L'OBÉSITÉ CHEZ LES JEUNES
Le régime, souvent la pire chose à faire
Journal de Québec du jeudi 20 novembre 2008 page 24

Santé publique

Sujet: Contradiction volontaire

On peut y lire:

Votre enfant a un surplus de poids? La pire chose à faire est de le mettre au régime, car il risque fort de reprendre les kilos perdus, et même de grossir davantage.

Premier conseil aux parents : évitez de parler de vos problèmes de poids devant les enfants, en raison des conséquences négatives sur eux. « Parlez moins et agissez davantage pour créer un environnement familial qui favorise les bonnes habitudes de vie », a formulé, mercredi, Dianne Neumark-Sztainer, spécialiste de l'obésité et des troubles alimentaires chez les jeunes, à l'Université du Minnesota.

Lauréate de plusieurs prix, Mme Neumark-Sztainer était conférencière aux 12es Journées annuelles de santé publique, rencontre qui se termine jeudi, à Québec.

Nombre de jeunes (et d'adultes) sont insatisfaits de leur image corporelle et le phénomène est particulièrement présent chez les jeunes filles. Selon cette experte, il ne faut pas utiliser cette insatisfaction comme motivation pour perdre du poids ou régler un désordre alimentaire.

Repas en famille

On abordera plutôt le sujet de cette façon: « Tu es une belle jeune fille, qui a beaucoup de talents. Ton poids peut accroître les risques de problèmes de santé. J'aimerais savoir si tu as envie d'essayer de perdre du poids et si oui, je peux t'aider. »

Mme Neumark-Sztainer suggère également de privilégier les repas faits maison, en famille, et de rendre ceux-ci agréables. Mieux vaut remettre à un autre moment les réprimandes du style : Tu n'as pas encore fait ta chambre!', afin d'éviter que l'heure des repas ne soit associée à quelque chose de négatif.

Prêt-à-manger

L'industrie du prêt-à-manger occupe une place de plus en plus grande au sein des ménages pressés par le temps. Or, ces plats ont souvent des teneurs élevés en sel et en lipides. Pourquoi ne pas mettre à contribution les enfants pour cuisiner et en faire une activité familiale plaisante?

Mme Neumark-Sztainer ne croit pas aux vertus des régimes restrictifs, car à plus ou moins brève échéance, on se remet à manger les mêmes aliments qui ont causé l'embonpoint. Celle-ci a donné l'exemple suivant : « Je vais prendre une pizza extra-large, parce que je commence un régime lundi prochain! »

Mon commentaire

Dianne Neumark dit d'un côté qu'elle ne croit pas aux vertus des rémiges restrictifs et de l'autre, elle conseille d'éviter de manger trop gras ou trop sucré pour perdre du poids. Ce qui revient à dire, se priver de manger. Ce que reviens à dire de restreindre son alimentation. Comment pouvons-nous expliquer cette contradiction ?

Dianne Neumark se dit spécialiste de l'obésité et des troubles alimentaires chez les jeunes. Ses affirmations contradictoires s'expliquent par le fait qu'elle est une sympathisante des intégristes anti-obésité/malbouffe.

Le seul trouble alimentaire, (qui n'est pas vraiment un), qu'elle s'occupe, c'est les habitudes alimentaires des jeunes qui seraient responsables de l'épidémie d'obésité. En d'autres mots, prendre plaisir à manger des aliments gras et sucré constituerait un trouble alimentaire.

Elle ne travaille pas dans le domaine de l'obsession de la minceur, qui lui, amène aux vrais troubles alimentaires qui sont l'anorexie et la boulimie. Car, elle ne tiendrait pas le discours alarmiste des intégristes anti-obésité/malbouffe. Tous ceux qui interviennent avec les anorexiques sont d'accord sur le fait que ce discours encourage la préoccupation excessive en rapport au poids corporel. Préoccupation qui constitue un déclencheur des désordres alimentaires.

Par conséquent, si elle interviendrait dans la problématique des désordres alimentaires. Elle ne dirait pas à jeune fille que son poids pourrait lui causer des problèmes de santé un jour, pour l'encourager à restreindre son alimentation. Genre de conseil qui l'amènera à développer un comportement anorexique.

Tu n'aides pas les femmes à développer une image corporelle positive en les encourageant à perdre du poids.

Je suis parfaitement d'accord avec l'idée qu'il faut encourager les gens à développer de bonnes habitudes alimentaires. Mais, cela ne signifie pas la même chose tout dépendant de la position qu'on a choisie.

Ainsi, il y a deux définitions de ce que c'est de bonnes habitudes alimentaires en fonction de l'objectif poursuivit.

Pour ceux qui ont l'objectif d'encourager les gens à perdre du poids, les bonnes habitudes alimentaires signifie éviter de manger des aliments trop riches et caloriques.

Pour ceux qui ont l'objectif de réduire l'incidence de l'obsession de la minceur, l'objectif c'est d'enlever la peur des aliments trop caloriques ou la peur des calories aux femmes. Les bonnes habitudes alimentaires signifie manger à sa faim avec une grande variété d'aliments pour éviter les carences alimentaires.

Il n'y a pas de mauvais aliments. Il n'y a que de mauvaises nutritionnistes.

Ces 12es Journées annuelles de santé publique ont peu parlé de l'obsession de la minceur.

Parce que les responsables de la santé publique au Québec ont choisi d'adopter la position des intégristes anti-obésité. La lutte à l'obésité constitue leur priorité ultime. La lutte à l'obsession de la minceur n'a aucune importance pour eux. Ils effleurent le sujet seulement pour bien paraître face à certains groupes de femmes qui font dans les désordres alimentaires.

Commentaire fait par José Breton

Complément d'information :

L'histoire

L’OBÉSITÉ CHEZ LES JEUNES Le régime, souvent la pire chose à faire

Que peuvent faire les professionnels de la santé pour prévenir l'obésité et les troubles alimentaires des enfants et des adolescents? Ce n'est pas les enfants qui sont préoccupés par le poids mais eux

la problématique du poids et la publicité faite aux enfants-

Les calories aggravent le risque de cancer du sein Ils n'ont pas ménager leurs efforts pour faire peur aux femmes avec les calories

Deux fois plus de femmes fument pour perdre du poids

Plusieurs études attirent l'attention sur le régime amaigrissant, un facteur de risque d'obésité chez les adolescent(e)s : le régime amaigrissant.

La priorité

Même chose pour l'obésité, occasionnée par de mauvaises habitudes alimentaires et la sédentarité, en voie de devenir un problème majeur au Québec, comme c'est le cas depuis un certain temps déjà aux États-Unis.

L’ADQ estime plus urgent de s’attaquer à l’obésité


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