrique n'a pas pour but de guérir l'estomac, mais de réduire, mécaniquement, la capacité d'ingérer des aliments.

Par principe la médecine sert à guérir les maladies.

Par conséquent, opérer un organe sain constitue un sérieux problème d'éthique médicale. Une fois sectionné l'estomac ne peut plus être considéré comme un organe sain. En effet, son fonctionnement et sa physiologie en est modifié à jamais. On peut dire que la chirurgie bariatrique rend malade et dysfonctionnel le système digestif.

La chirurgie bariatrique n'est absolument pas curative, elle ne peut donc pas être considérée comme un acte médical, mais une intervention de chirurgie esthétique.

Les femmes qui sont mal dans leur peau, c'est d'un psychiatre qu'elles ont besoin et non d'un chirurgien. Choisir de porter atteinte à son intégrité physique dans l'espoir d'obtenir un beau petit corps sexy comme supposément les hommes aiment, sous-entend une sérieuse maladie mentale. Je compare ça à l'automutilation non suicidaire.

Haïr son corps au point de vouloir se faire mutiler l'estomac, il y a là un grave problème psychologique. Cela constitue le comble de la haine de soi.

Le cas de Francine Naud fait ressortir l'absurdité de la situation.

Elle pense faussement que, c'est l'absence de suivis psychologique et nutritionnel qui serait responsable de son échec de ne pas avoir réussi à maintenir son poids perdu.

En effet, de toute façon, elle aurait ré-engraisser même si elle avait eu le meilleur suivis psychologique et nutritionnel qui soit. Car, cela n'est pas une question de volonté.

Ceux qui font du brochage d'estomac sont malhonnêtes. Ils mentent à ces femmes avides de minceur. Ils leur font croire que c'est le seul moyen d'amaigrissant qui fonctionne vraiment. En d'autres mots, qu'avec toutes les autres sortes de régimes, les femmes reprennent le poids perdu, mais pas avec la chirurgie bariatrique.

Ils leur font croire que parce que c'est une opération majeure, elle cible nécessairement la cause de l'obésité et garantie une perte de poids permanente.

Si la chirurgie bariatrique était vraiment efficace, le suivis psychologique et nutritionnel ne serait pas nécessaire.

C'est ce que pense les femmes qui désirent se faire mutiler l'estomac. Elles ont la pensée magique. Elles croient qu'avec cette opération elles n'auront plus d'effort à faire pour perdre et maintenir leur poids. Elles ne voient donc pas l'utilité d'avoir de l'aide psychologique et un suivi nutritionnel.

L'opération va les faire maigrir facilement, aucun souci à se faire et rien d'autres à penser, se disent-elles.

Alors, logiquement si après l'ablation de l'estomac, il faut un suivis psychologique et nutritionnel, cette intervention ne sert à rien.

Au bout du compte, mieux vaut un suivis psychologique et nutritionnel pour apprendre à apprécier son corps tel qu'il est que de se faire charcuter l'estomac.

Les femmes qui veulent se faire mutiler l'estomac ont besoin de plus que d'un suivi psychologique. Elles ont besoin de voir un psychiatre pour guérir de leur maladie mentale. Elles ont besoin de soin psychiatrique.

La guerre contre l'obésité encourage la haine envers les gros. Si la société était plus accueillante et compréhensive avec les femmes rondes. Il y aurait beaucoup moins de femmes qui haïraient leur corps et qui voudrait porter atteinte à leur intégrité physique afin de soumettre aux recommandations de la santé publique misogyne et haineuse envers les femmes.

La société pousse les femmes à haïr leur corps jusqu'à accepter la mutilation.

Je compare, le brochage d'estomac à l'excision du clitoris. C'est une intervention barbare et inhumaine.

Le pourcentage d'échec de la chirurgie bariatrique est plus que de 40%, c'est 100% d'échec en considérant que cela n'améliore pas la santé des personnes.

Ce 40% d'échec devrait sonner une cloche au ministère de la santé et des services sociaux. Il faut faire arrêter les chirurgies bariatriques immédiatement pour faire une commission parlementaire ou une enquête publique pour vérifier si cela vaut vraiment la peine de faire ce genre d'intervention compte tenu, non seulement du taux d'échecs, mais aussi des multitudes de problèmes et de complications qui sont associées.

Francine Naud a développé un désordre alimentaire, elle...

Subir une ablation de l'estomac c'est très cher payé. C'est risquer sa vie, c'est souffrir de la faim, c'est perdre le plaisir de manger normalement, c'est devenir anorexique/boulimique et c'est être souvent hospitalisé à cause des complications pour une perte de poids qui ne sera pas plus permanent qu'avec tout autre régime amaigrissant.

En 2005 l'AETMIS souhaitait plus d'intervention chirurgicales bariatriques, on réalise aujourd'hui que cet organisme s'est royalement trompé. Ils ont été manipuler par la confrérie des chirurgiens qui font du charcutage d'estomac.

Les responsables de l'AETMIS les ont tout simplement écouté sans faire de vérification et sans faire d'étude. Ils se sont dit bêtement que si ce sont des spécialistes, ils doivent savoir ce qu'ils disent.

Cette confrérie des chirurgiens bariatriques ont aussi muselés les journalistes. Ceux-ci n'osent pas aller au-delà de leur opinion, ils ne cherchent pas d'autres informations que celles qui viennent de leur bouche.

Les journalistes devraient pourtant diffuser toutes les opinions à ce sujet pour aider les gens à se faire une opinion plus éclairée. Développer le sens critique, c'est important surtout pour une opération aux résultats aussi douteux, carrément inutile et dangereux.

Commentaire fait par José Breton

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