Comparativement à leurs parents les enfants obèses vivrons moins longtemps
Journal de Québec du mercredi 28 mars 2007 page 29

Sujet: Délire médiatique 

On peut y lire:

OTTAWA (PC) - Une inquiétante épidémie d'obésité infantile est en train de créer une génération de Canadiens qui vivront moins longtemps que leurs parents, d'après un rapport détaillant le nombre impressionnant de jeunes affichant un surpoids.

Quelque 26 pour cent des Canadiens âgés de deux à 17 ans sont obèses, a indiqué mardi le comité des Communes sur la santé. Chez les autochtones du même âge vivant dans les réserves, ce taux s'élève à 55 pour cent, tandis qu'il est de 41 pour cent chez les autochtones vivant hors des réserves.

"Nous tuons nos enfants avec notre gentillesse", a soutenu le député conservateur Rob Merrifield, président du comité, qui a produit son rapport après neuf mois de consultations.

"L'obésité juvénile a atteint des proportions 'épidémiques' au Canada", fait valoir le document. A ce chapitre, le pays se classe d'ailleurs au cinquième rang des 34 pays de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).

Le gouvernement devrait bannir les "gras trans" et lancer immédiatement une campagne de santé publique pour sensibiliser la population à la crise imminente que pourrait représenter cette épidémie pour le secteur des soins de santé.

L'obésité est responsable d'une série de maladies chroniques et peut accélérer la mort chez les individus qui en souffrent, note le comité. Ces maladies sont sérieuses pour les adultes mais elles peuvent l'être encore plus pour les enfants, qui risquent de les développer à un âge inhabituellement bas, prévient-on.

Parmi ces maladies se trouvent le diabète de type 2, les crises cardiaques, des problèmes d'articulation et des troubles mentaux.

"Le comité a été stupéfait d'apprendre à quel point le surpoids et l'obésité chez les enfants et les adolescents du Canada ont augmenté au cours des trois dernières décennies", indique le rapport, intitulé "Des enfants en santé: une question de poids".

Quinze pour cent des enfants souffraient d'obésité ou de surpoids en 1978. Cette proportion a gonflé à 26 pour cent en 2004, principalement à cause des mauvaises diètes et du manque d'exercice physique engendré par la télévision et les jeux vidéos.

Les enfants mangent souvent de trop grosses portions, davantage de gras et de nourriture transformée, et boivent trop de boissons sucrées, indique le comité.

"Le lien entre l'obésité et la consommation accrue de boissons sucrées est particulièrement troublant, note le rapport. On estime que les boissons sucrées pourraient être responsables d'une prise de poids représentant jusqu'à une livre par mois chez les adolescents."

Le comité a fait valoir la corrélation entre la publicité des aliments et des boissons et l'obésité juvénile, surtout la publicité d'aliments et de boissons hypercaloriques de faible valeur nutritive qui s'adresse aux enfants.

Il n'a cependant pas recommandé de bannir cette forme de publicité, demandant plutôt une révision du code d'autoréglementation de l'industrie. Le Québec est la seule province où il est interdit de cibler les enfants dans la publicité.

Mon commentaire

Les activistes anti-obésité/malbouffe sont très actif. Ils forment un groupe de pression qui fait pression sur les gouvernements. Au Québec, ils ont réussi leur coup, avec la fondation André et Lucie Chagnon et le gouvernement libéral, au mois d'octobre passé. Leur but, c'est d'évangéliser les pouvoirs gouvernementaux. 

D'avoir l'état de son bord, c'est une façon très efficace pour forcer les gens à adopter leur dogme. Les intégristes anti-obésité ont du front tout le tour de la tête. Ils vont jusqu'à induire en erreur les médias pour s'assurer d'envoyer un message percutant. Ils sont vraiment éblouis par leur divine cause. Ainsi, cette nouvelle part d'un communiqué de presse placé sur cnw telbec intitulée : Un rapport des Communes cible le fléau de l'obésité chez les enfants.

Ce communiqué de presse n'a pas été rédigé, envoyé et payé par le Comité permanent de la santé de la Chambre des communes, mais pas l'Association médicale canadienne. D'ailleurs, celle-ci fait parti du groupe pression anti-obésité/malbouffe. En preuve, à la fin de ce communiqué de presse l'auteur est nommé : Steve Wharry qui est Gestionnaire des Communications de l'Association médicale canadienne.

Juste dans le titre du communiqué de presse, on nous laisse penser, que c'est le Comité permanent de la santé de la Chambre des communes qui a fait un rapport. Qui a fait l'étude statistique démontrant une épidémie d'obésité et qui est arrivé à la conclusion alarmiste : « Une inquiétante épidémie d'obésité infantile est en train de créer une génération de Canadiens qui vivront moins longtemps que leurs parents ».  

Il ont créé une nouvelle avec une histoire vieille de 6 ans. L'épidémie d'obésité chez les enfants, on nous revient avec ça à tous les ans depuis 7 ans, rien de nouveau à ce sujet-là. Ils ont réussi à attirer l'attention des journalistes avec une banalité. La seule nouvelle dans ce communiqué de presse, c'est le fait que l'Association médicale canadienne a remis un rapport au Comité permanent de la santé de la Chambre des communes en espérant qu'il en tienne compte.

La chambres des communes doivent recevoir des rapports à tous les jours provenant d'une multitude de groupes de pressions. Cela n'en vaut pas la peine d'en faire une nouvelle. Cela aurait mérité l'intérêt de journalistes, si le Comité permanent de la santé de la Chambre des communes avait pris une décision suite à la lecture de ce rapport.

Il n'est pas honnête qu'un groupe de pression veuille laisser croire à la population que l'état a, soudainement, adopté mot à mot leur doctrine. En d'autres, leur faire dire des choses qu'ils n'ont pas dit.

L'état est supposé d'être laïque. L'état n'est pas supposé de traiter un dossier de manière moraliste. L'état ne peut pas utiliser la même méthode de relation publique, pour convaincre les gens, que celle des intégristes anti-obésité. Ceux-ci utilisent la peur et l'intimidation pour mettre de la pression. L'état ne peut pas adopter la même dynamique de fonctionnement qu'un groupe de pression.

Commentaire fait par José Breton

Informations supplémentaires

L'histoire:

LE COMITÉ DE LA SANTÉ CIBLE L’OBÉSITÉ CHEZ LES ENFANTS

Le Journal de l’Association médicale canadienne publie aujourd’hui ces recommandations

L'obésité infantile atteint le statut d'épidémie

L'Alliance pour la prévention des maladies chroniques appuie le rapport sur le poids et la santé des enfants-et rappelle l'urgence d'agir!

Selon un rapport sénatorial - L'obésité gagne du terrain chez les enfants canadiens

La Fondation des maladies du coeur presse le gouvernement de suivre les recommandations du rapport sur l'obésité infantile

Cri d'alarme des parlementaires

La Fondation des maladies du coeur du canada et le responsable médical de la santé de Toronto pressent le gouvernement fédéral d'agir contre les gras trans

L'épidémie d'obésité 

Dossiers obésité infantile Vers un désastre  

Cri d'alarme au congrès canadien de cardiologie

L'une des pires menaces à la santé  

Obésité infantile - Toute la société doit s'impliquer

L'obésité va peser sur l'espérance de vie

Le diabète menace aussi les jeunes

Les Canadiens sont de plus en plus obèses

Halte à la malbouffe à l'école 

Les lobby anti-obésité malbouffe

Views on dealing with obesity poles apart - lobby group 

The Robert Wood Johnson Foundation has pledged $500 million over the next five years to fund efforts to curb childhood obesity, the New York Times reports.

Minding our own business

Food lobby weighs in on obesity debate

The US government favours dietary guidance that focuses on the total diet, promotes the view that all foods can be a part of a healthy and balanced diet, and supports personal responsibility to choose a diet conducive to individual energy balance, weight control and health

Junk food ad ban 'draconian', says Five

Dans le monde francophone, les médias ne reconnaissent pas les intégristes anti-obésité malbouffe comme un lobby. Le mot lobby est terme péjoratif. On n'utilise pas ce mots pour les décrire, parce qu'on ne démoniserait pas ce qui est divin.

La lutte contre l'obésité se heurte au lobby agroalimentaire

Coalition québécoise sur la problématique du poids s'affiche ouvertement comme un groupe de pression

La politique

http://www.vif.com/users/ronde/ 


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