L'épidémie de diabète et d'obésité progresse encore au pays
On peut y lire: Congrès sur l'obésité abdominale. Au Canada, même si l'on enregistre des gains au niveau des maladies cardiovasculaires, tout n'est pas gagné puisque l'épidémie d'obésité et de diabète progresse toujours. Tel est le constat fait, hier, par des chercheurs de pointe au pays, lors du 5e Congrès international sur les maladies cardiométaboliques chroniques sociétales. «Cela ne va pas trop bien. La situation n'est pas rose, mais il y a de l'espoir», résume le kinésiologue Jean-Pierre Després, directeur scientifique de la Chaire internationale sur le risque cardiométabolique affiliée à l'Université Laval. 300 EXPERTS La Chaire est l'hôte de ce congrès qui réunit jusqu'à dimanche quelque 300 experts venus d'une quarantaine de pays. «En terme d'hospitalisation, on fait un peu mieux au Canada, depuis les dernières années. Les infarctus sont en baisse de 6 % et les AVC, de 8 %, sauf que l'obésité et le diabète continuent à augmenter en prévalence. On ne gagne pas de terrain », dénote le chercheur. Les résidents des provinces maritimes sont fortement touchés, tandis que ceux de la Colombie-Britannique affichent les plus bas taux d'obésité et de diabète au pays. «Au Québec, on se situe entre les deux. La bonne performance de la Colombie-Britannique est due à une combinaison de plusieurs facteurs, dont un environnement plus propice à un mode de vie plus sain», remarque M. Després. COMMUNAUTÉS AUTOCHTONES Une diabétologue de l'université de Toronto est venue exposer l'impact de l'environnement bâti sur les maladies chroniques sociétales. Selon cette chercheuse, dans les quartiers propices à la marche, la relation est claire avec la prévalence moindre de diabète. Une expérience menée auprès de grosses communautés autochtones au Manitoba, afin de réduire l'obésité et le diabète, a porté ses fruits. «Ils se sont inspirés des valeurs de ces peuples pour encourager des comportements plus compatibles avec leur santé. La communauté médicale privilégie une approche plus holistique de la santé», commente Jean-Pierre Després. Selon lui, les gens se font dire de manger mieux et de bouger davantage, mais ce n'est pas suffisant. «Il faut regarder là où les gens vivent, leur niveau d'éducation et de revenu, afin de pouvoir faire des recommandations adaptées à leur réalité.» Mon commentaire Le délire anti-obésité. Les personnes qui luttent contre la prétendue épidémie d'obésité sont des fous furieux. C'est l'augmentation du nombreux d'obèses, en continuelle augmentation, qui justifie le travail de recherche de ces pseudo-scientifiques. L'épidémie d'obésité est une lubie. Sans cette « épée de Damoclès » personne les écouterait et personne de leur donnerait de l'argent pour faire des études. Normalement, depuis le temps et tous les efforts qu'ils ont fait pour endiguer l'épidémie d'obésité sa progression aurait dû se réduire. Premièrement, on ne peut pas réduire quelque chose qui n'existe pas. Par conséquent, les intégristes anti-obésité/malbouffe ne veulent pas que ce prétendue problème se règle. Ils vont toujours entretenir cette idée qu'il y a une épidémie d'obésité qui ne cesse de s'aggraver d'année en année. C'est en entretenant le mythe d'un désastre à venir qu'ils manipulent l'opinion publique et qu'ils obtiennent des subventions provenant de l'état. Leur nouveau terme «les maladies cardiométaboliques chroniques sociétales». Wow! C'est vraiment n'importe quoi. J'ai l'impression que l'ésotérisme expérimentale refait surface. La société serait responsable du syndrome métabolique ou de la syndrome de la bedaine. Lorsqu'on s'occupe d'un phénomène qui n'existe pas la tendance c'est d'inventer continuellement des concepts des plus farfelues les uns que les autres. Un 5e Congrès international de pseudo-scientifiques souffrant tous de mythomanie. Des mythomanes qui se réunissent pour échanger sur leurs menteries afin de perfectionner leurs mensonges. C'est scandaleux de voir des gens intelligents qui ont des diplômes universitaires puissent verser dans le mensonge et la manipulation de l'information dans le seul but de faire de l'argent. Ils n'ont pas d'empathie et de compassion pour les personnes qui font de l'embonpoint. Seul leur intérêt personnel compte pour eux. C'est la haine des gros, qui a poussé ces pseudo-scientifiques à devenir des intégristes anti-obésité/malbouffe. C'est absurde que des universités puissent financer des chercheurs pour approfondir leur haine et leur mépris envers les gros. La société laisse faire cela sans réagir sans que soulève un débat public. Cela s'explique que quand tes gros, tu n'es pas une personne respectable, tu deviens un déchet de la société, on t'humilie, on te ridiculise, on te méprise, on te discrimine, on t'intimide, on t'harcèle dans la totale indifférence. Personne ne se préoccupe vraiment du bien-être des gros. Si la société propagerait une image positive des gros, il n'y en aurait pas d'intégristes anti-obésité/malbouffe. On ne parlerait pas du concept d'épidémie d'obésité et il n'y aurait pas de congrès sur l'obésité. Commentaire fait par José Breton
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